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3,72

sur 1016 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On découvre les débuts d'Erlendur jeune policier d'une vingtaine d'années et qui traîne ses guêtres dans les nuits sombres et froides de la capitale islandaise. L'intrigue : Dans les anciennes tourbières servant de terrain de jeu pour les enfants, on retrouve une macabre découverte, le corps d'un SDF nommé HANNIBAL mais également la disparition d'une femme…Ces deux affaires sont-elles liées ? Comme d'habitude, notre homme mène cette enquête avec brio, c'est un excellent polar, je ne lasserai jamais de lire ses aventures, on retrouve toujours dans l'écriture d'Arnaldur, une psychologie creusée dans la manière de cerner et décrire les personnages, et puis son comportement qui me touche, besogneux, mystérieux, secret, têtu et obstiné, (même s'il n'avait pas encore eu ses déboires familiales à cette époque)...
Recommandation : A lire d'une traite pour ne rien perdre de l'atmosphère très particulière de ce pays des années 70 où des gens doivent vivre et à mourir. Vraiment un talent ce conteur nordique, j'adore !
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Arnaldur et moi, maintenant, on est très copains. "Les nuits de Reykjavik" est le 6ème roman de cet auteur que je lis et par conséquent le 6ème bon moment que j'ai passé grâce à sa plume.

Dans ce roman, on retrouve Erlendur, encore jeune et fougueux, au tout début de sa carrière. Ce roman retrace l'enquête qui va le mener à sa carrière d'enquêteur.
Si ce n'est pas le meilleur roman d'Indridason, il reste très bon . Les ingrédients typiques de l'auteur sont là: des sujets de fond difficiles ( la marginalisation des sans-abris, les violences conjugales...) mais bien traités, cette ambiance glaciale et brumeuse si particulière, les personnages fouillés...Une nouvelle fois Arnaldur Indridason nous mène par le bout du nez vers un dénouement ingénieux, bien qu'un peu frustrant.

C'est bien entendu un réel plaisir que d'en apprendre plus sur Erlendur et son obsession des disparitions , son caractère entêté et introverti. C'est décidément un personnage qui me plait beaucoup.
J'ai encore d'autres de ses enquêtes à dévorer, heureusement.
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1974,Reykjavik,un clochard est retrouvé noyé,le dossier est rapidement classé sauf pour un jeune flic débutant:Erlendur.
Pour mon 1er Indridason je ne peux pas dire que j'ai été spécialement emballé par une intrigue classique.
Par contre j'ai véritablement vraiment accroché sur Erlendur. un perso,qui en plus pour moi vu que je n'ai pas de point de comparaison,ne donne pas encore sa pleine mesure.il est tenace,patient,psychologue dans son boulot et à la fois hermétique et peu ouvert à ce qui l'entoure dans le privé.
c'est fluide,on alterne récit de patrouille de nuit et avancées de l'enquête,mélancolique et tranquille.
j'ai apprécié cette pause,cette respiration et je reviendrais vers Erlendur c'est une certitude
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Ah quelle joie de retrouver Erlendur !
A ses débuts d'enquêteur .....opiniâtre et si humain
Son attitude tout en réserve et humanité avec ce "clochard " m'a fait chaud au coeur
Ses blessures , sa solitude .......j'aime cet homme là
Cette histoire sans fioritures, sans effets .....juste l'humain...les sentiments profonds ,les blessures terribles, les choses que nous trimballons tous
Et ce pays ....rude.....que je ne connais pas
A travers les écrits de Indridason j'ai envie de partir voir l'Islande
Quelle belle découverte cet auteur

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Arnaldur Indridason revient sur le début de la carrière de son personnage fétiche, Erlendur. Ce dernier débute en tant que policier en tenue et sillonne Reykjavik la nuit avec deux collègues. Plusieurs fois il croise le chemin d'Hannibal, un clochard bourru, alcoolique et peu avenant. Quand ce dernier est retrouvé noyé dans une tourbière, les collègues d'Erlendur concluent rapidement à un accident. Trop rapidement peut-être pour le jeune policier qui n'est pas satisfait de cette explication trop évidente et continue l'enquête de sa propre initiative.
Le rythme du récit peut paraître un peu lent mais l'obstination d'Erlendur maintient l'envie de lire. L'auteur s'attarde sur ses personnages et décrit la vie dans les pays nordiques qui n'est pas toujours idyllique.
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On se retrouve au début de carrière de Erlendur. Policier, âgé d'une vingtaine d'années, il patrouille dans les rues sombres de Reykjavik avec deux coéquipiers : accidents de la circulation, vols, violences domestiques, alcoolisme, drogue et disparition sont aux rendez vous. Cette criminalité est le quotidien de ces jeunes policiers. Au détour d'anciennes tourbières, terrain de jeu pour les enfants un clochard est retrouvé mort, noyade accidentelle.


Qui aurait pu s'interroger sur la mort d'un clochard ? Erlendur. Cette mort perturbe ce jeune policier. il avait en effet déjà croisé cet homme plusieurs fois et c'était un peu lié d'amitié, il avait ressenti la souffrance de ce clochard due à la perte d'un être cher. Armé de plus de zèle que ses collègues il va enquêter sur son temps libre.

Arnaldur Indriðason nous fait découvrir les premiers pas d'Erlendur dans la police. Des indices permettent de dater les évènements : 1994. Erlendur est à cette époque célibataire, il a déjà rencontré Halldora, qui lui apprend qu'elle est enceinte et souhaiterait qu'il se déclare. C'est un roman sombre qui décrit le quotidien de cette ville, noirceur de la société islandaise qui parfois sombre dans l'alcoolisme.

C'est toujours un plaisir de suivre les aventures d'Erlendur, même si celles ci nous sont livrés de façon non chronologiques. Erlendur vient déposer le résultat de son enquêtes à Mario Brem qui travaille à la criminelle. Elle invite Erlendur à abandonner les patrouilles nocturnes afin de rejoindre la criminelle.

Dans le cycle Erlendur, et chronologiquement ‘Les nuits de Reykjavik' pourrait être le deuxième du cycle. Juste après ‘Le duel' qui se passe en 1972.
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Les nuits de Reykjavik est le dernier livre de Arnaldur Indridason. Il retrace les débuts dans la police islandaise (police de proximité et non criminelle encore ) de son célèbre héros enquêteur Erlendur.
Cela fait toujours bizarre d'ailleurs de lire les premiers pas de quelqu'un que l'on connait depuis les premiers livres de l'auteur. le lien entre ce livre et les autres est d'ailleurs joliment fait en fin de roman.

Je n'ai jamais réellement eu envie de me plonger dans les polars de Arnaldur Indridason. J'avais commencé l'homme du lac mais je n'étais pas allé jusqu'au bout à l'époque... Celui-ci sera donc une première.

On n'est pas réellement dans un thriller habituel. Certes il y a une enquête: en l'occurrence très lente, très progressive et sans réel rebondissement même si vous verrez il y a quelques coups de théâtre.
Certes Indridason utilise le style du polar: chapitres courts, nombreux, avec beaucoup de dialogues. C'est donc entrainant et ça donne envie de tourner rapidement les pages. C'est bien mené.
Bref on ne s'ennuie pas et c'est même très agréable à lire. Toutes les petites histoires narrées dans le livre se mélangent bien avec le déroulement de l'enquête.
Aucun regret de ce côté la, surtout que l'écriture de Indridason est agréable et souvent profonde. Même les difficultés de la langue (le nom des personnages, le nom des villes) n'altère pas la fluidité de lecture.

Mais on découvre surtout ici l'homme Erlendur: besogneux, mystérieux et déjà secret (je n'en dis pas plus...), laborieux, triste (son histoire familiale...), indécis (doit il aller plus loin et donc vivre avec Halldora?)... en résumé profondément humain dans son comportement. Ainsi que bon psychologue. Il aime s'attacher aux écorchés de la vie et montre déjà tout son intérêt pour les disparitions mystérieuses.
Que dire de cette enquête parallèle, en dehors de tout cadre et toute autorité, qui l'emmènera à trouver la faille?
Une bonne idée et une très belle reussite!

Enfin, ce livre nous montre aussi en 1974 l'envers du décor de l'Islande: la drogue, la violence (conjugale ce qui est difficilement supportable), l'alcool... on est loin de la description de la nature ou des beaux paysages idylliques habituels...

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce thriller atypique qui ressemble plus à un roman contemporain qu'à un roman noir. Après mes récentes lectures, il est peut être un petit peu trop lent et un peu trop sage finalement pour moi. Mais je lirai assurément d'autres Indridason.

4/5
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D'anciennes tourbières comme terrain de jeu pour les enfants. Mais aussi le lieu d'une macabre découverte, celui du corps d'un SDF, Hannibal. Une noyade, voilà ce que diront les inspecteurs une fois sur place. Et, pourtant, cela ne semble guère convenir au jeune policier Erlendur Sveinsson qui déplore le manque de zèle de ses collègues pour enquêter sur ce décès. Pour avoir côtoyé l'homme plusieurs fois dans les rues sombres de Reykjavik, lors de ses rondes de nuit, le clochard lui avait confié que quelqu'un avait tenté d'incendier la cave dans laquelle il habitait. Erlendur ne cesse d'y repenser et décide alors de mener sa propre enquête...

Arnaldur Indriðason revient, dans ce polar, sur les premiers pas dans la police de son inspecteur fétiche, Erlendur. Alors âgé d'une vingtaine d'années, le jeune policier travaille dans la police de proximité, pendant la nuit. Au cours de ses rondes, accompagné de deux collègues, il devra faire face au quotidien parfois violent de la population. Des braquages de bijouterie aux disparitions irrésolues en passant par la violence conjugale, des bas-fonds aux banlieues chic, les nuits de Reykjavik sont plus que jamais sombres. Au delà de l'enquête sur le décès de ce clochard, l'auteur dépeint avec force et une certaine noirceur cette société en proie aux doutes qui semble noyer son chagrin dans l'alcool. Pas de course-poursuite infernale mais une atmosphère dans laquelle Indriðason sait si bien nous envelopper. C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve ce cher Erlendur, soucieux et taciturne, hanté par les fantômes de son enfance et déjà passionné par tout ce qui touche aux disparitions inexpliquées.

Les nuits de Reykjavik... sombres et froides...
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Erlendur Sveinsson, le commencement...

"Les nuits de Reykjavik" est un roman d'Arnaldur Indridason, où nous découvrons le policier Erlendur Sveinsson au début de sa carrière, au coeur de sa première enquête.

C'est en patrouillant la nuit que le jeune policier va faire ses premières armes. En compagnie de ses collègues, Gardar et Marteinn, il va être confronté à tous les maux que la société peut comporter : ivresse, bagarres, violences conjugales, cambriolages, accidents de la route, disparitions, meurtres... en somme, la routine que tout officier de police connaît.

Un jour, un sans-abri est retrouvé noyé dans les eaux d'une fosse, l'enquête conclue à un accident. Erlendur connaissait la victime, Hannibal, puisque plusieurs fois au cours de ses rondes il l'avait croisée, et avait bavardé avec. Un an après les faits, un doute subsiste chez Erlendur : accident, suicide ou meurtre ? Il voudrait faire toute la lumière sur ce décès.

Dès lors, le policier va plonger au coeur même de la rue, dans le monde des clochards.

C'est un roman qui regorge de souffrance. Il nous touche par la banalité des faits divers énumérés, ainsi que par la vie et la mort du sans-abri Hannibal. Une enquête qui révèle un policier doté de pragmatisme, d'obstination, pourvu d'une grande volonté à vouloir élucider un mystère. Poussé par ses intuitions, il n'hésite pas à enfreindre quelques règles du métier et à mettre sa vie entre parenthèses au profit des autres, à en oublier sa petite amie. Erlendur Sveinsson est un homme généreux, lui-même marqué par une douleur : la disparition de son frère. D'ailleurs, c'est peut-être de cette tragédie qu'il puise toute son abnégation ?!

Seul, il va se confronter au dur monde des sans-abris, sa violence, son alcoolisme, ses discours incongrus, sa décadence. En parallèle à cette enquête, se greffent d'autres événements, des découvertes menant à d'autres affaires, des dénouements inattendus ou bien des investigations non résolues. Tout cela donne un roman captivant, voire envoûtant, dans lequel Arnaldur Indridason dresse un portrait sombre de la capitale islandaise, sous une plume éclairée.
YB.

Lien : http://dunoirdupolar.blogspo..
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L' inspecteur Erlendur s'est il engagé dans la police par gout des destins tragiques?

Affecté aux patrouilles nocturnes, son quotidien de jeune flic est fait d'accidents de circulation, conduites en état d'ivresse, violences conjugales et bagarres: la routine des nuits de Reykjavik.
Jeune trentenaire célibataire, il vit comme un moine, aime le jazz, la sérénité des cimetières et l'apaisement du sommeil de la ville quand il travaille.

Erlendur, taiseux, vingt ans avant Erlendur...le même déjà.
Avec le passé de perte que les lecteurs inconditionnels connaissent et qui le prédispose à l'écoute du tragique chez ses contemporains. Comme une rémission des péchés.

La mort d'un clochard turlupine le jeune policier de terrain. Noyade accidentelle, témoin involontaire de trafics entrainant homicide? Une affaire classée qui l'intrigue et le conduit en solo dans les milieux interlopes des drogués et des éthyliques de tout poil, suivant son instinct, entre compassion et introspection personnelle. Il y fait ses premiers pas d'enquêteur prêt à enfreindre quelques règles pour arriver à ses fins.

En creux de la fiction, une patrouille de nuit qui met l'accent sur une cause de santé publique. Il semblerait que l'attitude islandaise face à la consommation d'alcool soit plutôt névrosée: un pays qui a connu une prohibition dans le passé et dont la législation sur les alcools est restée illogique. C'est un peu du tout ou rien, et les beuveries de fin de semaine sont récurrentes, portées sur les alcools forts ( la Brennivin coule à flot, surnommée Mort noire, c'est tout dire !), l'achat de bière et de vins étant plus compliqué.

Une lecture plaisir, comme toujours avec les enquêtes d'Erlendur. Plus que la résolution de l'énigme policière, c'est le contexte social, le dépaysement islandais et la mélancolie qui y sont essentiels.
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