Dans les
silos, pas d'ascenseurs, juste un escalier tout juste assez large, accroché à son pilier central.
Passer d'un niveau à l'autre est une aventure, un voyage, une expédition que l'on ne peut pas réaliser sans un minimum de préparation.
Un ascenseur représente une facilité qu'il n'est pas question de donner aux habitants-survivants.
Ils ne doivent pas trop se voir, se croiser, échanger surtout.
Les couleurs spécifiques de leurs combinaisons de travail sont aussi un frein à l'échange de connaissances, elles contribuent à entretenir une méfiance générale envers celui qui n'a pas la bonne couleur, celui qui vient d'un autre palier.
Tout est voulu, calculé, prévu, pas de place à l'improvisation.
L'apocalypse s'est déchaînée, mais les règles sociétales totalitaires sont en vigueur.
Silo Origines, fait faire au lecteur un va et vient incessant entre les
Silos, l'avant et l'après apocalypse.
Les questions soulevées dans le premier tome trouvent leurs réponses dans des chapitres dédiés à certains protagonistes vus dans le premier tome et d'autres dont on découvre l'importance capitale dans l'histoire de la création et du devenir de ces mondes clos et isolés.
Ma plongée n'est pas fini, mais bien accrochée à l'histoire je vais passer au troisième tome avec plaisir.
Certes ce n'est pas comme annoncé par certains, le roman de sciences fiction de la décennie.
Mais c'est un excellent roman, un monde entier contenu dans trois petits tomes....