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4,32

sur 396 notes
Encore un chouette bouquin à vous proposer!
Il s'agit d'une jolie BD, avec des dessins rigolos mais aussi de trés belles représentations d'oiseaux et d'insectes, presqu'aussi beaux que sur des planches (dessinées, of course) et pas des planchas!!!
L'auteur, Simon Hureau, dans son joli petit ouvrage, nous invite à désapprendre tous les mauvais gestes que nous avons pu acquérir, toutes les mauvaises habitudes attrappées lors des pratiques mortiphères mises en place lors de l'industrialisation de l'agriculture : Sous prétexte de progrés, l'homme s'est pécipité dans un processus catastrophique dont les résultats se font lourdement sentir avec les disparitions d'insectes, l'appauvrissement des sols et l'extinction de nombreuses espèces animales dont les oiseaux.
A notre petit niveau, lorsque nous possédons un tant soit peu de terre, de quoi faire un petit jardin, cet ouvrage nous délivre une quantité de recettes, très simples, nous éduque à quelques gestes tout doux pour cultiver un petit paradis de biodiversité.
Fini le désherbage intensif, l'utilisation suicidaire des insecticides, la plantation d'arbustes qui ne servent qu'à nous filer des boutons, (thuyas)...
Avec beaucoup de pédagogie, plein d'humour, de dédramatisation sur ce que sont les bonnes pratiques de jardinage, Simon Hureau nous apprend à construire des zones d'harmonie, juste à côté de chez soi et à rechercher "l'équilibre entre le faire et le laisser-faire, entre le dompté et le sauvage, entre le désiré et l'incontrôlable, entre l'artificiel et le naturel..."
Eh oui, parfois la nature sait mieux que nous et il est parfois préférable de la laisser faire!
Les résultats sont magnifiques, la biodiversité apparaît pour votre plus grand bonheur!
Cette BD est un vrai bouquin de recettes et en plus, il est beau!
Laissez vous aller dans ce lieu magique qu'est l'Oasis!
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A la bibliothèque, j'ai emprunté la bande dessinée L'oasis de Simon Hureau.
L'auteur raconte par le menu comment il a peu à peu redonné vie à son jardin abandonné à la friche par son ancien propriétaire.
Sans connaissances particulières sur le sujet, l'auteur, avec beaucoup de recherches, de passion et d'huile de coude, parvient à recréer à partir d'un no-man's land une véritable oasis de biodiversité, et témoigne ainsi des capacités de résilience de la nature, pour peu qu'on lui file un coup de main.
L'oasis est une bande dessinée très instructive qui montre qu'avec de la volonté, on peut réussir à créer un beau jardin.
L'auteur est passionné et il réussi à créer un jardin où la biodiversité est bien présente. Il respecte toutes les espèces, n'utilise pas de pesticides, et fait en sorte que son jardin soit un vrai petit paradis.
Évidemment, cela n'a pas été de tout repos ni facile mais en fin de compte, en respectant ses convictions, il a fait du bon travail. Ce qui, je l'avoue, force l'admiration ! Je ne suis pas sure que je serais assez patiente pour réussir à avoir un tel résultat.
J'ai beaucoup aimé le contenu et j'ai été charmée autant par les dessins que la colorisation.
L'oasis est une bonne BD qui mérite quatre étoiles :)
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Une très belle BD, qui permet d'aider ceux qui ont un jardin à trouver des idées toutes bêtes et pleines de bons sens, bon sens paysan, comme dit le dicton.

Et pour les autres, ceux qui n'ont pas de jardin, une belle promenade bucolique au fil des saisons afin de découvrir les transformations au fil du temps de cette oasis.

Simon Hureau nous fait découvrir des plantes, des fleurs et des arbustes de toutes sortes, de toutes variétés, des plantes que l'on peut trouver tout simplement lors de promenades, s'accordant parfaitement au climat et au sol, et surtout permettant la biodiversité et la pollinisation des fleurs par les insectes. Insectes variés, comme parfaitement décrit dans la BD. Mais pas seulement, car des petits animaux, comme les différentes variétés de grenouilles, d'oiseaux, d'écureuils viennent élire, petit à petit, domicile dans son jardin. Il aura même la joie de découvrir…. A si vous voulez le savoir, il faut lire la BD…

Pas de grands discours, juste des actes simples qui, mis bout à bout, permet de créer un petit paradis.

J'ai beaucoup aimé également les dessins de cette BD, les planches sur les insectes, qui s'accordent parfaitement avec ce que veut transmettre Simon Hureau. D'ailleurs, qui ne craque pas pour la couverture ?

Cette BD ne s'adresse pas seulement aux Grands, mais également aux Petits. Tout le monde y trouve son compte et chacun va découvrir ou se rappeler les merveilles oubliées de Dame Nature.
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Je remercie les éditions DARGAUD pour l'envoi de ce roman graphique.

A paraître le 12 juin à venir, » L'oasis – petite genèse d'un jardin biodivers « est le nouvel ouvrage de Simon Hureau publié aux éditions DARGAUD.
Préfacé par Gilles Clément ( ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, enseignant à l'Ecole Normale Supérieure du Paysage à Versailles ) il ne tarit pas d'éloges au sujet de ce livre :
» Il s'agit d'un bain, d'une immersion, d'un contact, d'une découverte, d'un étonnement ; il s'agit d'un émerveillement devant l'incroyable invention du vivant dans toute sa diversité d'expression. Il s'agit d'une leçon de vie. «
Tout commence lors de l'annonce de la démission de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire.
» La biodiversité fond comme la neige au soleil. «
Simon Hureau (scénariste et illustrateur) se lance alors dans le pari d'écrire un livre dans le but de démontrer que la situation n'est pas nécessairement irréversible. Et pourtant, le constat est amère…
p. 44 : » Pouvoir observer à sa micro-échelle les conséquences des grands bouleversements écologiques des temps modernes est devenu un bien triste privilège des possesseurs de jardin… «
Ainsi, après avoir fait l'acquisition d'une nouvelle maison, l'auteur nous partage son expérience en famille du réaménagement de son jardin.
p. 10 : » On n'a pas dressé de plan, pas édicté de grands principes, pas spécialement lu de livres, on ne s'est cristallisés sur aucun dogme, aucune tendance, on s'est contentés d'y aller à l'instinct… «
Le lecteur devient le témoin d'un aménagement progressif du jardin, vu dans le temps et surtout la patience.
p. 90 : » Dans un jardin vivant, l'ennui est impossible. «
Pour Simon Hureau, le jardin devient un incroyable et enrichissant poste d'observation.
p. 33 : » Au fond, c'est assez basique : plus la diversité végétale augmente, plus la faune rapplique et se diversifie ! «
Il nous rappelle ainsi la nécessité du respect de la chaîne alimentaire. Chaque maillon de cette chaîne a son importance dans cet équilibre.
p. 107 : » En fait, la vie, c'est facile. Il suffit de fournir le cadre. «
Repenser son environnement proche, tel que son jardin, ne nécessite de grands investissements, mais simplement de laisser la nature reprendre ses droits, à bon escient.
p. 111 : » Pour moi, le jardin doit rester cette sorte de quête permanente d'équilibre entre le faire et le laisser-faire, entre le dompté et le sauvage, entre le désiré et l'incontrôlable, entre l'artificiel et le naturel… «

Très pédagogique, cet ouvrage est inspiré avant tout de bon sens et s'adresse à un public d'adolescents et d'adultes. Il provoque assurément une prise de conscience sur le fait qu'il s'agit là de notre responsabilité individuelle avant d'être une responsabilité collective. Loin d'être évident au quotidien, Simon Hureau a le mérite de nous le rappeler de manière instructive et drôle ! Ses illustrations sont réalistes et dynamiques. C'est un très bel ouvrage ! A découvrir, et pourquoi pas à offrir ?
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Envie de verdure et de choses saines : on vous conseille de plonger dans l'album de lauteur et illustrateur Simon Hureau qui nous fait partager son expérience de jardin biodivers.

A grand renfort de passion et de patience- son jardin totalement laissé en friche par l'ancien propriétaire lorsqu'il a eu accès au lieu, Simon Hureau est parvenu à faire de son jardin un ilot qui trouve une belle légitimité au sein de son éco système..



Il décrit dans le détail le défi dans lequel il s'est lancé, comment il a redonné vie à son jardin en permettant la biodiversité et la pollinisation, en favorisant le retour des insectes et des animaux, et avec un objectif permanent, celui de respecter les cycles de la nature.Si son album se veut avant tout optimiste et très bienveillant, cela ne l'empêche pas de glisser ici et là des petites piques contre les pesticides et autres cochonneries chimiques.

Il s'irrite également du choix récurrent que les particuliers ont pour espèces végétales – comme les thuyas en tête –, alors qu'elles n'abritent aucun insecte, ce qui constitue à ses yeux une véritable aberration .Oeuvre pédagogique, assez idéologique et foncièrement optimiste , "L'oasis "est parsemé de belles illustrations tres naturalistes d'insectes d'oiseaux et de plantes d'une authenticité incroyable.

L'ensemble donne furieusement envie de se lancer à son tour dans un jardin biodivers.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je me suis retrouvée dans ce témoignage, au moins dans cette envie de laisser son jardin vivre à sa manière et de recréer une biodiversité.
L'auteur, le bédéiste Simon Hureau (dont je lirai désormais d'autres bd), a acquis une dizaine d'années un pavillon de banlieue avec un jardin de 500 m carré (il s'est agrandi depuis). Lui et son épouse l'ont nettoyé des haies stériles de cotoneasters (par stériles, attendez par là que ces haies attirent peu voire pas du tout de faune) et ont replanté des pousses trouvées au gré de leurs promenades, auprès des amis et parfois en pépiniérie (faut pas pousser non plus, on est obligés d'y passer de temps en temps).
Pour le reste, ils ont planté un peu de ci de là différentes variétés de plantes et de fleurs, laissé des tas d'herbe de tonte, de branches coupées, ont rempli une vieille baignoire d'eau de mare et de pluie, et ils ont laissé le temps faire. Résultat, au cours des mois, de plus en plus d'insectes de différentes espèces ont apparu, attirant différentes espèces d'oiseaux, des reptiles et petits mammifères que l'auteur collectionne (vivants, ne vous inquiétez pas) en les répertoriant.
C'est ainsi que petit à petit lui, sa femme et ses deux enfants se sont rapprochés du cycle de la nature et en sont devenus de fervents défenseurs.
Cette histoire me touche car elle reflète le cheminement que nous suivons aussi, même si nous n'en sommes pas (encore) au même niveau, mais nous sommes partis d'un terrain vierge et pauvre dans lequel absolument tout était à faire.
Le risque de ce genre de publication est qu'il soit un peu trop moraliste, heureusement Hureau sait s'arrêter à temps dans ses commentaires et le rapporte à ses choix personnels. Cette bd est de la même veine que Les Grands Espaces de Catherine Meurisse où l'on revient à un jardin d'Eden, cultivé mais sans excès, laissant la faune et la flore s'y nicher. En plus de ça, c'est instructif, que demander de mieux!
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L'auteur, sa femme et leur fille emménagent dans une maison dotée d'un grand jardin. L'envie de nature était à la base du projet immobilier, une tentative de lutter contre l'effondrement de la biodiversité dans nos sociétés ultra urbanisées. « Pourquoi personne ne dit qu'il est si facile de la favoriser, voire de la restaurer, la générer ? » (p. 5) Patiemment, au fil des saisons, Simon et sa famille restaurent le jardin, le nettoient, l'enrichissent de nouvelles espèces et creusent une mare pour créer un biotope aquatique. « Au fond, c'est assez basique : plus la diversité végétale augmente, plus la faune rapplique et se diversifie. » (p. 31) Évidemment, pas question d'utiliser des produits chimiques, ou le moins possible! La petite famille se fait aussi une spécialité de récupérer tout ce qui peut l'être, en sauvant des choses utiles de la benne et en pensant au cycle de la nature. « Avoir un jardin, c'est aussi pouvoir réduire le volume de ses déchets en compostant ses épluchures. » (p. 26)

L'auteur agrémente ses planches de croquis richement colorés d'oiseaux et d'insectes en tout genre, dressant un catalogue naturaliste qu'il est passionnant de parcourir. « J'aime être le spectateur - et l'acteur - de cette prodigieuse porosité entre le domaine domestique du jardin privé et le flux aléatoire du sauvage qui s'invite joyeusement et sans vergogne ! » (p. 108) J'aime la façon dont Simon Hureau présente son action, sans moralisation. Il fait des constats, tente à sa mesure de les combattre et se réjouit des réussites dont il est un humble rouage. « Je ne sauverai pas la planète, mais sur notre modeste parcelle d'écorce terrestre, la vie va plutôt bien. » (p. 113) Sur ce dernier point, je me permets une position divergente : oui, il faut que les états agissent, mais si chaque individu fait un geste pour la biodiversité, on a peut-être une chance de la sauver.
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Je lis peu de BD, enfin je ne sais pas si c'est le terme adéquat pour cet ouvrage, mais j'ai pris plaisir avec celle-ci.
Quoiqu'elle ait été assez différente de ce à quoi je m'attendais. En effet je pensais que cela porterait plus sur la flore mais celle-ci n'est que prétexte à la venue de la faune. Et particulièrement des insectes. Or je dois reconnaître que ce n'est pas une de mes passions, je les évite même au maximum. mais justement c'est le charme de ces dessins, intéresser à ce qui est assez éloigné de vos préoccupations. Ces dessins d'ailleurs, précis, sont très beaux.

Les besoins du scénario ont entraîné ce qui m'a semblé être une distorsion du temps : l'histoire de ce jardin est censé se passer sur dix ans quand le point de départ du déménagement dans une maison avec jardin semble avoir été le départ de Nicolas Hulot du gouvernement il y a deux ans. Détail sans importance par rapport à la qualité du message : tout geste vaut la peine même s'il ne change pas le monde, au moins il change votre vie, ce qui n'est déjà pas si mal.
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Un jeune couple – Simon Hureau et sa femme – achète une maison dans le Val de Loire. La construction est banale, mais s'y ajoute un jardin de 500 m² et l'aventure commence. Comment faire revenir la vie dans cet espace, accueillir oiseaux, insectes, batraciens et même reptiles ? En plantant, bouturant, aménageant des abris pour toute cette faune fragile qui ne demande qu'à s'installer dans un cadre propice à ses besoins.
Simon Hureau déploie avec simplicité et un enthousiasme communicatif son expérience de jardinier néophyte. Il montre que, sans frais inutiles, on peut se procurer plantes et arbustes, les soigner sans recourir à des produits chimiques. Loin d'alimenter le vieux débat sur les chats prédateurs tous azimuts, il ne condamne pas la gent féline, mais la surveille. Au fil des années, la famille s'agrandit et le jardin se déploie avec opulence pour devenir un havre où cohabitent les hommes et les bêtes.
Le dessin de Simon Hureau est foisonnant, ses couleurs sont tendres et certains pages sont un vrai guide d'entomologiste pour mettre des noms sur les espèces peuplant les jardins.
Cet album est une réussite en conjuguant un récit d'un apprentissage personnel à une curiosité de biologiste, l'optimiste raisonnable sans la culpabilisation.
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Un excellent album à s'offrir et à offrir et qui conte la lente transformation d'un petit jardin mourant, entouré du béton vert de haies de thuya, lorsqu'une petite famille rachète la maison et peu à peu transforme les lieux. La nature ne demande qu'à repartir et à chaque effort des humains, la biodiversité les récompense en se réinstallant, les insectes, les oiseaux, les chauves-souris se multiplient, d'espèces en espèces.
Cela remonte un peu le moral dans le contexte écologique actuel! A signaler les dessins, vraiment superbes.
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