Called Game, tome 7

Cette série est toujours aussi géniale, toujours un plaisir à retrouver, mais elle souffre tout de même de son rythme de sortie. le magnifique graphisme nous entraîne toujours.
Violette a fait un choix compliqué, enfin pas seulement elle, et elle va devoir l'assumer jusqu'au bout. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que cela lui a donné une autre vision des choses, et permis de voir ce qu'elle n'aurait pas vu autrement.
Arthur est un sacré phénomène, ce qu'il nous prouvera dès le départ et la mise en place de son tour de passe-passe. Il attend beaucoup de celle qui deviendra reine à ses côtés, et cela ne peut être n'importe qui, il a de grands plans.
Kay est souvent éprouvé par les décisions de son souverain. le moins que l'on puisse dire c'est que le lecteur ne s'ennuie pas, et a quelques surprises de taille par moment.
Violette est la chevaleresse d'Arthur, sa protectrice. Il y a quelque chose entre ces deux là, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils défient leurs positions sociales. Violette n'a pas révélé être la princesse Alna, elle a un haut statut et pourtant joue la chevaleresse. Tandis qu'Arthur, même déjà avant, il y a aussi des moments où on le soupçonnerait pas d'être roi, où il va sur le front, où ils se met en danger. Par contre, parfois nous le voyons bien, quand il est très exigeant voire égoïste.
Que ce soit au bal d'Anne, à la Cour, à cette bataille de reines, ou à d'autres plus terre à terre, sur le front, ce ne sera pas tout du repos, difficile et dangereux.
Les répliques font mouche, il y en a des bien piquantes, les situations et relations sont complexes, le lecteur est entraîné et bien sûr a envie de connaître la suite.
Dans ces jeux royaux et intrigues de Cour il y a de quoi y perdre la tête de bien des façons.
Nous avons le droit à un bonus animalier amusant et connu, entre chien et chat, pour relâcher la pression et tension.

Les jeux du trône du pays de E se poursuivent et les fils s'entortillent de plus en plus, laissant les personnages sur le carreau plus d'une fois, ce qui ne les empêche pas de se relever.

De retour dans son château Arthur doit à nouveau faire face aux nombreux tours et manipulations de ses prétendantes et notamment d'Anne, la principale. Mais il est décidé à y faire face et l'affronte avec Violette à ses côtés.

C'est on ne peut plus classique mais cela reste accrocheur et surtout amusant de voir ce prince / roi montrer les dents et affronter les pseudo complots de l'histoire, qui avouons-le ne volent pas très haut. C'est joliment mis en scène cette fois au cours d'un bal. Je ne vais pas mentir, j'ai trouvé ça bien léger et surtout je commence à me lasser et trouver ça répétitif. Ça n'a pas les tensions d'un Roi du requiem des roses mais ça reste sympathique.

Du coup, je m'attache plus aux relations qui se définissent et redéfinissent sans cesse dans la série. Ici, le renforcement des liens entre Arthur et Violette est émouvant. On sent que ce sont deux forts caractères, deux personnages solides sur leurs bases et pas du tout un truc mielleux et romantique. de même, les prises de bec de Kay et Catherine sont intéressantes aussi, c'est un modèle typique de lovers to ennemis to lovers que j'affectionne, même si oui l'autrice répète et répète encore ce schéma depuis plusieurs volumes.

Enfin, j'ai été contente de voir la scène se déplacer vers les champs de bataille sur les dernières pages car c'est aussi dans ses fonctions de leader, plus que de monarque cherchant une reine, qu'Arthur m'intéresse. J'espère donc qu'on aura vraiment quelque chose à se mettre sous la dent en matière de conflits avec les pays voisins et pas juste de jolis cartes et grands mots comme pour le moment.

Sympathique shojo d'aventure à décor historique, Called Game a le malheur déjà de sortir très lentement mais en plus de voir son intrigue s'embourber et se répéter un peu ses derniers temps. Alors ça reste plaisant à lire car l'autrice sait y faire pour imaginer des relations avec des tensions tendres et/ou amusantes, mais on reste bien trop en surface sur tous les plans pour que ce soit vraiment une lecture marquante. On est à fond dans les clichés du genre et je ne sais pas si ça va me plaire longtemps ou si on ne va pas vite tomber juste dans le divertissement.
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C'est avec une immense joie mêlée d'impatience que j'ai entamé la lecture de ce septième tome de Called Game, depuis le temps que je l'attendais ! On retrouve tous les personnages qu'on a appris à apprécier ce tome en tome mais également l'ambiance si caractéristique du manga : sombre, imprévisible, mais aussi pleine d'humours et d'émotions. Arthur continue ses manigances aux côtés de Violette et on suit leurs péripéties avec toujours un grand plaisir. Les relations se révèlent toujours passionnantes à suivre : que ce soit celle d'Arthur et de Violette ou encore Christina et Kay, toutes deux sont intenses et captivantes. Called Game continue de nous éblouir et de nous emporter dans sa sombre histoire de complots politiques campée par des personnages ensorcelants et charismatiques. L'intrigue s'accélère dans ce tome et Arthur commence à prendre des décisions marquantes en tant que souverain, un premier pas pour reconquérir son royaume. La position que détient Violette aux côtés du roi fait de plus en plus de bruit … mais cela ne suffit pas à entacher sa motivation de le protéger. Les dernières planches promettent des choses très intéressantes pour la suite. Vivement le huitième tome !

Ce septième tome ne fait que peu avancer l'intrigue. Les différents protagonistes se jugent avant d'avancer leurs pions et Violette revient encore et toujours sur son statut de chevaleresse qui l'empêche d'embraser ses sentiments pour le prince. J'ai trouvé que cela tournait en rond, surtout après un début de série plein de rebondissements.
A voir ce que réserve la suite.