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Hanté par ses fantômes, le récit singulier d'une femme partie sur le front pendant la guerre de Sécession.

Jeune femme physiquement forte et pleine de ruse, avide de voyager et fine gâchette, Constance a laissé son cher époux, son doux ami Bartholomew, pendant la guerre de Sécession ; elle est devenue le soldat Ash Thompson, et a quitté leur bonheur et leur ferme dans l'Indiana pour aller combattre aux côtés des Bleus.

«J'étais forte, lui pas, ce fut donc moi qui partis au combat pour défendre la République. Je franchis la frontière, quittant l'Indiana pour l'Ohio. Vingt dollars, deux sandwiches au petit salé, accompagnés de biscuits, de corned-beef, de six pommes flétries, de sous-vêtements propres et aussi d'une couverture. Il y avait de la chaleur dans l'air donc je me mis en marche en bras de chemise, le chapeau bien enfoncé sur les yeux. Je n'étais pas la seule à chercher à m'engager et au bout d'un moment, nous étions toute une troupe. Les fermiers nous acclamaient au passage. Nous donnaient à manger. Leur meilleure place à l'ombre pour nous reposer. Ils jouaient pour nous de leurs violons : enfin tout ce que vous avez entendu dire sur les commencements, même si un an déjà avait passé depuis Fort Sumter, et que la première bataille de Bull Run avait eu lieu, que Shiloh avait emporté son lot d'âmes, et que c'en était fini des commencements, et pour de bon.»

Montée au sommet d'un arbre pour offrir sa veste à une jeune fille dont la chemise est déchirée, elle gagne le surnom de Gallant Ash, et réussit à dissimuler son identité réelle, en dépit des doutes de quelques-uns, et malgré la reconnaissance innée et immédiate de sa singularité par les rares autres femmes combattantes croisées au combat.

Racontant son aventure à Bartholomew dans ses lettres, en conversation intérieure permanente avec le fantôme de sa mère disparue, cette jeune femme puissante est jetée dans un univers broyé par la guerre, découvre l'enfer du champ de bataille, les terres transformées en mers funestes dépouillées et calcinées, et va éprouver tout ce qui meurt au départ et au retour de la guerre, au milieu des cadavres, des ossements et des âmes des disparus.

«Ma mère avait fait un voyage en train une fois et je lui avais dit que je voulais voyager comme elle. Filer à travers la campagne, flotter le long de ses eaux infinies en bateau. Je voulais, lui disais-je, m'allonger sous les étoiles et humer l'odeur d'autres brises. Boire à d'autres sources, éprouver d'autres chaleurs. Me tenir debout avec mes camarades sur les ruines d'antan. Aller en avant avec un millier d'autres. Planter le talon, durcir mon regard et ne pas m'enfuir.»

Finalement, le sens de ce récit d'une intensité rare, raconté par une Constance hantée par des rêves de séparation d'avec sa mère et son mari, par l'idée d'un retour impossible et de la fin du monde, par l'histoire de sa mère et par des souvenirs lourds qu'on devine peu à peu, ne sera révélé qu'à son retour dans l'Indiana.

«La terre sous mon corps semblait lourde. Comme si elle pouvait se mettre à chuchoter. Chuchoter quelque secret. Je m'endormis et rêvai que le monde était arrivé à sa fin.»

Retrouvez cette note de lecture sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2015/10/14/note-de-lecture-neverhome-laird-hunt/
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N°983– Novembre 2015

NEVERHOMELaird HUNT - Actes sud.
Traduit de l'américain par Anne-Laure Tissut.

Nous sommes pendant la guerre de Sécession aux États-Unis et Constance, habite avec son mari Bartholomew dans une ferme de L'Illinois où ils vivent ensemble un bonheur tranquille. Cette guerre réclame la présence sous les armes de cet homme, faible de constitution et qui n'a vraiment rien d'un soldat. Parce qu'elle est dotée d'une forte stature, qu'elle n'a peur de rien, qu'elle sait tirer au fusil, elle se travestit en homme, revêt la tunique bleue de l'armée du Nord et part sous le nom de Ash Thompson. Cette femme est présentée comme un être robuste et son mari comme quelqu'un de fragile.

C'est là une décision qu'elle prend pour remplacer Bartholomew qu'elle aime à la folie. Elle va donner le change dans cet univers de combattants masculins, acquiert même le surnom de « Gallant Ash », Ash le galant, pour avoir donné sa veste à une jeune fille dont le corsage était déchiré, va rencontrer le fantôme de sa mère morte avec qui elle entretient une conversation permanente et intime, gagnera l'estime de tous ces hommes, souvent des soudards, qu'elle surpasse largement en valeur humaine et en qualités militaires, mais toujours en tant « qu'homme ». Elle se révèle en effet être un excellent « soldat », rusé et courageux et sa bravoure va même jusqu'à être connue dans le camp d'en face où on sifflote « La ballade de Galland Ash ». Tout au long du récit, elle va raconter à son mari resté à la ferme, dans des lettres, son épopée guerrière avec ses scènes de combat et ses drames.

Dans les armées de cette époque, il y a toujours eu des femmes qui suivaient les régiments dont elles assuraient l'intendance comme cantinières ou blanchisseuses. Ici, c'est différent et j'avoue que, au début, je n'ai pas tellement cru à cette mascarade d'une femme qui se fait passer pour un homme et combat sous l'uniforme pendant cette guerre civile sans que personne ne s'en aperçoive. Compte tenu des circonstances, on ne devait pas être très regardant sur la procédure d'incorporation, particulièrement sur la visite médicale, et tout engagement était bon à prendre. Pourtant, il semblerait que selon les recherches effectuées, d'autres femmes firent cette guerre, déguisées en hommes. le roman indique en effet que Constance en rencontre quelques-unes. Pourtant cette situation n'était pas vraiment idyllique et il fallait que ces femmes soient effectivement solides parce que non seulement elles affrontaient les balles, la faim, la peur, mais quand elles étaient découvertes, quand leur subterfuges était dévoilé, elles étaient lourdement punies comme ce roman le révèle. On accuse en effet Constance d'être une espionne, on l'emprisonne, on l'humilie par des corvées dégradantes et on menace même de la pendre. Ce livre est donc un hommage qui leur est rendu d'autant que l'histoire, les hommes, ont cherché à effacer ces actions individuelles dans la mémoire collective. Après tout, même si la guerre est traditionnellement une affaire d'hommes, dans tous le conflits les femmes ont su prendre leur part en luttant pour leurs convictions.

J'ai lu ce roman comme une épopée mais aussi comme une formidable histoire d'amour de cette femme pour son mari. Non seulement elle le remplace dans ce conflit, risque sa vie dans cette lutte fratricide, mais cet acte héroïque n'est pas une fuite puisqu'elle entretient avec lui une correspondance suivie et lui renouvelle à chaque fois son attachement et son amour.
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Choisi pour valider l'Indiana dans mon tour des States, ce livre a été une très belle découverte ! Nous suivons l'histoire d'une femme, au temps de la Guerre de sécession. Afin de préserver son mari, elle décide de se faire passer pour homme et de s'enrôler. Ce livre est habité par les balles, les tranchées, l'horreur... le quotidien d'une troupe, avec son lot de pertes, de craintes, de peurs... Mais il est aussi habité de belles rencontres, de questionnements importants, d'amitié et d'amour, bien qu'il ne se termine pas joyeusement... Et c'est ça aussi qui m'a plus. Une très bonne lecture, mais surtout, une belle découverte.
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Etats-Unis, la guerre de Sécession fait rage. Constance, fermière dans l'Indiana, s'engage travestie en homme dans les troupes nordistes. N'écoutant que son courage et ses convictions, elle participe aux batailles et côtoie l'horreur. Son amour pour son mari et les souvenirs de son enfance l'aident à tenir. Il ne lui restera ensuite qu'à revenir chez elle. Mais à quel prix ?
Ces confessions sont émouvantes. C'est un roman qui nous parle de la difficulté de retourner à une vie normale après avoir vécu la guerre. Son originalité est de donner la parole à une oubliée de l'histoire. Environ quatre cent femmes, blanches et noires, ont participé à la guerre de Sécession. Elles ont occupé différents postes parfois au grand jour, parfois en secret. Certaines ont publié leurs mémoires. L'auteur s'en est inspiré pour créer le personnage de Constance dont la simplicité et l'humilité touchent au coeur.
Neverhome est un magnifique texte, écrit avec une touche de « nature writing » et raconté avec subtilité et pudeur.
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Faisant ma première rentrée littéraire, j'ai voulu continuer mon cheminement malgré une précédente déception. Je me suis tournée vers un auteur étranger publié aux Editions Actes Sud.

Je viens juste de refermer ce roman et je ne sais absolument pas quoi en penser… Est-ce parce que je n'ai pas fait d'étude littéraire que je ne sais comment analyser ce roman?

Le livre ne fait que 260 pages – c'est donc très court – et pourtant j'ai l'impression d'être épuisée moralement et presque physiquement comme l'héroïne de cette histoire.

Laird Hunt nous conte ici l'histoire d'une jeune femme, Constance, qui se travestit en homme afin de remplacer son mari et partir combattre les confédérés pendant la guerre de Sécession.
Après avoir refermé le livre, j'ignore encore vraiment la véritable raison qui l'a poussé à partir. Pour moi il y a forcément plus qu'un mari trop fragile pour l'encourager à partir.

Le roman est écrit à la première personne du singulier ce qui m'a donné l'impression de lire les mémoires de Constance. Mais au lieu de m'identifier au personnage comme l'utilisation du « je » le voudrait, je suis restée très en retrait car je n'arrivais pas à comprendre le caractère et les motivations de Constance ou de Galant Ash.

Constance nous livre ses pensées de manière très erratiques ce qui conduit parfois a un manque cruel de fluidité dans le récit. Elle narre ce qu'elle vit au quotidien de la guerre, les horreurs et les massacres. Mais c'est avant tout un voyage initiatique que le personnage a ressenti le besoin de faire. Elle avait ce besoin de s'éloigner de chez elle et de voir le monde ce que la guerre lui a permis. C'était pour moi un prétexte afin de fuir sa ferme, là où son mari qu'elle aime pourtant de tout son être l'attendait mais là où la famille qu'elle aurait voulu avoir n'a jamais pu se construire.
Constance n'est pas morte pendant la guerre, mais cette dernière la détruite mentalement. C'est en tout cas l'impression qu'elle m'a donné à chaque fois qu'elle parlait à sa mère ou au cours de son voyage de retour. Ce n'est plus Bartholomew, son mari qui est fragile mais elle qui l'est devenue par la force des choses.

Je ne sais pas si Laird Hunt s'est basé sur des faits réels mais j'imagine qu'il a dû arriver pendant la guerre de Sécession ou les autres guerre, que les femmes se travestissent. Malheureusement je n'ai pas vraiment ressenti ce coté historique vérité.

L'héroïne parcours des kilomètres et des kilomètres à pieds pour rentrer chez elle et j'ai eu l'impression de les faire avec elle tellement le rythme fait défaut au roman. Ma lecture a été d'autant plus pénible que j'ai trainé sur plusieurs jours ce petit livre comme un poids pesant sur mes épaules.

A nouveau, je suis loin d'être convaincue par les sorties de la rentrée littéraire 2015.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Un fait peu connu : des femmes se sont enrôlées dans les rangs de l'armée de l'Union lors de la guerre de Sécession. C'est ce que raconte bellement Laird Hunt dans ce roman avec une narration au je (Constance Thompson), celle qui laisse son mari s'occuper de la ferme pendant qu'elle court les champs de bataille, arme au poing. C'est très bien écrit, cru par moments, mais d'une beauté à couper le souffle.
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Il fallait défendre l'Union et l'on fit appel à la conscription. Pour la ferme Thompson, dans l'Indiana, c'est Constance qui part laissant son mari, Bartholomew, garder la maison. Lui sait danser, bien et sur un tonneau même, cultiver les zinnias aussi et les offrir. Constance est forte, ne recule pas et n'a peur de (presque) rien. Elle franchit donc la frontière de l'Ohio, habillée en homme.
Seulement cette guerre fratricide n'a rien de commun avec ce qu'elle connaît et puis la promiscuité avec des hommes n'a rien de particulièrement passionnant.
D'un acte de bravoure en faveur d'une jeune fille elle sera appelée Gallant Ash, qui lui vaudra une chanson et être connue (et reconnue) un peu partout.
Alors, de batailles en batailles, de rencontres en rencontres, de péripéties en péripéties à marcher en s'enfonçant jusqu'au genou dans les corps de combattants morts ou mourants, la noirceur de cette galère lui fera revenir sur sa vie qu'elle nous fait découvrir au fur et à mesure des chapitres. de sa rencontre avec Bartholomew, sa jeunesse, sa mère, la ferme, ses joies et ses peines...

Pour ma part je n'ai jamais lu un livre de ce style racontant cette guerre sous la plume d'une femme. Car Hunt écrit à la première personne, ce qui amène le lecteur à découvrir, même avec la force de cette femme, sa certitude dans l'adversité qui la fera chanceler bien des fois, se relever pour mieux retomber quitte à frôler la folie, voire se demander où elle est et avec qui elle est, combien ténue est la rupture entre le réel et l'irréel. On s'y perd comme je m'y suis perdu, sauf que je me suis souvenu que la guerre, toute guerre, sécession ou autre ne laisse jamais un(e) individu indemne, intact(e).
Le subterfuge de son travestissement s'effondrera et entraînera d'autres déboires et aventures, d'autres rencontres, d'autres amours et d'autres trahisons.
La mort comme certitude rend les êtres plus proches et la couleur de l'uniforme s'estompe pour laisser la place à une fraternité retrouvée poussant l'un à sauver l'autre, celui qui peut encore l'être.
Alors se souviendront du nom des batailles, des lieux et des hommes, ceux qui auront, ou pas, la chance de revenir vers une adversité qu'ils ne sont pas sûrs d'appréhender encore.
Noirceur, horreur, atrocités, sauvageries réelles sont ici non seulement présentes à chaque page mais surtout telles que cette guerre en a connues.
Hunt rend un grand hommage à ces nombreuses femmes parties à la place de leurs hommes pour faire un devoir qui ne leur revenait pas, dans un accoutrement qui ne leur seyait pas mais dans une dignité à remarquer.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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En pleine guerre de Sécession, Constance Thompson quitte l'Indiana pour rejoindre les champs de bataille, à la place de son mari, Bartholomew, trop "faible" pour affronter toute cette violence "J'étais forte, lui pas, ce fut donc moi qui partit au combat pour défendre la République".
Elle se fait passer pour un homme et prend le nom de Ash Thompson. Elle prend entièrement part à la guerre, gagnant une réputation de bon tireur et un pseudo "Gallant Ash".
Au delà d'une description très réaliste de l'horreur de la guerre de Sécession, Laird Hunt dresse un très beau portrait de femme. Il n'est d'ailleurs pas à son premier coup d'essai : il avoue que les femmes sont, pour lui, une grande source d'inspiration (c'est son troisième livres écrits à travers les yeux du sexe opposé).
L'auteur a été élevé par sa grand-mère dans l'Indiana. Une femme avec des convictions de gauche qui lui a permis de voir la vie autrement "Les femmes ont cette capacité déconcertante de prendre des décisions dramatiques en un laps de temps très court, en un battement de cils".
Neverhome nous fait découvrir cette histoire peu connue de la guerre de Sécession : des femmes se sont engagées dans le conflit. Elles n'ont pas été nombreuses et pourtant : à peu près 400 femmes blanches ou noires, sudistes ou nordistes, phénomène quasiment inconnu.
Une femme, en particulier, a influencé Laird Hunt : Loretta Velasquez. Elle a combattu en tant qu'officier dans l'armée des confédérés.
L'auteur voue à ces femmes une admiration sans borne et ça se sent dans tout le livre. "Ecrire à travers leurs yeux me donne plus de liberté, plus d'imagination, je ne le vis pas comme une contrainte mais comme un souffle".
Vers la fin du livre, Ash Thompson redeviendra Constance Thompson, quittant ses pantalons pour des robes (un soulagement). Elle reviendra chez elle, auprès de son mari tant aimé. Mais la fin ne se déroulera pas comme elle l'avait tant espéré....
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Pendant la guerre de Sécession, il fut une chanson qui raconta les exploits courtois de Gallant Ash, jeune soldat de l'Union tireur d'élite qui couvrit les épaules d'une femme croisée sur le chemin qui menait son détachement au combat.

Mais Ash, comme environ 500 autres soldats est en fait une femme. Constance, épouse de fermier au caractère bien trempé a décidé que ce serait elle qui irait combattre car elle est forte, son mari, non. Tour à tour , nous la suivons, partageons sa vie sur le camp, les champs de bataille, les bains de sang...Son esprit vagabonde, elle parle à sa mère décédée, rêve de rentrer chez elle, un jour, quand elle sera prête. Telle une Pénélope partie au combat pendant qu'Ulysse attend son retour, Constance apprendra beaucoup sur elle même au cours de cette guerre.

C'est le premier roman que je lis qui se passe à cette époque, durant cette guerre, et je pense que je suis bien tombée car il est raconté du point de vue d'une femme se faisant passer pour un homme en temps de guerre (et quel soldat!), ce qui ajoute d'emblée un intérêt certain. La fiction rejoint d'ailleurs la réalité car nombreuses ont été les femmes (dans les deux camps) qui ont rejoint l'armée pour défendre leurs valeurs. Ici, Constance se lève contre l'esclavagisme, notion que sa mère lui a inculqué dès son plus jeune âge. Cependant, je regrette que ses motivations ne soient pas plus explorées.

Je me suis laissée portée par l'écriture agréable, imagée et par les descriptions historiques même si les ouvrages se passant en temps de guerre ne m'enthousiasment pas trop. Il y a tout de même pas mal d'à-côtés qui permettent de prendre du recul. J'ai apprécié que ce ne soit pas "romancé" au sens ou l'auteur ne nous épargne ni le sang, ni les charniers ni les soldats et les civils devenus fous après après subi tant d'épreuves. Aucun "côté" n'est encensé ou montré du doigt. La guerre c'est moche un point c'est tout.

Par contre, la plupart des personnages ne sont pas très développés, peut être parce que l'histoire est courte et ne se passe que du point de vue de Constance. Quant à la fin, elle est surprenante certes mais n'était pas nécessaire...

Une lecture qui change, qui est intéressante, pas trop dans le détail mais c'est suffisant.
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Etrange et sombre conte sur fond de Guerre de Sécession. Ash/Constance se situe quelque part entre Ulysse partant pour son Odyssée et Alice découvrant le pays des horreurs. Elle oscille sans cesse entre cauchemars et réalité, les deux se rejoignant bien souvent, hantée par des fantômes personnels ou rencontrés au gré de son périple. Hunt conçoit une galerie de personnages forts et abîmés par la guerre.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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