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Citations sur Laëtitia (166)

Sous Sarkozy, les pouvoirs publics ne sont plus des régulateurs de paix sociale. Le criminopopulisme des années Laetitia trahit la recherche de la division, l'instillation de la méfiance et de la haine dans le corps social - un président de la République blessant la République.
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Chez certains, le silence est vacuité, tandis qu'il est pudeur chez d'autres.
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Il n'y a pas de "grand" criminel: tout criminel est un petit minable, non parce qu'il est souvent un gagne-petit de la délinquance (...) mais parce qu'il est un criminel.
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Passer sa vie à regretter un amour perdu prouve que l'on a aimé vraiment et que notre existence ne fut pas totalement vaine.
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Certains spécialistes affirment que les jumeaux vivent dans une « fusion gémellaire » jusqu’à l’âge de deux ans. Entre deux et six ans, ils entrent dans une « phase de complémentarité » qui se traduit par un développement tout en oppositions : l’un est calme quand l’autre est nerveux, l’un est bavard quand l’autre se tait, l’un domine l’autre, etc. À l’âge scolaire et pendant l’adolescence, les jumeaux s’autonomisent, même s’il arrive que l’éducation ou des circonstances particulières prolongent la phase de fusion jusqu’à l’âge adulte.
Dans tous les cas, un cojumeau est le compagnon d’une vie. On s’aime, on s’agace, on se connaît par cœur.
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elle garde quelques vêtements de sa sœur, pas beaucoup, et donne le reste à une association. Ses parents lui en ont voulu. Les cartons conserveront de longues années l'odeur fraîche et parfumée de Lætitia.
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Mon livre n'aura qu'une héroïne : Laëtitia. L'intérêt que nous lui portons, comme un retour en grâce, la rend à elle-même, à sa dignité et à sa liberté.

Pourquoi lui consacrer aujourd'hui un livre ? Étrange destin que celui de cette passante fugacement célèbre. Aux yeux du monde, elle est née à l'instant où elle est morte.

Pour Laëtitia, c'est un bel été, l'été de toutes les réussites, une histoire d'amour qui s'installe, un apprentissage conservé de haute lutte, les félicitations de tout le monde, la promesse de l'indépendance, avec un salaire, le permis, un appartement, un chéri. Dans six mois, elle sera morte.

À la fin, Laëtitia a dit non. Non à Meilhon. Non à l'autorité, non à la cocaïne. Non aux décisions qu'on prend à votre place. Non aux menaces, au harcèlement, aux coups, aux relations sexuelles forcées. Elle a exigé qu'il la ramène à la Bernerie. Appuyée à la portière de la 106, elle lui a annoncé, les yeux dans les yeux, qu'elle irait porter plainte contre lui. Elle a dit non, d'une voix claire et forte, sans tergiverser, sans trembler. Cela lui a coûté la vie. Elle est morte en femme libre.

Comme le disait Laëtitia dans une de ses lettres-testaments et avec la poésie qui lui appartient, "la vie est fête comme sa". Oui, comme ça, la vie est fête.
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Le travail du journaliste est indissociable de ses sources, plus ou moins protégées, plus ou moins secrètes. Quand les acteurs n'ont pas le droit de parler à visage découvert, l'information s'obtient à travers un jeu donnant-donnant: les "fuites".
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Il n'était pas programmé que Laëtitia, cette jeune fille radieuse aimée de tous, finisse comme un animal de boucherie. Mais, dès son enfance, elle a été déstabilisée, ballottée, négligée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce long processus de fragilisation éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière. Pour détruire quelqu'un en temps de paix, il ne suffit pas de le tuer. Il faut d'abord le faire naître dans une atmosphère de violence et de chaos, le priver de sécurité affective, briser sa cellule familiale, ensuite le placer auprès d'un assistant familial pervers, ne pas s'en apercevoir et, enfin, quand tout est fini, exploiter politiquement sa mort.
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Nous avons de la distance vis-à-vis de nos morts, alors que la souffrance d’autrui nous happe, nous habite, nous hante, ne nous lâche plus. Pour nous-mêmes, il n’y a plus rien à faire. Notre blessure, c’est nous-même, le drame et la routine de votre vie, notre névrose apprivoisée, et nous y sommes habitués, comme à une infirmité. Il y a, dans la vie de Laëtitia, trois injustices : sa mort atroce, à l’âge de dix-huit ans ; sa métamorphose en fait divers, c’est-à-dire en spectacle de mort. Les deux premières injustices me laissent désolé et impuissant. Contre le troisième, tout mon être se révolte.
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