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Persona (Ielenna) tome 1 sur 2
EAN : 9782017195757
450 pages
Hachette Romans (15/03/2023)
4.1/5   167 notes
Résumé :
Dans le monde de Lux, ceux qui ont été touchés par la Lumière développent des Dons singuliers. Mais à Faos, capitale resplendissante du Royaume d’Argent, les jeunes gens qui possèdent ces pouvoirs hors du commun sont craints, méprisés. Dès leur enfance, ils sont enfermés dans des Officia, où leur Don devient une marchandise comme une autre mise au service du plus offrant. À leurs dix-huit ans, un choix s’offre à eux : se marier et abandonner leur Don, ou rejoindre l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (92) Voir plus Ajouter une critique
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Alors, avant de commencer cette critique, je remercie Babélio et les éditions Hachette pour l'envoi de ce roman !
Il faut savoir que lorsque Babélio m'a proposé de recevoir ce roman en échange d'une critique, j'ai lu le résumé et je savais que ça n'allait pas être un coup de coeur mais je pensais que cela pouvait toujours être une bonne lecture, sauf que j'en ressors assez mitigée.

Déjà, les points positif du romain reposent en grande partie sur l'univers.
Il est incroyable, très bien construit et développé. On est vraiment immergé dedans et c'est super original !

Sauf que, même si dans les romans de fantasy c'est toujours important de prendre le temps nécessaire pour planter le décor, je trouve que ça a pris un peu trop de temps dans ce récit là : à part vers la fin, il n'y a vraiment pas beaucoup d'action, ça rend le récit monotone et il m'est arrivé de m'ennuyer tellement il ne se passait rien d'intéressant.

Ensuite, pour rester sur les aspects du roman que j'ai moins aimé, les points de vue m'ont pas mal dérangée aussi. Parce que là, même si Andrea est le personnage principal, on s'y attache pas du tout.
Déjà, le fait que ce soit écrit à la troisième personne n'est pas super pour s'attacher à un protagoniste, et ceci additionné au fait qu'il y ait pas mal de points de vue différents de personnages qu'on ne voit que rarement, j'ai trouvé ça très perturbant.
Personnellement, je ne me suis attaché à aucun des personnages, ce qui est quand même bien triste, et qui rendait ma lecture encore plus longue.

Si on reste sur les protagonistes, un point que j'ai par contre beaucoup aimé, c'est la manière d'aborder la question de son identité. Les questions qu'Andréa se pose sont assez touchantes et véridiques : si tu peux changer d'apparence et de caractère à loisir, qui es-tu réellement ? Ou sont tes véritables pensées parmi celles de tes rôles ?
J'ai aussi aimé la sensibilité d'Isidore (qui est d'ailleurs peut être un des seuls personnage que j'ai apprécié), son caractère est très bien construit et touchant, en quelque sorte.
Néanmoins, à part lui, je ne suis pas arrivée à apprécier les autres personnages et il m'est arrivé assez souvent de m'ennuyer.

Quant à la narration, je l'ai trouvé très immersive mais il faut consacrer quand même pas mal de temps au roman pour être complètement plongé dedans, car la plume n'est pas non plus super fluide.

Pour conclure, j'ai été quand même un peu déçue parce que je me suis un peu ennuyée pendant ma lecture, en dépit de l'univers qui est très complet.
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Lorsque l'on m'a proposé la masse critique pour Persona, j'ai sauté sur l'occasion : un roman avec un univers magique sur fond antique ? Grand oui !

Si j'avais été conquise dès les premières pages par l'univers, qui est une fantasy sur fond antique (mon coeur de Lettres Classiques ne pouvait que fondre), par la religion et la magie du monde, par le personnage d'Andrea, j'ai malheureusement bien vite déchanté.
Persona a été une lecture sympathique, certes, mais pas vraiment à la hauteur de mes attentes. de nombreux points dans ce roman sont intéressants, comme le rapport de force entre les différentes classes sociales ou la construction de la religion officielle. Il y a de réelles bonnes idées comme baser la monnaie sur la Lumière, créer un élément météorologique lié à elle, ou imposer une limite d'utilisation de la magie avant qu'elle ne vous consume.
Cependant, j'ai trouvé que l'autrice n'avait pas assez exploré, pas assez creuser ces ressorts. Tout reste malheureusement un peu trop en surface et manque de complexité ; il ne suffit presque que d'une remarque d'Andrea à Thisbé pour que celle-ci se rende compte des biais qu'elle a envers la classe sociale la plus méprisée du royaume, les Eluminati.

De même, si Andrea est, comme le montre si bien son prénom, à la fois gender fluid et non-binaire, tout et rien à la fois, de par son Don de Lumière lui permettant de changer de genre, d'apparence, de caractère, de masque à volonté, j'ai trouvé dommage que cela ne se retrouve pas plus à la narration. Pourquoi ne pas totalement genrer Andrea au féminin lorsque le personnage incarne une femme, puisqu'elle est alors une femme ? Pourquoi ne pas utiliser un pronom neutre lorsqu'il s'agit de parler de l'Andrea sans masque, l'Andrea de tous les jours ?
L'autrice s'appuie beaucoup sur sa narration pour transmettre des informations, des idées ; sa plume est ainsi très directe et ne prend pas de détours. Je regrette un peu cette trop grande efficacité, mais il ne s'agit là que d'un avis subjectif ; elle trouvera son public.

de même, elle essaie d'établir un jeu avec son lectorat, ce qui est tout à son honneur ; de petits indices nous sont laissés ici et là afin de monter nos propres hypothèses. En revanche, ils sont un peu mal répartis, à mon avis ; impossible pour le lecteur de formuler une hypothèse correcte sur le pouvoir d'Isidore, par exemple, puisqu'on ne connait pas ce pouvoir en particulier. C'est fort dommage, parce que, à mon sens, toute la saveur de ce genre de roman est de s'essayer à mettre en place les pièces du puzzle, de remuer nos méninges et de confronter nos théories au fil du récit.
Les personnages sont globalement bien exécutés, même si leur écriture a quelques faiblesses, notamment une trop grande naïveté de manière générale, qui peut vite en devenir agaçant en fonction de la situation. Certains se livrent aussi de manière trop rapide alors qu'il est expliqué dès le début qu'ils gardent des souvenirs douloureux, enfouis, qu'ils ne partagent à personne.

Ce roman a donc de bonnes idées, qui ne sont pas assez explorées, quelques faiblesses, certes, mais rien qui rende la lecture trop difficile. Si ce n'est un point qui m'a particulièrement crispée. J'ai conscience qu'il s'agisse ici d'un point de détails, très technique ; il n'engage que moi. Mais non seulement la narration est bien trop étouffée, surtout au début, par une abondance de termes latins qui n'apportent pas grand-chose à l'univers et qui finalement rendent la lecture assez complexe (et pourtant je suis en Lettres Classiques, je ne suis donc pas la plus dérangée par les incursions intempestives de cette langue, m'enfin j'ai un peu de mal à voir à quoi sert d'utiliser le terme latin pour les tuiles) mais en plus le ton des notes est bien trop docte. D'autant plus que certaines sont, au mieux, aux fraises, au pire, complètement à côté de la plaque.
Il n'y a aucun monde dans lequel princeps signifie professeur, et l'écrire avec un tel d'aplomb dans les notes est tout simplement faux. Les réinterprétations sont toujours les bienvenues mais pas lorsqu'elles prétendent reprendre exactement ce dont elles s'inspirent.
De même, instructor n'est pas un instructeur en latin, il s'agit d'un calque sur le mot français, certes fort pratique pour le lecteur afin de comprendre de quoi il en retourne, mais encore une fois, pourquoi ne pas faire une note en accord avec cela ? Je pense que personne n'en aurait voulu à l'autrice si elle avait fait une petite note expliquant qu'elle s'inspirait du latin et se réservait donc le droit de le réinterpréter à sa sauce, bien au contraire.
Et reste toute l'affaire de lucem afferre. C'est, encore une fois, du détail, c'est certain, que j'aurai complètement ignoré si les notes ne se faisaient pas si catégoriques. Ce n'est pas une locution latine, ni une expression, c'est une citation tronquée de Cicéron, prise hors contexte, où lucem prend le sens de salut. de même, cela ne se traduit pas par « que la lumière vous guide », tout simplement parce que, premièrement, afferre ne signifie pas… guider. Apporter, oui, guider, non. Tout à fait littéralement, cette phrase signifie « apporter la lumière », que l'on pourrait traduire, en faisant quelques pirouettes culturelles via l'univers du roman, comme « Que [vous] soit apporté la lumière », ce qui fonctionnerait ! Mais là encore, pourquoi faire une affirmation fausse plutôt que de dire que l'autrice a ici fait une réinterprétation ? S'essayer à la transposition d'une langue sur un univers de fantasy est absolument passionnant, et est toujours tout à l'honneur de l'auteur ou de l'autrice qui s'y lance. Même en ayant fait des études sur le domaine, il est possible de faire des erreurs, c'est normal, ce n'est pas grave.
En revanche, afficher une confiance mal placée me laisse beaucoup plus perplexe, et a franchement ruiné ma lecture. C'est d'autant plus dommageable qu'Ielenna semble avoir fait un vrai travail de recherches derrière…
Loin d'être une lecture horrible, puisque ce roman reste tout de même assez sympathique, il ne m'a cependant pas donné envie de continuer l'aventure…
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En ce lundi, je vous présente un roman jeunesse : Persona – La capitale de la lumière.

Cependant, sachez que mon ressenti sur cette lecture n'est pas un avis littéraire. Je le chronique aujourd'hui puisque je l'ai reçu dans le cadre Masse Critique Babelio, mais je ne l'ai pas savouré, je me suis presque forcée à lire. Non pas que le roman ne m'intéressait pas, non, simplement mon esprit était ailleurs. Alors si je respecte aujourd'hui mon engagement temporel de chroniqueuse, je souhaite relire ce livre magnifique pour m'imprégner de son histoire et de partager avec vous ce qu'il me donnera.

***Première impression***
Quel livre magnifique !!! Avant même de le lire, la couverture lumineuse invite le lecteur à se questionner : faudra-t-il rester caché pour franchir, après un temps de réflexion dans cette allée arborée aux colonnes dignes de l'architecture romaine, les marches du temple “du soleil”.

Ouvrez-le, il est aussi somptueux sur toutes les pages : ce livre imprimé est décoré d'enluminures (numériques, certes). du bleu et des dorures, rien que pour la couverture ? Bien sûr que non, mais c'est le premier contact avec l'ouvrage et ce fut une magnifique expérience.

***L'enfance méprisée***
Un peu comme les masques, ce bouquin a une face cachée. Nous entrons dans l'aventure pour faire connaissance avec le paysage de cette histoire : Dans le monde de Lux, les enfants qui ont été touchés par la Lumière développent des pouvoirs singuliers. Mais, loin d'être admirés, ces êtres exceptionnels sont craints et méprisés par le reste de la société.

Les enfants vivent dans leur Officium où ils apprennent à maitriser leur Don. Ils sont au service du Culte de la Lumière qui proposent leurs services aux plus fortunés. Méprisés mais exploités, Andrea, Evander et Thisbé sont amis. Souvent, ils se questionnent sur leur avenir : À leurs dix-huit ans, un terrible choix s'offre à eux : se marier et abandonner leur Don précieux, ou rejoindre le Culte de la Lumière, faisant ainsi une croix sur leur liberté.

Au cours de leurs “missions”, ils découvrent la vie en dehors de l'Officium, pour beaucoup, c'est une routine, jusqu'au jour où Dame Desideria fait son entrée avec une mystérieuse demande, une mission pour Andrea, Evander et Thisbé.

***La quête d'identité***
L'adolescence se caractérise par le fait d'être une période réservée à la réflexion sur soi. L'adolescent se demande qui il est et ce qu'il peut faire dans la vie. La recherche d'identité à l'adolescence est assurément l'une des tâches les plus importantes du cycle de la vie, et c'est la principale pendant cette période spécifique.

Andrea a toujours porté un masque, adoptant une nouvelle apparence et un nouveau rôle au gré des demandes du royaume. Plus qu'un Don, c'est sa seconde nature : Andrea est Persona. Adolescent, son souhait est d'être libre tout en conservant sa magie mais sait-il qui il est réellement ? Doté d'une forte empathie, le Persona est caméléon : il est le monde mais que connait-il de lui-même ?

Une thématique saisissante, n'est ce pas ?

***lucem affere***
Avez-vous planché sur les thèmes latins dans votre jeunesse ? Ce n'est pas mon cas puisque ma préférence fut la découverte du Grec ancien. Cependant, curieuse pathologique, j'ai noté trop de références à Rome pour laisser passer les formulations des personnages.

Lumière de la vie : lucem afferre — (Cicéron), secourir, sauver, rendre à la vie.

Dans ce roman, la lumière s'impose dans un décor où l'architecture de Rome ne peut échapper au lecteur, l‘originalité de la sculpture romaine m'a interpellée par la prégnance des statues. Voilà une oeuvre que j'offrirais volontiers. En attendant, il intègre la Bibliothèque Nomade tant il est intéressant pour nos groupes de lecture.

Une lecture est un plaisir à partager avec les plus jeunes, pourquoi ne pas relever quelques points culturels ?

***La force de l'amitié***
La richesse de Persona en fait un livre aux entrées multiples dont l'une parlera à tous les lecteurs : la force de l'amitié chez nos jeunes personnages. La fonction de l'amitié est essentielle pour les jeunes, à tout âge, car elle apporte une sécurité affective dont ils ont besoin pour se construire. A l'adolescence, l'amitié a un impact important sur l'estime de soi : avoir un ami nourrit cette estime de soi et permet de mieux se connaitre.

Dans ses remerciements, la romancière n'oublie pas ceux qui, au cabinet d'ergothérapie, l'obligent à penser en dehors des cases de notre société. Certains d'entres eux ont inspiré les personnages transposés dans un monde imaginaire. Ainsi, la fantasy a une vraie fonction thérapeutique, tout comme les contes de fées qui vont permettre à l'enfant de faire des apprentissages de la vie et d'apprivoiser et d'affronter toutes ses peurs, aussi vieilles que l'humanité.

Laissez-vous guider par Andrea, Evander et Thisbé.

Quelle est ma conclusion ? Un roman fantasy bien écrit et qui se lit aisément. Andrea, Evander et Thisbé sont embarqués dans une aventure qui pourrait changer le cours de leur vie, mais ils connaissent aussi la trahison, la désillusion et un incroyable rebondissement dans les dernières pages. Tous les ingrédients ont été soigneusement choisis pour le plaisir du lecteur imaginatif.

Le livre I s'achève, mais l'aventure continue en septembre 2023 avec la Citadelle Sainte.
Je remercie très sincèrement Pierre Krause, qui m'a fait parvenir cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique privilégiée. Je suis touchée par votre confiance renouvelée.

Lien : https://lescrinsdubarde.net/..
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Tout d'abord, un grand merci à Babelio et Hachette Romans pour l'envoi de ce livre en service presse, dans le cadre de la masse critique Babelio !

Clairement, c'est 399 pages de bonheur. Ce livre mérite amplement une note de 4,5/5, même 4,75 si cette note était possible sur Babelio !
Je ne m'attendais pas à autant aimer !

L'univers est très bien construit, à la fois simple et facile à comprendre, une fois que l'on a tout bien en tête, et dense et bien pensé. L'autrice le détaille bien, sans que cela soit indigeste pour autant.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce monde, sa magie, ses décors ! C'est un émerveillement perpétuel pour l'imagination !
Et le système mis en place et la société sont vraiment intéressants ! J'aime beaucoup l'idée de base et ce que l'autrice en a fait !

Le récit est entraînant, je ne me suis pas ennuyé ! Les 150 dernières pages vont très vite, elles sont addictives ! Ça ne s'arrête jamais, et on se demande où l'autrice va nous emmener !
Je pense par contre avoir deviné l'événement des 2 dernières pages depuis bien longtemps, ainsi que d'autres qui en découlent, mais je ne dirai rien pour ne pas spoiler. J'avais aussi deviné quelque chose en rapport avec Adélaïde un peu avant que cela se produise, mais tout ça n'entache en rien la lecture !

Au-delà d'un livre, c'est une oeuvre très philosophique, abordant de nombreuses interrogations sur les choix, la vie, le bien et le mal (fortement nuancés), la bienveillance, l'identité... L'autrice a une plume idéale pour délivrer des messages. Je ne compte plus les phrases et les personnages ayant fait écho en moi !
Que l'on soit touchés ou non (sans vouloir faire de jeu de mots) par tous les sujets soulevés, tout le monde pourra trouver son compte dans ce récit, et plus particulièrement les jeunes en proies aux questionnements.

Quant aux personnages, ils sont vraiment splendides. Ils parleront certainement à plus d'un.e, moi le premier. Tous crédibles, vrais, nuancés, et ils connaissent une nette évolution parfaitement amenée tout au long du livre. On voit qu'ils n'ont pas été écrits en un jour. Ils sont vivants.
J'ai beaucoup aimé Isidore, dans lequel j'ai pu énormément me retrouver. Pas pour tout évidemment, mais il m'a souvent rappelé moi, de par sa sensibilité, sa façon de voir les choses, ses raisonnements, ses sensations, ses réactions. En plus de ça c'est un personnage extrêmement intriguant !
Je me suis aussi reconnu en Andrea, un peu moins qu'en Isidore mais beaucoup quand même, dans ses actes, sa manière de penser, ou certaines de ses indécisions.
Pax est très attachante, je l'ai aimée dès le début !
Desideria aussi (malgré qu'elle n'inspire pourtant pas la sympathie au premier abord), en laquelle j'ai une grande confiance.
Également en Éloïse, que j'apprécie beaucoup, même si elle m'a un peu déçu sur la fin, moi aussi.
Sans oublier Pyrame, qui devient très vite attachant, et dont l'évolution est notable !
On a droit à un found family très bien fait et réaliste, que j'ai beaucoup apprécié !

J'ai trouvé un petit côté Harry Potter, surtout dans les personnages principaux et plus particulièrement Evander et Thisbé. Tout en ayant cette ressemblance (selon moi), ils sont quand même très différents et suivent leur propre chemin.
Excellentes les blagues d'Evander sur le lapin et la châtaigne, soit dit en passant. Je ne les connaissais pas X)

L'objet-livre est magnifique ! La couverture est superbe, la mise en page, la carte du monde, tout est vraiment beau et donne envie de le lire, ou même ne serait-ce que de l'avoir dans sa bibliothèque !
Le récapitulatif des Dons en fin de livre est appréciable, j'aurais juste aimé qu'il y ait un glossaire également, pour pouvoir un peu mieux s'y retrouver avec tous ces nouveaux mots.

J'ai été triste de refermer ce premier tome, mais en même temps satisfait, car je l'ai trouvé complet, totalement abouti (et c'est rare, surtout pour un livre à suivre). En bref, ce livre frôle le coup de coeur !
J'ai hâte de retrouver tout ce petit monde dans le tome 2, qui sort en septembre 2023. C'est à la fois proche et loin pour moi, ça va être difficile d'attendre jusque-là ! Ils vont me manquer en attendant !

En tout cas je vous recommande ce livre ! Lisez-le ! "Pour votre bien" ;)
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Bonsoir à tous;

PERSONA TOME 1
LA CAPITALE DE LUMIÈRE

dans le cadre d'une masse critique organisée par Babelio.com , j'ai été choisi afin de faire un retour de lecture concernant "Persona" de l'autrice Ielenna
J'ai été très heureuse, d'autant plus que c'est un retour extrêmement positif.
Pour vous parler franchement, ne me fiant qu'aux couvertures pour mes achats, je serai certainement passée à côté de cette pépite littéraire. C'est un tort, mais je trouve que les quatrièmes de couverture en disent tellement trop.

Bref, heureusement, "Persona" s'est ouvert à moi.

Je m'attendais à lire un roman un peu jeunesse, un peu gentillet va-t-on dire. Un peu "c'est toujours pareil".
Mais pas du tout, certes nous sommes dans le "Young Adult" mais c'est tellement bien narré, et tellement bien décrit qu'on ne s'en rend pas compte.
Les personnages sont très attachants, nous ne pouvons que les apprécier.
Et tous, sans exceptions.
Je n'ai pas de préférences particulières, contrairement à d'autres livres que j'ai lus, je les apprécie tous.
Souvent, nous prenons parties pour les gentils ou les méchants, mais là il s'agit d'aller au-delà des préjugés, de combattre ses idéaux.
Il faut se laisser transporter par les sentiments de chacun, par leurs histoires et leurs diverses personnalités.
L'autrice maîtrise totalement ses personnages, et je vous assure que je suis vraiment très attachée à eux. À tel point que déjà en cours de lecture, je me demandais quand allait sortir la suite.
Sachez également qu'en lisant ce roman, vous constaterez que Ielenna nous parle d'inclusion sociale et qu'elle combat pour cette cause.
Tout le monde doit être accepté. Peu importe ses orientations, ses handicapes...Je ressens dans ce texte des combats rudement menés. Comme un coup de gueule, comme une volonté de vouloir faire avancer les gens et les choses.
J'ai été concerné par "Persona" ayant moi-même des personnes autour de moi avec certaines particularités. (qui font d'elles des gens magnifiques, je précise). J'ai donc pris cette histoire personnellement. Et c'est avec ravissement que l'auteure décrit sans fioritures un handicap en particulier, sans le nommer, mais que nous reconnaissons tout de suite. Elle le décrit avec tellement de bienveillance.
Comme certains auteurs elle fera de cet handicap, une force, un atout et je la remercie pour ça.


J'ai fortement apprécié les créations fantastiques (dons, pouvoirs et diverses autres choses). J'ai trouvé ça très original, et super bien trouvé.

La narration est exquise, les mots sont très bien choisis. Vraiment faites moi confiance tout est bon dans cet ouvrage.
Pourtant comme vous le savez je suis une lectrice difficile à contenter, donc mon retour est 100% honnête.
Je ne me suis pas du tout ennuyée au contraire, j'en redemande.

Je vous souhaite de découvrir rapidement ce bijou ainsi que Faos et ses contrées.
J'attends avec grande impatience septembre 2023 pour la suite, je serai l'une des premières à l'acheter.

Bonne soirée à tous,

Charlène
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Mais il n'existe pas qu'une seule forme d'amour. Les légendes vendent le mythe d'un amour éternel, fantasmé, avec un partenaire, comme si c'était le seul et unique accomplissement de notre vie. Elles nous font miroiter cette récompense comme quelque chose qui se mérite ou comme une providence tombée du ciel, un signe de la Lumière. Tant de critères à cocher. Jeunes. Beaux. Pas trop gros, pas trop maigres. Dévoués. Complices. Comme si l'amour ne pouvait pas exister autrement, n'était pas légitime sous d'autres conditions. Aucune histoire ne raconte ces autres formes d'amour, qui existent pourtant sous nos yeux depuis notre naissance. Ces amours que les mères ont pour leurs enfants, que les frères ont pour leurs sœurs. Celui que les amis de toujours s'avouent à demi-mot. Celui que les filles éprouvent pour leur père. Ou envers la figure qui remplit ce rôle...
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Je me suis battue contre les principes séculaires de cette société. Je ne m'y suis jamais soumise. Les gens m'ont toujours traitée de femme froide et sans cœur. J'ai simplement tout fait pour que l'on m'entende, sans que l'on accuse mes émotions de m'influencer, de me contrôler. Nous sommes des femmes. Non blanches, de surcroît. Et dans ce royaume où le pouvoir est surtout l'apanage des hommes, la seule façon de se faire une place est d'être inflexible. Sinon, notre moindre faiblesse est pointée du doigt.
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Le rayon de soleil sur vos doigts, vous le ressentez ! Les effluves de la cuisine, vous les humez ! Les fils qui dépassent des toges, les pavés mal alternés sur les voies, le frémissement de la brise dans les arbres, le bruit de chaque grain de sable qui coule d'un sablier... Saisissez chaque maille, chaque perfection et chaque défaut de ce monde sensoriel.
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Je hais le Culte ! Je hais nos différences! De quoi sommes-nous libres au juste? Pas libres de voyager! De penser! D'exister! D'aimer ! D'aimer librement! Sans arrière-pensée! Je n'ai pas envie de me marier! Je n'ai pas envie de rejoindre le Culte! Je... je veux juste qu'on me laisse tranquille! Qu'on m'accepte comme je suis! Mais je ne sais pas qui je suis! Est-ce que je suis Andrea? Priscille? Vilnius? Quelqu'un d'autre? Est-ce que ce seront toujours les autres qui décideront quels masques je dois porter pour être accepté ? Y aura- t-il quelqu'un, un jour, pour tous les apprécier ? Pour tous les comprendre et tous les respecter ? Si c'est ça la société, cette communauté de gens qui attendent de nous que nous empruntions un chemin bien précis, alors je ne veux pas en faire partie !
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La normalité est une malédiction. Vous êtes tous parfaits, dans vos anormalités. Tous autant que vous êtes, ici. Et c'est pour cela que je prends soin de vous... Pour cultiver ces anormalités qui vous rendent uniques. Ceux qui ne les distinguent pas sont des aveugles passant à côté d'un trésor de l'humanité.
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