Ce dernier tome ne manque pas de panache et d'action, c'est bien simple, il n'y a même que ça.
Il n'y a pas une page, pas une bulle sans un rebondissement, une action (de l'ennemi ou du monde libre), c'est une véritable guerre littéraire, graphique et narrative à laquelle l'auteur s'est livré.
C'est un vrai plaisir de lire ce tome, il relève le niveau par rapport au précédent beaucoup plus calme, il est quasi impossible de le lâcher une fois commencé.
Graphiquement c'est toujours très beau et impeccable, il y a une diversité de couleurs, de paysages, et l'auteur n'hésite pas à entrer dans les détails.
Par contre je trouve que sur la trame même de l'histoire il y a trop de facilités. C'est un copier-coller du conflit mondial de 1939/1945, sans aucune innovation (bombardement atomique, aviation, radars, barges pour le débarquement des troupes, dirigeant complètement mégalomane qui est prêt à tuer tout le monde y compris lui-même), avec des simplifications dérangeantes (les jaunes sont les méchants et les blancs les gentils) qui frisent le racisme (j'ai pourtant l'impression, en tout cas je veux le croire, que ce n'était pas voulu).
Pendant toute ma lecture j'ai eu ce sentiment que je lisais un conflit déjà passé transposé à une autre époque, c'est dommage et c'est ce qui fait que je ne lui donnerai pas une note maximale.
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