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3,38

sur 315 notes
Voilà bien 15 ans que je n'avais pas lu un roman de John Irving. Après avoir dévoré le monde selon Garp, Hôtel New Hampshire, et tous les autres sans exception, j'avais commencé à douter avec La quatrième main, livre que je n'ai jamais achevé.
Les challenges Babelio ont cela de formidable qu'ils nous invitent à sortir de nos zones de confort.
J'ai retrouvé avec Avenue des mystères, la verve, l'originalité, la créativité qui m'avaient tant plus dans les années 90. L'histoire est en effet est riche de personnages et de situations - tantôt cocasses, tantôt émouvantes et Irving ne lésine sur aucun moyen pour surprendre son lecteur.
La galerie de portraits est, comme souvent chez Irving, haute en couleurs et attachante : Juan Diego, enfant des décharges publiques mexicaines, devenu un célèbre romancier américain, est un personnage magnifique ; Lupe, sa soeur, parle une langue fleurie que lui seul comprend et lit dans les pensées ; Rivera, el Jefe de la décharge, est un père adoptif bienveillant et affectueux ; le prêtre Pepe est drôlement ouvert d'esprit pour un jésuite ; et que dire du couple incroyablement mal assorti mais si beau constitué par Flor, un géant transsexuel et le prêtre Édouard qui se défait de ses voeux pour vivre cette grande histoire d'amour.
Juan Diego entreprend un grand voyage aux Philippines pour tenir la promesse faite à un jeune soldat rencontré quelques décennies plus tôt. A l'aéroport, il rencontre Myriam et Dorothy sa fille qui vont lui mettre le grappin dessus et réorganiser le périple - tout en le comblant de faveurs sexuelles chacune à son tour. Mais l'alternance Viagra/anxiolytiques ne convient pas vraiment à Juan Diego et son séjour este entrecoupé de longues périodes de sommeil qui l'amènent à se remémorer son enfance au Mexique.
Ce sont ces parties du récit qui m'ont le plus intéressée, captivée même. La vie sur la décharge, le contexte des années 70 au Mexique où viennent se réfugier des jeunes américains abîmés par la guerre du Vietnam, la cohabitation plutôt pacifique des jésuites et prostituées,… Lupe et Juan Diego forment une fratrie unie par des liens affectifs très forts et leur rapport à la religion - Vierge de Guadalupe contre Vierge Marie - illustre les ravages de la colonisation espagnole et l'attachement aux racines nahuatl. Ils sont entourés par des adultes bienveillants pour la plupart, très à l'écoute et soucieux que leur avenir se déroule loin de la décharge.
En revanche, les apparitions mystérieuses des deux femmes, l'espèce de malaise permanent dans lequel évolue Juan Diego, toujours entre deux états de veille (?)ou de sommeil m'ont moins passionnée, sentant bien aussi au fil des pages que la conclusion de toute cette aventure ne me conviendrait pas. Certains passages m'ont semblé longs donc mais dans l'ensemble, j'ai retrouvé le John Irving des années 80-90.

Challenge ABC 2020-2021
Challenge MULTI-DEFIS 2021.
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Ce roman, qui, aux premiers abords m'avait beaucoup intéressé, m'a finalement laissé sur ma faim. On ne peut pas enlever à l'auteur ses innombrables bonnes idées, mais l'ensemble m'a semblé un peu « brouillon ». Bien que très fouillé au sujet de l'histoire des Vierges qui peuplent ce récit, il manque toutefois quelques explications à certains événements qui traversent la vie des protagonistes.
En réalité, mon plus gros problème est d'avoir adoré l'histoire de Juan Diego et de Lupe lorsqu'ils étaient enfants et de m'être cruellement ennuyée à la lecture de l'histoire adulte de Juan Diego. En effet, tout au long de cet ouvrage, je me suis demandé comment un enfant si intéressant pouvait-il devenir si plat ? La réponse est simple : ce n'est pas Juan Diego qui est intéressant, mais Lupe. Et Lupe, au contact de son frère, le rend intéressant. de ce fait, on peut dire que le personnage principal manque de relief et que ce rôle siérait à ravir à Lupe plutôt qu'à Juan Diego. D'ailleurs, l'histoire s'épuise rapidement avec l'absence de Lupe. Cette petite fille était une énigme. Une énigme qu'on avait plaisir à découvrir. Vive, optimiste, espiègle … Et médium ! C'est vraiment dommage qu'elle n'ait pas été le personnage central. L'oeuvre aurait été haletante. Les personnages d'Edward et de Flor viennent faire un pied-de-nez aux religions toujours basée sur de strictes principes et qui ne prennent que très rarement conscience des faits réels et de leurs avantages, s'il y en a. Je ne peux pas dire que je les ai trouvé attachant, puisqu'ils ont été presque survolés par l'auteur. Mais leur présence était une façon pour l'auteur de dénoncer les cultes religieux et leurs préceptes. Rivera est un personnage que j'ai adoré, bien qu'il soit très secondaire. Pour le coup, l'auteur a réussi à lui faire dégager quelque chose. Il existait. Et on avait goût à croiser sa route dans cette décharge. John Irving a personnifié les Vierges dans son roman afin de donner de l'épaisseur à son intrigue en jouant sur les miracles … ou damnations. Mais bien que personnifiées, on ne s'y attache pas. On n'y croit pas vraiment non plus.
Le côté mystique de l'oeuvre est assez intéressante. Malheureusement, il m'a paru relativement mal mené car plutôt que d'accrocher à ces mystères, j'ai cherché à comprendre le tour de passe-passe qui aurait rendu les faits possibles. Je pense que mon état d'esprit était lié aux arnaques de Juan Diego et de Lupe. Rien de très grave, mais ça enlève une part de magie au monde créé par l'auteur. En tout cas, de mon point de vue.
Pour résumer, je dirais que cette oeuvre reste intéressante, mais n'a rien du chef-d'oeuvre auquel je m'attendais. D'ailleurs, j'ai entrecoupé cette lecture par d'autres romans … Ce que je ne fais jamais … Mais, l'ennui me guettait de trop près. J'ai toutefois apprécier retrouver des mots espagnols parsemés ici-et-là. Ils ont eu la faculté de me plonger totalement dans le décor et dans l'ambiance. le côté très pédagogique m'a beaucoup plu, puisque comme à mon habitude, j'adore apprendre de nouvelles choses en lisant. Après tout, lire n'est-il pas ouvrir une porte sur la culture ? J'ai eu la désagréable impression que ce n'était pas Irving l'écrivain de cette oeuvre, mais Juan Diego lui-même tant il manquait de dynamisme.
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Un roman de John Irving, c'est un événement que les fans de l'auteur ne sauraient manquer.
Lesdits fans jouent ici un rôle important, puisque l'auteur nous raconte la très officielle réception d'un important romancier mexico-américain, Juan Diego Guerrero, par ses admirateurs philippins, conduits par un de ses anciens élèves devenu lui même romancier et professeur.
Plus tout jeune, fragile du coeur, et fatigué par les fêtes organisées pour lui, Juan Diego rêve de ses années d'enfance, et prend du bon temps avec deux créatures, Miriam et Dorothy, dont on se demande quel rôle elles jouent vraiment.
Les thèmes chers à Irving se mêlent avec bonheur : la famille, l'éducation, la médecine, le cirque, les accidents (qui « ne vous prennent pas par surprise » car « l'inéluctable vous attend au tournant »).
En un mot, je vous souhaite d'y prendre autant de plaisir que moi.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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J'ai ri du début à la fin. Dans le panthéon des personnages-écrivains d'Irving, Juan Diego Guerrero va rester comme l'un des plus attachants.
Émotif, fatigué, bourré de bêtabloquants et de Viagra, Juan Diego Guerrero entame un voyage aux Philippines à l'invitation d'admirateurs. C'est l'occasion pour lui de tenir une promesse d'adolescent faite à un homme fantasque incinéré aux côtés de sa mère l'année de ses quatorze ans, année où son destin d'enfant de la décharge à Oaxaca au Mexique bascule sous la tutelle bienveillante du couple détonnant formé par un travesti et un jésuite défroqué. Tout au long du récit, Juan Diego revoit sa vie défiler en rêve alors que les péripéties du voyage et les sollicitations sexuelles d'un sombre duo mère-fille semblent lui faire perdre pied.
On y retrouve des thèmes chers à Irving : le destin de l'écrivain, la recherche du père, la prostitution, l'adolescence, l'identité sexuelle. On y découvre également sur fond d'anticléricalisme goguenard, une esthétique foraine de grand cirque, de bondieuserie kitsch dominée par la figure haute en couleur de la Vierge Marie tour à tour déesse zapotèque, poupée gonflable, vierge tueuse et finalement, à l'instar de Luce, la petite soeur extra-lucide, visage implacable du Destin.
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Irving, ou quand la magie opère à chaque fois !

Merci Mr Irving. J'ai, une fois de plus, passé, un très bon moment à vous lire. Votre imagination est sans limite, vos personnages toujours si colorés et si profondément humanistes, et vos intrigues si drôles parfois, si loufoques souvent, toujours décapantes, extravagantes, extraordinaires !

Ce roman ne déroge pas à la règle, les ingrédients qui font le succès des récits de John Irving y sont naturellement bien présents; des personnages attachants : Lupe, l'extralucide et télépathe, qui parle une langue incompréhensible, Flor, travesti, dont un jésuite, Edward Bonshaw, Eduardo, tombe follement amoureux, Juan Diego, autodidacte, le surdoué de la décharge publique, et bien d'autres personnages, Pepe, El Jefe, la Merveille..., des situations tristes qu'y sous la plume de l'auteur prennent des allures loufoques, des rebondissements hallucinants, des histoires atypiques, le cirque, l'orphelinat, la religion et ses bizarreries, l'évocation des années sidas, le féminisme.

Ce livre foisonne de flash-backs et ce sont ces retours dans le passé de Juan Diego et de sa soeur Lupe que j'ai adorés. La vie, au présent, de Juan Diego, m'a moins emballée, et j'avoue ne pas avoir apprécié les moments que Juan partage avec Miriam et sa fille Dorothy, deux femmes rencontrées lors de son périple en Asie. Il m'a manqué davantage d'explications sur ces deux femmes, et sur leur relation avec Juan Diego. Passages sous exploités ou tout simplement trop obscurs pour moi ...

Ce n'est pas son meilleur roman, le Monde selon Garp, L'épopée du buveur d'eau, Les Enfants de la balle, L'Hôtel New Hampshire restent mes favoris, et je conseillerai aux nouveaux lecteurs de John Irving de commencer plutôt par ces romans.

Avenue des mystères est néanmoins, un très bon roman, de nombreux excellents passages émerveilleront les aficionados de John Irving, à n'en pas douter...(ce n'est que mon avis, bien entendu).
Lien : http://seriallectrice.blogsp..
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Prendre ou ne pas prendre ses bêtabloquants, telle est la question. Mais derrière celle-ci s'en cache une autre : prendre ou ne pas prendre son viagra selon que l'on va passer la nuit avec Dorothy ou avec Miriam. Et si oui, un comprimé entier ou un demi suffira-t-il ? Et pourquoi ces deux femmes n'apparaissent pas sur les photos ni dans le reflet du miroir de la salle de bain ? Flor est-il/elle un homme ou une femme ? Quelle langue parle Lupe que seul Juan Diégo, son frère est capable de comprendre ? Faut-il plutôt se méfier du lion ou des lionnes au moment de la distribution du repas dans le cirque de la Maravilla ? Et cette statue géante de la vierge a-t-elle les yeux qui bougent et pleure-t-elle dans certaines situations ou s'agit-il de l'imagination de l'auteur ?
John Irving nous entraîne de la décharge d'Oaxaca au Mexique jusqu'à Manille dans une fresque de près de 600 pages entre rêve et réalité. Dans une foison de personnages et de passages rocambolesques, on a quelquefois du mal à suivre mais s'agissant de l'un de mes auteurs préférés, il est important d'aller au bout pour tenter de reconstituer le puzzle de la vie de Juan Diego et de sa soeur Lupe, le personnage le plus intéressant du roman pour moi.
Je crois que c'est le seul John Irving que je n'avais pas lu, le monde selon Garp, l'hôtel New Hampshire et l'oeuvre de dieu la part du diable restent pour moi dans le top 3.
Au détour d'une page, de belles phrases donnent de la profondeur au roman comme par exemple : "L'enchaînement des événements, la trame de nos vies, ce qui nous mène sur le chemin, vers les buts que nous nous sommes fixés, ce que nous ne voyons pas arriver et ce que nous faisons… autant de mystères, autant d'angles morts. Autant d'évidences, aussi."

Challenge multi-défis 2021.
Challenge ABC 2021/2022
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Juan Diego Guerrero est un écrivain américain qui voyage aux Philippines accueilli par un ancien élève et sa famille. Tout au long du voyage, il revoit en rêve son enfance à Oaxaca, au Mexique, où il a vécu dans une décharge avec sa soeur Lupe, extralucide. Ayant appris à lire tout seul, il devient le protégé de Frère Pepe, un jésuite au grand coeur, qui travaille à l'Orphelinat des Enfants Perdus, et d'Edward Bonshaw qui vient de l'Iowa, pour être professeur. Juan Diego et Lupe quitteront les Enfants Perdus pour le cirque des Merveilles, où sévit Ignacio, le dompteur de lions, amateur de très jeunes filles.

Au cours de son voyage aux Philippines, Juan Diego qui prend des médicaments un peu au hasard : bétabloquants et viagra, rencontre une mère et sa fille, aussi nymphomanes que mystérieuses, Miriam et Dorothy.

John Irving nous fait voyager entre deux époques, différents pays. Je me suis attachée à Juan Diego, 14 ans, et sa soeur, Lupe qui parle beaucoup et que personne ne comprend, sauf son frère, à ses amis et protecteurs, Rivera, le chef du basurero, Frère Pepe, Edward et Flor, un travesti, le docteur Vargas. J'ai moins apprécié le personnage qu'il est devenu, plutôt mou, manipulé par les deux nymphomanes.

J'ai apprécié les talents de conteur de l'auteur, qui personnifie les 2 statues de la Vierge : la Vierge Marie et celle de Guadalupe, qui aborde différents sujets : la religion, le sexe, l'homosexualité, la prostitution, le sida. Ses personnages naviguent entre le bien et le mal. Je lirai avec plaisir ses autres romans.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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John Irving est un de mes auteurs préférés. Ses histoires riches, complexes, aventureuses, ses personnages torturés, compliqués. J'aime bien, lorsque je les vois sur l'étagère, me remémorer rapidement leur trame, un petit plaisir du collectionneur en sommes.
Il y a juste un livre que je n'ai pas aimé et que je n'ai pas terminé. Twisted River.
Enfin en fait non, désormais il y en a deux, en comptant celui-ci.

Un peu trop décousu, je me suis dit au début à cause des beta bloquant et du viagra. Et puis, j'ai eu beau continuer jusqu'à mi-livre, je n'arrive vraiment pas à rentrer dedans. Comme quoi, le viagra ne lève pas tout et n'importe quoi.
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Ce roman reprend pas mal des thèmes chers à Irving, la tolérance, la liberté sexuelle, l'écriture… mais il est un peu brouillon et je le catégorise dans les romans mineurs de cet auteur.

Le voyage aux Philippines de Juan Diego Guerrero, un écrivain américain d'origine mexicaine, sert de prétexte à cette histoire un peu décousue. Irving nous fait des des clins d'oeil avec les romans de son héros qui rappellent étrangement les siens, j'ai retrouvé des évocations de L'épopée du buveur d'eau ou de L'oeuvre du Dieu… le personnage parait un peu passif et se fait facilement prendre en charge par Miriam et Dorothy, compagnes de voyages étranges et envahissantes. Les interruptions et reprises du traitement par bêtabloquants (conjugué à du Viagra) plongent Juan Diego dans une torpeur favorable à des rêves qui lui font revivre sa jeunesse.

C'est d'ailleurs cette partie la plus intéressante, le reste fait un peu remplissage. Fils d'une prostituée, Juan Diego a vécu sur une décharge à Oaxaca ; enfant prodige, il apprend à lire tout seul en espagnol et en anglais et se fait remarquer par le frère Pepe, jésuite qui l'encourage dans cette voie. Juan Diego est le seul à comprendre sa soeur Lupe qui a aussi la particularité d'être télépathe. Juan Diego et Lupe sont pris en charge par les Jésuites, vont dans un cirque, se lient avec l'improbable Flor et Edward qui vont assurer l'avenir du garçon.

C'est foisonnant, un peu foutraque, les délires sur la Vierge de Guadalupe sont assez drôles mais ce livre part dans tous les sens et Irving nous a habitué à mieux maitriser ses récits.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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C'est avec 30 ans de plus que je me suis replongée dans l'univers de John Irving; J'avais apprécié son roman:"le monde selon Garp", mais à la lecture de celui-ci, je n'ai pas ri comme Manuel (voir sa critique), j'ai souri et apprécié, je pense que c'est juste une question de génération et de ressenti. Ce fut pour moi presqu'un défi, ce voyage au côté de Juan Diego pendant 516 pages allait.Il m'emporter?

Juan Diego Guerrero, écrivain américain célèbre, sur "Le retour" part faire un long voyage aux Philippines; un périple organisé par son ancien élève Clark French, qui l'adule, bien qu'ils soient en désaccord sur les questions religieuses et l'avortement (p.356).
Ayant le coeur fragile, Juan Diego prend régulièrement des bétabloquants pour le protéger des émotions fortes et de temps à autre un viagra au cas où. ....ça le rassure.
Balloté d'hôtels en aéroports, Juan Diego ne va pas suivre à la lettre les prescriptions de son amie médecin, et va prendre de façon désordonnée son traitement, ce qui lui occasionnera de nombreux troubles.Il sera entre rêve et réalité, et revivra des épisodes récurrents de son adolescence sur la décharge publique de Oaxaca au Mexique.Nous ferons connaissance de sa soeur Lupe, extra lucide, de sa mère , femme de ménage à l'orphelinat Jésuite , et prostituée, ainsi que des frères Pepe et Edwards Bonshaw,.Et c'est grâce aux frères Jésuites que Juan Diego se fera adopter par un drôle de couple ( je n'en dis pas plus) et émigrera aux États-Unis où il deviendra un écrivain célèbre. Lors de ce voyage, il fera aussi la connaissance de deux femmes : Miriam et Dorothy très mystérieuses, les a t-il rêvées??
Une étrange atmosphère où le mystique côtoie une sexualité débridée où l'humour jubilatoire
lors de scènes désopilantes, côtoie une gravité profonde concernant la religion et la condition humaine.Un Irving tout en contraste, qui n'a pas changé dans sa façon d'écrire et ses rapports avec l'église et en général avec l'espèce dite"humaine".
J'ai aimé ce roman , qu'il faut lire calmement , en s' immergeant dans cet univers à la "IRVING TRÈS spécial , pas forcément facile à appréhender. ♥♥♥♥
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