Dans ce shônen de Chihiro Ishizuka Nous découvrons Makoto, une jeune sorcière devant quitter le cocon familial afin de prendre son indépendance. Ce faisant, elle ira chez ses cousins (enfin son cousin et sa cousine) Kei et Chinatsu, ce qui lui permettra d'être hébergée et de découvrir une vie plus proche de la nature que celle vécue lorsqu'elle vivait à Tokyo.
Makoto a beau être considérée comme une adulte par les sorcières, elle reste assez maladroite dans sa manière d'être dû à son jeune âge. Enfin, jeune… Elle est quand même au lycée donc c'est surtout une adolescente. A ses côtés nous trouvons Kei, mais également – et surtout – Chinatsu qui nous ressemble tout de même énormément. Parce que oui, tout comme nous serions surpris, la petite fille l'est également face aux différentes actions sortant de l'ordinaire de Makoto. D'ailleurs, elle ne sera pas la seule vu que notre sorcière fera des rencontres au fil des pages et retrouvera même certaines connaissances.
L'histoire, de son côté, se tourne surtout vers de la tranche de vie plutôt que sur le côté fantastique. Certes, nous retrouverons certains éléments se dirigeant vers ce genre (une certaine plante, par exemple), mais c'est principalement l'évolution de Makoto par rapport à sa nouvelle vie et à ses débuts – parce que non, ce n'est pas une sorcière expérimentée – dans la sorcellerie et la vie campagnarde. Tout ce qui est lié au surnaturel se retrouve dans le train train quotidien que développe notre petite sorcière au fil du temps. Un chapitre équivaut à une historiette, ce qui nous permet d'avancer dans le temps petit à petit en compagnie des personnages, d'en découvrir et de voir les lieux.
Les dessins sont assez simples en soit, mais mettent de bonne humeur. le but du manga en soit. Les personnages sont expressifs – et non, pas de personnages sans émotions ici – et la couverture est assez lumineuse pour rendre le sourire. On s'attache petit à petit aux personnages, à l'humour présent et l'on ne peut que retrouver l'ambiance sereine au travers des différentes planches. C'est bon enfant, mais on en redemande sans problème !
En soi, certaines personnes auront probablement du mal avec Makoto à cause de son côté insouciant et maladroit pourtant cela n'est pas si dérangeant que cela à mes yeux, car elle reste elle-même. Il ne faudra pas oublier, également, de contempler, de temps en temps, les pages et profiter du calme – ou du côté borné de Makoto – présent. Respirer un bon bol d'air pur, ne pas penser aux sorcières que l'on connaît tous depuis notre enfance et nous laisser aller parce qu'au fond, Makoto est assez simple dans sa manière d'être quant à Kei et Chinatsu, ils nous représentent sans trop de problèmes. La personne déjà habituée au surnaturel et celle découvrant tout cela. Quant aux différents éléments apparaissant, ils peuvent nous apprendre certaines choses lorsque nous n'avons pas de grandes connaissances dans ce domaine. Par contre, il ne faudra pas vous attendre à des combats dantesques car ce n'est pas le cas et vous serez vite déçu. Ce manga étant vraiment d'une douceur et d'un calme, il vaudra mieux soit le lire le soir avant de dormir – pour ceux préférant ce qui bouge durant la journée – ou entre deux titres beaucoup plus rythmés.
Par rapport à l'édition,
Nobi Nobi a fait du bon travail avec ce titre remplit de délicatesse où le papier est de bonne qualité tout comme l'encre qui reste sur sa page. Avec ce premier volume, j'avais reçu une carte postale qui ne le quitte plus d'une semelle, vu que je suis assez tête en l'air et du genre à fourrer mes affaires un peu partout… Elle était réellement belle, elle aussi, retranscrivant bien l'esprit du manga.
Je suis curieuse de voir ce que nous réservera le deuxième tome de cette série en tout cas car cela fait du bien d'avoir des titres beaucoup plus calmes et permettant de nous ressourcer avant de repartir au combat (dans un autre manga ou dans la vie de tous les jours). J'espère qu'il sera toujours aussi agréable en tout cas.
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