Shine, tome 11

Le onzième volume de "Shine" convainc au niveau de sa peinture du monde de la mode, du vocabulaire employé, des intrigues autour des rivalités et des luttes de pouvoir entre les employés au moment de l'approche du prochain défilé à New York. En revanche, le bât blesse au niveau des romances. Kotoba Inoya s'attarde sur les romances hétérosexuelles comme dans un shojo alors qu'on est dans un shonen, et il le fait sans que ce soit vraiment crédible : les couples paraissent toujours immatures, comme des collégiens qui peinent à s'avouer leurs sentiments alors qu'ils évoluent dans un monde professionnel sans pitié. En outre, là où dans "Blue Flag" ou même dans "Beastars", on trouve des profils amoureux différents, dans "Shine", le personnage gay est secondaire, caricatural, et les couples ne sont jamais vraiment formés. C'est assez étrange à ce niveau parce que c'est vraiment au niveau des romances qu'il met ou plutôt ne met pas en scène que ce shonen me déçoit alors que quand la compétition est lancée entre les différents personnages, cette série peut atteindre des sommets comme lors du défilé de la FMAD. Ceci étant, "Shine" se lit toujours bien et reste un bon divertissement.
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