AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,46

sur 1866 notes
5
37 avis
4
13 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Au début des misérables, chaque chapitre nous donne envie d'aller plus loin dans notre lecture, puis passé un certain temps de lecture, c'est chaque pages qui nous pousse à continuer à lire, parce qu'elle renferme des personnages fascinants mais aussi tout un monde avec ses mécanisme, on devient soit même explorateur d'un univers, on est happée par cette histoire de malheurs et d'espoir.
Dans les trois cents dernières pages, c'est à dire, la fin du roman, c'est chaque phrase qui est géniale, on imagine derrière les mots d' Hugo toute une réalité déterrée, on voyage dans une époque qui est la France d'autrefois, on vit avec les personnages, on veut croire en l'espoir dans monde misérable, ce roman est tout simplement le seul à m'avoir autant pris dans son jeu, plus immersif que n'importe quel film, ou jeux vidéo, plus pertinent que n'importe quel essais sur ce chapitre de l'histoire ( d'ailleurs on peut voir des historiens reprendre des passages du livre, notamment pour insurrections, et représentatif de l'état du pays à cette époque et de l'esprit de l'auteur.
Je ne connais aucun superlatif pouvant convenir à ce titre, les misérables est un miracle de la littérature, sa trame est un ouragan qui vous emporte dans les méandres de la France d'autrefois. Lisez le, relisez-le, car il n'y a pas dix romans aussi bons, toutes cultures et toutes époques confondues.
Commenter  J’apprécie          71
Victor Hugo est un géant ! et Les Misérables est son oeuvre la plus grandiose ! A chaque page l'intelligence se mêle à la poésie, la puissance à la douceur, l'amour de la vie à l'érudition ! On se prend à aimer Fantine, Jean Valjean, Cosette, Marius comme s'il étaient des nôtres, et à craindre Javert et les Thénardier comme la peste. On aime ce XIX° siècle si proche et pourtant encore marqué par l'ancien régime, si novateur et si terrible pour le peuple.
C'est un bonheur ininterrompu de lecture qui permet de dévorer sans s'en rendre compte les 900 pages de ce premier tome.
Commenter  J’apprécie          70
(critique sur l'entièreté des Misérables :)

Quelques larmes roulent alors que je termine les dernières pages. Ce n'est certes pas les premières qui affluent depuis le début de ma lecture, tant de fois mon oeil s'est humidifié pour ces misères et ces misérables ! Que dire ? Répétez encore des éloges au grand Victor Hugo ? Oui... que faire d'autre ?
Ses personnages sont si vivants, poignants, presque palpables, silhouettes d'une époque et de désirs dont l'ombre nous couvre parfois. Fantine et ses rêves écrasés ; Jean Valjean, sa pureté croissante, sa générosité, sa tendresse, son dévouement, ses sacrifices, forçat devenant fort saint ; Cosette, papillon fragile dont les ailes abîmées se régénèrent ; Gavroche, gamin attachant au malheur guilleret, tendrement insolent ; Javert et sa juste droiture aux bords trop affûtés ; Thénardier qui nage dans la boue au lieu de tenter d'en sortir, sa femme qui s'y complais, et ses filles, Azelma et Eponine, qui subissent maintenues dans le cycle de la misère ; Marius et son esprit flottant dans la brume de ses chimères, ses rêves, et ses devoirs contradictoires ; Monseigneur Bienvenu, qui ouvre ce roman-fleuve de sa clarté et ne cesse de l'éclairer ; et Courfeyrac et ses amis idéalistes à leurs manières, Fauchelevent, Gillenormand, Patron-Minette, une portière, une bonne soeur, et tant d'autres apparitions de rayons et d'ombres...
Son écriture est si fine, d'une justesse poétique jusque dans les égouts ; on ressent, on observe, on entend, on saisit la complexité de chaque chose et son atmosphère. La misère sous toutes ses formes parle d'avant et reflète maintenant. Victor Hugo peint son siècle, dissémine ses idées du Progrès, d'amour, agrémente de réflexions toujours intéressantes aujourd'hui, décrit L Histoire, décrit, décrit (un peu trop longuement, j'ai lu la version intégrale d'une vieille édition de 1950, la bataille de Waterloo, le couvent du Petit-Picpus m'ont presque lassé), et décrit des histoires, des drames et des espoirs, et une flopée d'autres choses qui passent dans les mailles de ma pensée.

Sur ce, après des semaines (cinq ?) passées avec les Misérables, je vais clore ce ressenti mis en mots à propos de ce fameux roman. N'ayez pas peur de ce pavé, c'est comme un énorme gâteau délicieux... on le dévore à son rythme, et chaque bouchée conserve son excellence.

Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.

Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.
...
Commenter  J’apprécie          60
Que dire de cette partie ? de la beauté de l'amour naissant entre Cosette et Marius, des images symboliques innombrables lors de la barricade, de Gavroche, ce gamin des rues de Paris ? En vrai, il n'y a pas assez de mots. Il faut lire et l'avoir lu pour comprendre de ces moments où l'adrénaline est monté, et où les larmes ont failli sortir.

Les Misérables, c'est une épopée, où beaucoup de choses sont discutées. Trop peut-être, je ne serais pas le dire, c'est évident que sur ces 1800 pages, des longueurs sont présentes. Mais au final, que retenir de ce récit ? C'est une question qui m'a un temps travaillé. S'il y en avait une, la leçon serait qu'il faut avoir foi en l'humanité et sa résilience. le roman est un message d'espoir. Malgré tous les malheurs pouvant nous arriver, on essaiera toujours de s'en sortir. Hugo rend hommage à tous ces gens oubliés, petits dans l'échelle sociale, mais grands dans leur âme. le livre est évidemment rempli d'images symboliques, il y en a tellement qu'une critique ne suffirait pas. D'ailleurs, une seconde lecture est peut-être nécessaire pour mieux les appréhender. Ce qui est sûr, c'est que cela restera un livre gravé dans ma mémoire.

Lien : https://www.babelio.com/ajou..
Commenter  J’apprécie          60
Deuxième partie du chef d'oeuvre de Victor Hugo.
J'ai presque envie de faire la même critique que pour le premier tome : waouwwwwww ! Mais quelle histoire ! Je manque de superlatifs pour faire cette critique.
Le guet-apens de la masure Gorbeau, le "Demandez Javert, c'est mon nom."
Le panache du petit Gavroche.
L'ambivalence d'Eponine.
L'amour entre Marius et Cosette, cet amour décrit divinement, comme un printemps, comme une naissance.
L'amour de Jean Valjean pour Cosette, cet amour paternel inaltérable, incommensurable, cet amour qui sacrifierait tout.
Les barricades, les égouts.

Un gros reproche sur les notes de bas de page dans l'édition de Guy Rosa et Nicole Savy : régulièrement, les notes spoilent la suite !!! Mais quelle horreur !

Et un seul petit reproche à l'encontre de Victor Hugo : au milieu de ce tome, les digressions sont trop nombreuses et trop fréquentes (Louis Philippe, l'argot, les barricades de 1848, l'histoire des égouts de Paris...) et ne laissent pas suffisamment de place à l'histoire. Il en ressort une longueur un peu pesante, surtout après cette fin de 1er tome et ce début du second grandioses !

Mais globalement, c'est sublime. le style est sublime. Les personnages sont incroyables de profondeur, de détails, leurs tourments intérieurs (Javert, Jean Valjean, Marius) sont tellement bien dépeints, dans une écriture tumultueuse, orageuse, tourbillonnante. Hugo ménage ses rebondissements, balade littéralement son lecteur, l'embarque dans l'ambiance révoltée du XIXème siècle.

PUISSANT ET MAGISTRAL !
Commenter  J’apprécie          62
Tome charnière de l'oeuvre avec l'arrivée de nouveaux personnages tel Marius.
Aborder une passante seule ou accompagnée, dans un parc, n'a jamais été quelque chose de facile pour un jeune homme.
Marius en a fait la douloureuse expérience.
J'ai eu en mémoire la chanson de Brassens que je préfère: les passantes sur un poème d'Antoine Pol.
Cosette était davantage qu'une passante, Dieu merci !


Commenter  J’apprécie          60
Hugo m'a toujours conquise, que ce soit avec ses poèmes, Notre-Dame de Paris ou encore le dernier jour d'un condamné. Je souhaitais m'attaquer à ce monument des Misérables mais j'appréhendais également sans pouvoir mettre de mots sur ce sentiment. Mon cousin a lu cet ouvrage et m'en a parlé avec beaucoup d'enthousiasme et cela m'a convaincue de m'y mettre.
L'ouvrage démarrait par l'histoire de Monseigneur Bienvenue, personnage inconnu de moi jusqu'alors. Son rôle est pourtant très important, car c'est lui qui donnera à Jean Valjean la graine qui donnera toute sa splendeur à sa personnalité. On découvre l'histoire de Jean Valjean, ce forçat condamné pour avoir volé une pomme afin de nourrir sa famille puis pour avoir tenté de s'échapper. Cet homme, déçu de la vie reprend un droit chemin grâce à la bienveillance de Monseigneur Bienvenue. Il devient ensuite maire de la ville de Montrouge et décide d'aider les gens pour racheter son âme.

Nous rencontrons ensuite Fantine cette innocente et attachante jeune femme abandonnée par son promis, enceinte elle est obligée de fuir. Elle décida alors de donner aux bons soins des Thénardiers sa petite Cosette. Ce couple abject détruirons Fantine par leur avidité.

Je ne poursuivrais pas le résumé pour vous laisser découvrir ce chef-d'oeuvre.

Hugo fait une dénonciation sociale très important de l'époque, des caractères et de la politique. Il condamne le traitements du peuple. La religion, sa place et son importance est également très exploitée et les réflexions nous poussent à nous interroger nous-même.

Pour l'auteur tout est sujet à approfondissement, il utilise les personnages à ses propres fins. Par exemple, il utilise une vague relation entre Thénardier et le père de Marius pour parler de Waterloo, bataille qu'il arrive à nous dépeindre avec tant de justesse que l'on s'y croirait et plus improbable dans mon cas, on s'y interesse!

Les personnages sont puissants, notamment Javert pour qui la description de ses origines et de sa mentalité est extrêmement forte.

Dans chacun de ses personnages on retrouve, le génie de Hugo dénonciateur de son temps, puissant dans le choix de ses mots et ses descriptions. Aucun personnage n'est manichéen et nous pouvons nous attacher à tous les personnages.

Enfin les relations entre les personnages sont toutes aussi fortes, la relation de Cosette et Jean Valjean est sublime, on y retrouve tout l'amour et la difficulté de cet amour paternel d'un père pour sa fille, qui résonne d'ailleurs particulièrement quand on pense à la vie de l'auteur.

Un ouvrage fort, un véritable coup de coeur qui classe définitivement Hugo dans mes auteurs préférés et Les Misérables sur le podium de mes ouvrages préférés.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
Commenter  J’apprécie          62
Je ne vais pas et je ne peux pas faire la critique de l'oeuvre de Victor Hugo « Les Misérables ».
C'est un chef d'oeuvre, point. Une oeuvre intemporelle ! Tout y est, amour, passion, haine, complot, vengeance, mort, guerre, convoitise, prison, bagne etc.…
C'est un livre que j'ai lu il y a bien longtemps, mais, aujourd'hui encore il est étudié, analysé, joué, adapté…

Bonne lecture à vous
Commenter  J’apprécie          50
Le deuxième tome de cette édition se déroule entièrement à Paris, ville qui paraît ici être un village tant les mêmes personnages ne cessent de s'y rencontrer par hasard. Mais, hormis ce détail, impossible de ne pas se laisser emporter par l'histoire, très maîtrisée. Victor Hugo sait émouvoir son lecteur, le prendre au piège, distiller les informations… Il a l'art de créer des scènes inoubliables, comme celle de la mort de Gavroche (mais ce n'est qu'un exemple parmi tellement d'autres) et des rebondissements surprenants (parfois même un peu trop). Ses héros tellement humains ne peuvent laisser indifférent, au point que l'on supporte les digressions et les généralités qui alourdissent le style de l'auteur.

Même si leur lecture se mérite, Les Misérables sont indéniablement un de ces chefs d'oeuvre de la littérature française, qui marquent notre imaginaire et notre culture. Une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          50
S'attaquer - le terme est justifié - à ce monument de la littérature française n'est pas si simple. Ce n'est pas une comptine pour enfants. J'en avais lu quelques extraits lors de mon enfance et n'avais retenu qu'une lutte entre classes sociales: des gentils pauvres, des méchants pauvres, des gentils riches et des méchants riches.
Un peu réducteur…

Le livre est fleuve. Il se mérite, mais quelle récompense.
Il faut se lancer et se plonger, en profondeur et sans relâche, dans Les Misérables pour découvrir au premier abord un univers d'ombres et de lumières, un monde fait du bien et du mal incarnés. Mais au fil du récit ce monde binaire s'estompe, se brouille et se transcende. Au profit de l'amour et de la grandeur d'âme. La rédemption. Telle est la foi du Victor Hugo profondément chrétien.

Hugo nous expose tout à la fois:
- une galerie de portraits extraordinaire de détails et de précision, montrant les vices et vertus de chacun: l'adorable évêque, Monseigneur Bienvenu, Jean Valjean, le forçat, Fantine, la pauvresse, les Thénardier, les hideux, Cosette, Marius…
- une peinture du Paris du début du XIXème siècle, de ses faubourgs, et de ses moeurs à la fois
- une trame de fond politique et historique, la Restauration et l'Empire
- une intrigue à couper le souffle, préfigurant le thriller et le polar
- et surtout une pensée romantique et humaniste
Quelle imagination et quelle force dans cette imagination!

Hugo est minutieux dans tous ses arguments politiques et philosophiques: il pèse, il équilibre. « Peu de lumière, beaucoup de bruit. »
Il fait montre pratiquement à chaque page d'un sens incomparable de la formule:
- « eux (ses chanoines et vicaires) étaient finis, lui (Monseigneur Bienvenu) était achevé ». Six mots, tout est dit.
- « C'est une chose assez hideuse que le succès. Sa fausse ressemblance avec le mérite trompe les hommes».

Les Misérables, c'est un tout, énorme et prodigieux: une fresque romanesque, un roman d'amour, un récit historique, un essai politique, une oeuvre philosophique. Il faut prendre le temps de savourer ces beaux livres…même les digressions qui nous font mieux toucher l'air du temps du début du XIXème siècle.
Il m'est arrivé très souvent, voire systématiquement à chaque chapitre de relire quelques phrases tant elles condensaient parfaitement leur objectif soit de description soit de réflexion.

Un chef d'oeuvre monumental profondément humaniste.
Un plaidoyer pour l'éducation de la jeunesse, le savoir, les connaissances, la science.
« Réveil de conscience, c'est grandeur d'âme ».
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (11105) Voir plus



Quiz Voir plus

Victor Hugo (niveau facile)

Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?

Les Misérables
Notre-Dame de Paris
Germinal
Les Contemplations

10 questions
1238 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur ce livre

{* *}