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3,38

sur 315 notes
Une jeune fille qui lit dans les pensées, un jésuite qui se met en couple avec une transsexuelle, une mère et une fille nymphomane, une compétition entre la vierge Marie et La vierge de Guadalupe, du Mexique aux Philippines, d'une décharge publique à un cirque, accrochez vous. Si vous êtes un inconditionnel de John Irving vous ne serez pas déçu par ce récit coloré fait d'allers-retours, avec des personnages pittoresques. Pour les autres dont je fais partie ,difficile de se retrouver dans ce bric à brac où il est question de maladie, de sexualité, de religion avec une dose de surnaturel. Un roman complètement déroutant.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Un nouvel Irving fait que j'arrête tout autre lecture pour me plonger très vite dedans. Baroque, flamboyant, mais, et oui, il y a un mais, par moment, je décrochais, avec trop d'interrogations à la clé. Pas le meilleurs titre de John Irving, mais au final, j'ai quand même passé un bon moment en compagnie de cette "Avenue des mystères"
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Avenue des Mystères/John Irving
En route pour les Philippines, Juan Diego Guerrero, romancier à succès, se remémore sa jeunesse au Mexique sur la décharge de Oaxaca avec sa jeune soeur Lupe. Des enfants perdus.
Parmi les ordures, des livres ! Des livres abandonnés avec bienveillance par le Frère Pepe, un jésuite de la mission, livres que Juan Diego va ramasser pour apprendre à lire tout seul. Juan Diego, ce gosse de la décharge étonne son entourage par le degré de sophistication qu'il montre dans l'acquisition du vocabulaire. Il va même apprendre l'anglais tout seul !
Aujourd'hui, Juan Diego est infirme et dépendant de médications de toutes sortes.
J'ai eu bien du mal à venir à bout de ce roman qui m'a semblé décousu, chargé de détails inutiles, et qui se disperse tous azimuts. Et puis ce leitmotiv des médications que prend Juan Diego finit par lasser.
Comme l'ont dit certains commentateurs, je me demandais sans cesse où l'auteur voulait en venir. Oui, une lecture pénible, sans plaisir, avec l'envie de tout arrêter. Une absence totale de style, de profondeur et d'unité.
Une foule de personnages et d'histoires imbriquées les unes dans les autres prive ce récit totalement baroque, de rythme et donc d'attrait.
Et puis sans prévenir on passe du présent au passé et retour au présent au moment où l'on s'y attend le moins.
En bref, profondément déçu par ce roman.
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La lecture de ce récit de John Irving ne marquera pas mon esprit. Grande admiratrice de cet auteur et de certains de ces romans que je classerai comme incontournables, je ne peux pas en dire autant d'Avenue des mystères. J'ai mis beaucoup de temps à le lire, j'ai trouvé la trame de l'histoire quelque peu laborieuse et sans grande révélation. Pour preuve, j'accumule d'habitude de très nombreuses citations et je n'en ai remarqué que deux ici. Je n'ai pas particulièrement accroché aux personnages, malgré un contexte et des décors qui auraient pu me captiver (les décharges aux Mexique, les îles des Philippines, le cirque...). On se perd un peu entre rêve et réalité, ce qui est certainement l'objectif de l'auteur mais j'ai trouvé l'articulation un peu répétitive et pas toujours pertinente. Irving, ça restera dans ma mémoire Un Enfant de la Balle ou L'Oeuvre de Dieu la Part du Diable. Et c'est déjà bien assez!
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John Irving est un de mes auteurs préférés. c'est fou, plein d'humour, avec des personnages cocasses qui vivent plein de situations et, en même temps, il y a toujours un thème profond qui y est traité en filigrane.
J'avoue d'emblée que celui-ci n'est pas le meilleur que j'ai lute l'auteur. Serais-je exigeant, usé ou le livre me perturbe-t-il ? Je ne sais. Pourtant, il y a plein de situations intéressantes : l'enfance du héros, les personnages de Myriam et D. (réelles ou fantômes ?), les parents adoptifs, la figure de Pépé... A côté de cela, les débats sur le viagra et les bêtabloquants, les descriptions des pèlerins, les controverses entre la Vierge Marie et celle de Guadalupe m'ont un peu fatigué.
Au crépuscule de sa vie, le héros entreprend un voyage à Manille pour aller se recueillir sur la tombe du père d'un homme qu'il a croisé il y a 40 ans au Mexique et à qui il avait promis cela.
Une occasion de faire d'étonnantes rencontres, de revivre son passé tumultueux et de faire le lien entre l'univers terrible de son enfance et sa condition d'auteur à succès.
Un bon livre, mais pas son meilleur à mon goût.
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Avenue des mystères, sans atteindre les meilleurs Irving, porte dans ses pages tout ce qui fonde mon admiration pour cet écrivain :
> une immersion totale dans ses décors (ici le Mexique et les Philippines, une décharge et un orphelinat tenu par des jésuites à Oaxaca, des sanctuaires catholiques, des avions, un cirque, des hôtels de luxe, etc)
> des personnages uniques, porteurs d'une symbolique riche, et gravés à l'eau-forte avec des détails précis, hyperréalistes tout en pouvant s'avérer totalement saugrenus, absurdes, irrationnels voire surnaturels
> une capacité à faire accepter ce surnaturel (fillette extralucide, personnages sortis de nulle part et disparaissant en un claquement de doigt, miracles, fantômes...) au milieu du quotidien le plus banal... à moins que tout cela ne soit qu'un rêve
> capacité tout aussi admirable à truffer les scènes tragiques de diversions grotesques et amusantes et réciproquement, avec l'humour pince-sans-rire à la Irving
> une fluidité du texte qui glisse de lieu en lieu, d'époque en époque, d'un personnage à l'autre, en d'incessants aller-retour et sans jamais lasser ni perdre le lecteur (justement grâce aux qualités décrites plus haut).
> des réflexions profondes sur la différence (handicap, milieu social, orientation sexuelle, couleur de peau, religion...) et la discrimination ; mais aussi sur le courage, l'engagement, la fidélité, le poids de la religion et, bien sûr, le pouvoir de la lecture et de l'écriture
> des obsessions irvinguiennes sans lesquelles on serait presque perdu : littérature, sexe, religion, notamment (mais il n'y a ni ours, ni voyage à Vienne).
En résumé : c'est bien du John Irving et c'est toujours un grand plaisir de le lire.
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Un Irving à l'état pur! Une panoplie de personnages déjantés dont le regroupement apparaît improbable. Une trame rocambolesque pour le personnage de Juan Diego né dans les bas-fonds et mort écrivain célèbre aux Philippines en accomplissant une vieille promesse. Une très forte présence de la religion positive mais négative surtout. Un passé très présent mais qui prend tout son sens en avançant dans le roman.Le reflet de la quête d'une vie, celle de Juan Diego et de son déroulement quand la fin approche...C'est un peu tout cela "L'avenue des mystères " pour moi. J'ai aimé parce que c'est du Irving mais, c'est loin d'être mon roman favori parmi ses oeuvres car il foisonne d'un peu trop de tout pour que l'esprit s'y attache et le mien se questionne encore...
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Pas résumable. Juan Diego, né sur une décharge mexicaine, pourvu d'une jeune soeur qui lit dans les pensées et que lui seul comprend, écrivain à succès vieillissant, va accomplir une sorte de voyage initiatique et médicamenteux, accompagné de deux inconnues improbables qui vont le prendre en main ( et pas que, à tous les sens du terme! ) femmes fantômes, succubes accomplies, messagères de la grande faucheuse, tout se mêle dans une demi somnolence qui fait, en permanence, remonter à la surface les arcanes d'une vie baroque qu'il n'a jamais vraiment choisie. On peut être dérouté par cet opus mais il nous entraîne, parfois malgré nous, dans son monde. Un (grand) livre un peu à part dans l'oeuvre de John Irving. D'ailleurs, sauf inattention de ma part, il n'y parle jamais de lutte !!!
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Le premier mot qu'il me vient à l'esprit est : déception. J'adore John Irving, autant l'écrivain que le personnage. le Monde selon Garp ; L'oeuvre de Dieu, la part du Diable et L'Hôtel New Hampshire sont mes romans "cultes". J'étais impatient de lire Avenue des mystères. Mais, je ne l'ai pas apprécié. L'histoire est en fait le dernier voyage d'un vieil écrivain, prétexte à une réminiscence de ses souvenirs d'enfance. Entre viagra et statue de madone, j'ai un peu saturé. On y trouve pourtant des personnages attachants, la critique de l'Eglise et de ses règles, une écriture parfaite mais je n'accroche pas. Il y a beaucoup d'injustices dans ce roman envers des innocents, qu'il soit enfants, cheval, chiens ou geckos ce qui a contribué à me détacher très vite de l'histoire. Je ne sais pas si on peut le dire mais je dirais que ce roman manque de "volonté", de "carburateur". Dommage pour moi, simple lecteur, qui en attendait plus.
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On retrouve dans ce nouveau roman de John Irving toute la verve et l'imagination si propre à cet auteur, et le pouvoir de nous embarquer par des allers—retours constants entre le passé et le présent dans des situations mêlant le réel à l'improbable. Il nous transporte également par sa galerie de personnages originaux, fantasques, ambivalents, cabossés par la vie…
Juan Diego Guerrero, écrivain américain se rend aux Philippines et revit à travers ce voyage, les souvenirs de son enfance au Mexique, au bord d'une décharge publique où lui et sa soeur, Lupe, ont grandi.
Orphelins, ces deux enfants a priori perdus, surtout qu'un accident de camionnette a laissé Juan Diego handicapé, réussissent à s'en sortir, forts d'une grande maturité : lui apprend l'anglais en récupérant des livres dans la décharge et Lupe, dont personne ne comprend le langage, est vent debout les Jésuites et les catholiques qui voudraient leur imposer leurs croyances… « le miracle, c'est nous, n'oublie pas le miracle c'est nous », ne cesse-t-elle de lui répéter…
La religion est un thème qui revient souvent dans ce roman à l'instar des incarnations récurrentes et multiples de la Vierge. La religion est d'ailleurs très régulièrement raillée quand elle est opposée à d'autres thèmes comme le sexe. le passage où Juan Diego, adulte, débat de la virginité de la Vierge avec deux de ses fans qui ne cessent en même temps de l'allumer, vaut le détour.
Du sexe, de la foi, donc mais aussi de la douce mélancolie, des désenchantements et des enchantements, des drames et des « revanches » sur la vie, des choses qui font du bien…
C'est donc un roman foisonnant, exotique, divertissant et qui met une nouvelle fois en avant les talents hors pairs de conteur de J. Irving.
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