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3,69

sur 1102 notes
Habitués des livres de Jaenada depuis le Chameau Sauvage, et surtout avec les deux derniers que sont Bruno Sulak et la Petite Femelle, c'est avec un grand intérêt, voire une certaine exitation que j'ai commencé la lecture la Serpe.

Tout d'abord, le livre est une évolution vers un pur livre d'enquête policière.
En effet Bruno Sulak ne l'étais pas franchement, La Petite Femelle s'en rapprochait beaucoup plus avec le crime de Felix. Ici l'histoire ce déroule pour la majorité du récit dans ce Château D'escoire et la nuit du crime (dont on connaitra tout), et n'est pas comme les deux derniers cités, la biographie d'une personne (même si elle est mentionnée non succinctement en début de livre).

Le style reste inchangé avec les disgressions que l'on connait de l'auteur; elles n'ont pas perdu en humour et elles apportent une touche de légèreté fortement appréciable dans ces sombres histoires.

Le passage de la culpabilité sans doute à celle de l'innocentement est très intéressante à suivre, et aucun détail n'est mis de coté. Les pistes sont nombreuses et toutes les possibilités sont explorées.
Le travail de recherche est effectivement incroyable.
Cela apporte beaucoup de solidité et de matière à la version de Jeanada, mais représente parfois des longueurs un peu désagréable à la lecture de ce récit.

Autre fait que je lui reproche (au récit) c'est l'empathie ressentie pour personnage principal, qui n'est pas à la hauteur de celles vécues dans Bruno Sulak et la Petite Femelle.
En effet l'importance de l'histoire familiale et de jeunesse des personnages ne semblent pas être responsables des défauts du personnage d'Henri Girard et donc ils ne sont pas ou difficilement excusables par le lecteur.
Henri Girard est beaucoup moins touchant que Sulak et surtout Pauline Dubuisson. Cette dernière s'est retrouvée dans un mélange d'autorité parternelle, de proximité d'occupation allemande et de libération sexuelle qui lui explique beaucoup de ses fautes et dont le parcours à la suite de cette affaire est remarquable. Sulak, est gentleman cambrioleur attachant, dont la fin est racontée de manière captivante.
(oui j'ai adoré ces livres...)

Le destin d'Henri Girard n'est pas touchant à ce point et je suis donc déçu; car je pensais que Jeanada trouverait une personne-personnage à la hauteur de Bruno ou Pauline.

Néanmoins ce livre représente tout de même une histoire intéressante avec un suspens bien tenu et une écriture qui demeure très appréciée.
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J'ai aimé ce livre car il est plein d'humour mais sait rester sérieux dans le déroulement de l'enquête.
Les "mises entre parenthèses" ne m'ont pas du tout dérangé dans la compréhension du texte.
Je trouve que de nombreux auteurs devraient utiliser des illustrations pour faciliter la visualisation des lieux décrits (l'auteur avoue lui-même qu'il est "nul" pour les descriptions).
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Toujours soucieux, depuis Sulalc (2013) et le succès de la Petite Femelle (2015), de braquer le projecteur sur des personnages abîmés par la justice, le système carcéral ou l'opprobre public, le détective sans licence Philippe Jaenada s'est cette fois rivé aux basques d'Henri Girard, aka Georges Arnaud. Biographe exhaustif, il met en branle ses talents gauches et passionnés d'enquêteur pour réhabiliter l'auteur du Salaire de la Peur (1950), propulsé pendant la guerre au coeur d'un triple meurtre atroce.
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Affligeant, déconcertant quand un auteur a un sujet en or et que non seulement, il le gate, mais il réussit à en tirer un torchon ! Une honte !
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C'est l'histoire d'un homme. Il s'appelle Henri Girard. Il naît en juillet 1917, et sa vie trépidante, hors norme, mérite à elle seule un livre. Il est issu d'une famille très aisée qui possède un château dans le Périgord. Et Henri est le trublion de la famille. Capricieux, dépensier, colérique, imprévisible… Il rate ses études, refuse de travailler, ne respecte rien ni personne. Il réclame à sa famille toujours plus d'argent et entre en fureur quand on ne lui en donne pas.
Une nuit d'octobre 1941, dans ce château d'Escoire, l'horreur se produit. Au petit matin, son père, sa tante et la bonne sont retrouvés sauvagement assassinés, à coups de serpe. Henri était seul avec eux au château. Seul survivant, il devient l'unique héritier de la fortune familiale. Aucune effraction n'est constatée, Henri a emprunté l'arme du crime aux voisins quelques jours auparavant : Tout l'accuse.
Pourtant, le grand avocat Maurice Garçon parviendra à le faire acquitter. Tandis que l'opinion publique demeure convaincue de sa culpabilité, Henri embarque sur un rafiot en partance pour l'Amérique du Sud. Il en reviendra miséreux et amaigri en 1950, avec en tête une histoire… Il s'agit du Salaire de la Peur, qu'il écrira sous le pseudonyme de George Arnaud.
Jamais le triple meurtre du Château d'Escoire ne sera élucidé. L'homme demeurera une personnalité trouble et fascinante jusqu'à sa mort en 1987. Mais qui était-il réellement ? Que s'est-il passé exactement lors du procès, en 1943 ? Et comment l'avocat Maurice Garçon, pourtant un grand ami de son père, a t-il pu croire en son innocence ? L'écrivain Philippe Jaenada, en détective privé à la fois comique et saugrenu, part enquêter dans le Périgord. Minutieusement, il épluche les archives, tous les éléments de l'enquête, les témoignages. Préparez-vous lecteurs : il se pourrait que ce livre résolve un mystère vieux de soixante seize ans.
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mon dieu !! quel livre indigeste ...trop de description trop de disgretions et surtout pas de ponctuation...une horreur et une erreur de ma part de l avoir acheté.....pourtant l histoire basée sur histoire vraie ets interessante mais j ai pas pu allé jusqu au bout.
arret apres 150 pages ...
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Premier livre lu pendant le confinement. Il me fallait bien des circonstances pareilles pour avaler ce pavé. Ce livre est très intéressant, j'ai beaucoup apprécié l'humour de l'auteur que je découvrais. Mais surtout je salue son travail de fourmi (rouge ou noire).
Les recherches qu'il a menées sont impressionnantes même si cela donne un livre un peu difficile à digérer.
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Une bonne enquête qui paraît complète. Pas de point définitif à cette macabre histoire, des hypothèses convaincantes ou non selon le lecteur/ selon si l'on s'est déjà fait une opinion à travers une émission ou un autre livre. Mais j'aime particulièrement celui ci, l'auteur a une patte qui vaut le détour. Et puis il est honnête, il donne sa version à lui tout en précisant que cela reste une hypothèse et que l'on ne sera jamais sûrs à 100% de l'identité du criminel de cette nuit d' octobre 1941.
Je recommande !
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Pas aimé du tout.
Ecriture complexe.
Lourdeur
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j'ai été super déçue; on n'en voit pas la fin ; c'est dans les digressions qu'il est le meilleur, pas vraiment d'intrigues, il se prend pour Zola et bien c'est raté
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