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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
D'abord, à la différence des lauréats des Césars ou des victoires de la musique, je ferai l'impasse sur ma famille et mon environnement professionnel pour directement déposer une gerbe de remercîments aux pieds de Foxfire à qui je dois la découverte des "Temps du twist".

Calme toi Rotsen me morigène-je, ce bouquin n'est pas mal ok mais de là à crier au chef-d'oeuvre tu pousses un peu.

Je m'emballe un chouia, c'est vrai, mais Joël Houssin m'a régalé avec cette uchronie déjantée et très rock'n'roll qui déferle sans débander sous le regard hypnotisé du lecteur.

Quelle frénésie d'idées dans cette parodie éthylique "young adult", sorte de mix entre "Le club des cinq", "Hôtel Transylvanie" et "Retour vers le futur" dopée aux drogues diverses et variées en vogue dans les seventies.

Jubilatoire certes, mais l'auteur enjôle définitivement le lecteur grisonnant en le plongeant dans l'ambiance des années 60/70 qui virent l'émergence et l'explosion des plus grandes figures du Rock des deux cotés de l'Atlantique et plus particulièrement du groupe Led Zeppelin.

Cette cerise sur le gâteau pourra désorienter les lecteurs plus jeunes qui ignorent que le génial Puff Daddy emprunta l'essentiel de son titre "Come with Me" au monstrueux "Kashmir" d'un groupe préhistorique.

Pour ma part et pour finir, il me faut passer aux aveux :

J'apprécie énormément Led Zeppelin depuis des lustres, l'enchainement "Black dog" / Rock and roll" qui ouvre l'album "Led Zeppelin IV" reste inégalable comme nombre des compositions du groupe même si "Stairway to Heaven" m'horripile un peu à force de ressassage radiophonique.

Ceci étant précautionneusement établi, je vais déposer la pomme de discorde. Contrairement à Houssin je n'élève pas Led Zeppelin au pinacle du rock de ces années mythiques qui, pour moi, est occupé par l'époustouflant Deep Purple Mark II.

Qu'on se le dise.
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Ce sont les aventures d'un groupe d'adolescents constamment en état d'ébriété, sous peine de se transformer en zombies, accompagnés d'un loup-garou qui voyagent dans le temps à la rencontre de Led Zeppelin alors qu'ils sont poursuivis par un androïde religieux fanatique.

Ma foi, si ce bref résumé ne vous donne pas envie de vous plonger immédiatement dans le Temps du Twist, je ne sais plus où donner de la tête ! Sincèrement, ce livre est un très bon entraînement à la suspension d'incrédulité.

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Roman paru en1990 dans la collection Présence du Futur sous le numéro 512. Réédité, entre autres, en 2000 en Folio SF. Grand Prix de l'Imaginaire en 1992.

Joël Houssin, né en 1953 à Paris, est un écrivain de science-fiction et de polar français.

"Le temps du Twist" est la rencontre explosive de deux ghettos: celui de la SF accouplé à celui du hard rock.
Concernant la SF on trouve au menu: anticipation, uchronie, cyberpunk et voyages dans le temps.
Concernant le hard-rock: un hommage inattendu à Led Zeppelin.

1_Anticipation: une Terre, la notre, dans peu de temps, ravagée par un rétrovirus (du doux nom de Zapf). Seule remède connu face à la contagion: la bitûre permanente, du matin au soir et du soir au matin, avec pauses-réveil intégrées. le pastis pur entre deux rêves, entre deux cauchemars.

"Dans la famille Hofa, comme dans tous les foyers respectables, on buvait comme on prend des médicaments. Discrètement. En respectant la posologie"

Ne pas s'exploser le taux d'alcoolémie conduit à l'état de zombies (Les ZZ dans le corps de texte) hypoglycémiques et boustifailleurs permanents de viandasses avariées. Autre réjouissance programmée: les accouplements ZZ/humains normaux produisent des loups-garous hurleurs de pleine lune. Ici apparait, en plus, une dimension Fantastique au récit.

Si on y ajoute une tribu d'ados en pré-rupture parentale, aux pseudos décapants: 42-Crew, Trafic, Mirabelle et Something More; un andro du nom de OFF et son chat-walkman Tomcat; on peut entre-apercevoir graphiquement les personnages de Druillet dans "La Nuit".

Bref, tout cela parait hétéroclite (et encore, attendez la suite..!); cà l'est, et donne au premier tiers du roman des passages hallucinés. Par exemple les repas familiaux à haute teneur alcoolique valent le détour.

2_Uchronie:
Joël Houssin aime le Zep. Cela se sent quand il l'évoque. Sur le sujet il a les mots qui brillent, et je le comprend et en redemande.
Et là, pour se faire mal il imagine qu'il n'a JAMAIS EXISTE.
Upercut maousse-costaud dans ma culture rock. Sans le Zep, ma passion n'est rien sinon une outre vide.

Le Dirigeable de plomb n'a jamais pris son envol. Sans lui Houssin nous montre le désert musical ambiant. Il nous fait rencontrer néanmoins un Jimmy Page (guitariste emblématique du groupe) qui se contrefout d'une gratte (d'autant plus si électrique), se complait dans la calme peinture (l'auteur décrit une toile représentant un vieuxvieuxtrèsvieux se coltinant des fagots sur les endosses), attache néanmoins quelque intérêt au coté sombre via Crowley (comme Page le fit dans la réalité).
Led Zep est mort, rendez nous le..!
Celà sera le sujet des voyages dans le temps.


3_Voyages dans le temps. le vecteur de transfert est une Buick Electra made in 50's dont l'auto-radio diffuse les bootlegs du Zep (disques pirates, enregistrements souvent amateurs de concerts rock) en versions live intégrales.
Si vous demandez, par exemple, le Long Beach Arena du 27 juin 1972 (J'ai piqué la date sur la pochette du magnifique "How The West Was Won"), vous voilà dans la queue devant la salle de spectacle, quelques minutes avant le show.
Enfin quoi le rêve du Zeppelinomaniac, Bongu..!

4_Le cyberpunk:
Houssin va faire voyager ses héros déjantés dans le temps, de concerts en concerts; usera de paradoxes temporels à la sauce cyberpunk.
Et là çà se gâte. On ne rit plus. J'hermétise.
Le language informatique, les machins ram, rom, DD, virus gluant, bombe virtuelle et j'en passe m'éloigne du récit. Cà dure longtemps, mais j'aurais bien ri à ne rien comprendre.

Bref, si vous n'aimez pas le Zep. Si vous n'aimez pas le cyberpunk. Si vous n'avez rien compris à cette chronique, ce n'est pas grave. A défaut de vous convaincre d'écouter vroooooooombir le Dirigeable et de vous plonger dans ce Houssin, j'aurais bien ri à écrire cette chronique.

Et puis, parce que, chronique terminée, je vais écouter une nouvelle fois à l'arrache-tympans stéréophonique l'opus 4 du groupe, "Black Dog" et "Rock'n'roll" billes en tête, en regardant la couverture fort réussie de ce "Temps du twist" et en rêvant que cette Buick est en bas dans le garage et m'attend.

Allez, je vous enverrai des photos dédicacées par John Bonham..!
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Un petit livre bien sympa un tiers SF/anticipation historique, un tiers policier/Big Brother un tiers « club des cinq » Dagobert en moins mais un chat en plus et la fraîcheur des kids. Une petite bande de potes liée par la musique et notamment Led Zep qui assurera la trame de la narration Tout converge vers Led Zep sauf que Led Zep a-t-il existé et si oui dans quel univers ?
Un livre qui convient aux vieux hards rockers et aussi aux vieux babas cools, nostalgiques des années 70 et à tous ceux curieux de cette époque « mythique » de créativité musicale mais pas seulement.

Un geek bidouilleur, un Loup-garou, un philosophe pochard, un teen-ager pochard et puceau en émoi et quête de sexe (Wanna whole lotta love and Keep it coolin', baby...), une meuf pas farouche et pas sotte du tout quoique vénale, voilà pour le club ainsi qu'un faux frère boot et son matou et une midinette.
Et à l'assaut du temps, des univers parallèles ou pas et des salles de concert des seventies.

Pas facile d'acheter son billet sans savoir qui va dynamiter la salle !

Un ton qui convient bien aux jeunes personnages tournure très désinvolte et potache pour les jeux de mots, frérot (dont cet exemple ci avant) et humour au ras des pâquerettes (cela m'a rappelé « Sans parler du chien » de Connie Willis voir « Black out » pour le thème du voyage réparateur de failles temporelles, les errements spatio-temporels des personnages et pour la narration un peu fofolle, badine style british normal on passe quand même un peu de temps dans le London des seventies.)

Un thème de voyage dans le temps qui n'est pas innovant en soi mais il y a quelques bonnes idées et un mélange de genres : le bidouillage informatique avec un drôle de jokari, une limousine et un switcher Led Zep, du fantastique avec un loup garou, gâlou folklorique à la Seignolle, du hard avec une Lolita poivrée, du sociétal avec une communauté de AA qui ferait honte à Bukowski, une trame policière avec privé pour bookmakers à la Leo Malet et un fil rouge le hard rock 70 pour « les nuls » (On oubliera « In-A-Gadda-Da-Vida » susurrée par Iron Butterfly pas vraiment hard rock mais bien d'époque )


Dommage que Roussin n'ait pas imaginé sur une scène galactique en quadriphonie Led Zep, Iggy and the stooges, Deep Purple et AC/DC
avec éventuellement comme guest star les Who, Suzi Quatro, Black Sabbath, Cooper, Slade, Sex Pistol... et bien d'autres mais sans Chantal Goya
Rassurez vous et je dis ça sans dévoiler me semble-t-il, la fin de l'intrigue, Led Zep a bien existé si si !
Pour vous en convaincre écouter Led Zeppelin I: « Good Times Bad Times » enchaînez avec « Dazed and Confused » Passez au II avec « Whole Lotta Love » au III: « Immigrant Song » au IV: « Black Dog »
Un nectar de hard !
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Dans ce roman , on trouve beaucoup de sous genre de la science fiction. Cela commençe dans un monde post apo ou on fait connaissance avec une bande de jeunes. Qui ensuite suite à un concours de circonstance , se retrouvent dans les années 70 ou ils suivent les concert de LED Zepplin. Comme dans
beaucoup de voyage dans le temps , il va y avoir beaucoup de paradoxe temporel. Jusque là le roman me plaisait mais , j'ai étais quelque peu déçu par la fin.
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La lecture a été assez difficile par l'ambiance glauque du roman : des personnages qui consomment alcool et drogue sans cesse, un langage "fleuri", haut en couleur. et surtout un héros qui ne pense qu'à une chose, perdre sa virginité. Il réfléchit parfois à autre chose mais faut dire ce qui est c'est assez rare.

Une fois qu'on a réussi à se plonger dans le roman, ça va mieux. J'aime bien les personnages, surtout Orlando qui est énigmatique. C'est un loup-garou, fruit de l'union d'une femme "saine" et d'un zombi, qui a réussi à éviter d'être emprisonné et surveillé par l'Eglise de la Rédemption (LA grande autorité du XXIe siècle). Il est très riche, généreux, et assez ambigu en ce qui concerne certains de ses gouts ...

Le roman fait de nombreuses références au groupe Led Zeppelin. C'est assez sympathique et m'a donné envie d'aller écouter un peu ce qu'ils faisaient. Je ne connaissais que de nom, j'avoue. Pas mal de références musicales dans ce roman donc.

Le coté voyage dans le temps amène à se pencher sur les théories des univers paralleles, des paradoxes temporels mais j'avoue avoir un peu de mal avec le charabia scientifique qui conduit au dénouement. Globalement la fin me laisse sur ma faim... La conclusion (surtout en ce qui concerne Orlando d'ailleurs) me laisse un peu insatisfaite et j'ai l'impression que le roman ne répond pas à toutes les questions qui l'a posées (notamment le cadavre de la fête foraine mais aussi Orlando).
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Il y a bien logntemps, j'avais lu ce formidablement nawakesque bouquin qui nous narre les aventures d'un adolescent dans un monde en déliquescence, qui se retrouve projeté dans un Londres des seventies aux dates des concerts de Led Zep. Quand même, Led Zep, la classe, quoi. Sauf que Led Zep n'est pas là. Mais le côté nawak est bel et bien là. Entre le loup-garrou séducteur, les tentatives d'effraction mentale vues avec un côté cyberpunk d'opérette, et les décorporations à la recherche d'un androïde se baladant dans le temps avec l'apocalypse (Je sais qu'un chat électronique ne devrait pas être considéré comme l'apocalypse, mais quand même, il est sacrément malin, et encore plus méchant.) sur son épaule, il y a de quoi.Ca n'est néanmoins pas un mauvais bouquin, même si j'ai eu un avis plus nuancé cette fois que lors de la première lecture. En effet, la première fois, j'étais soufflé par la puissance du son du rock'n'roll. Bon, cette fois, les solos rageurs qui ne sont pas là n'ont pas eu l'occasion de me dévaster la tête, et j'ai mieux compris la construction du roman, un peu bancalisée par le duo pas comique formé par Antonin, le gentil petit gros acnéique et sympa, et ce fichu loup-garou dont j'ai oublié le nom, au charisme puissament rock'n'roll, aux interventions toujours héroïques, mais pas trop réel.Ca reste néanmoins une lecture sympatique, quoique plutôt bizarre.
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