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Les écrivains sont prétentieux, imbus d'eux-mêmes, plein de petites manies, jaloux du succès des autres, aigris…bref, dans ce roman policier, les auteurs en prennent pour leur grade !
Le superintendant Adam Dalgliesh profite de quelques jours de congés pour faire un séjour chez sa tante, dans le Suffolk.
Celle-ci habite un village qui semble attirer les écrivains, en effet, plusieurs auteurs ont choisi ce petit coin tranquille comme résidence secondaire et se côtoient durant leurs week-ends, vantant leurs propres ouvrages et rabaissant ceux des autres, la critique étant visiblement le sport local.
Et l'un d'entre eux est justement retrouvé mort, le corps dérivant dans une barque, les mains tranchées.
Adam Dalgliesh va donc être un témoin de cette enquête, plus qu'un participant véritable, l'enquête étant bien entendue confiée à des policiers du coin.
Il ne sera pas simple de trouver le coupable, plusieurs personnes avaient des raisons de vouloir tuer Maurice Seton, c'est même étrange qu'il ne soit pas mort plus tôt tellement cet homme suscitait de critiques.
L'assassin sera bien évidemment démasqué mais j'ai trouvé la solution tirée par les cheveux et le mobile du crime ne tient pas vraiment la route, à ce compte-là, la moitié de la population mondiale aurait déjà été assassinée par l'autre moitié.
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Et bien, pas mécontente d'avoir fini pour passer à autre chose.
Un surintendant de Scotland Yard, Adam Dalgliesh, va passer des vacances dans un village chez sa tante. Mais là, un cadavre aux mains coupées est découvert dans un canot. le voilà impliqué malgré lui dans l'enquête.
Des fourmillements de détails, beaucoup de verbiage, si bien qu'à la page 100, l'enquête n'a pas avancé d'un pouce. A la page 200, on n'en sait guère plus.
Un style et des personnages typiquement britanniques.
Je n'ai vraiment pas été captivée.
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Je connais au moins cette auteure de nom car j'en ai quelques uns dans ma pal. Ça sera malgré tout ma première lecture d'elle, je la découvre quasiment 10 ans après son décès.

J'ai été obligée d'écouter deux fois le début car je n'avais rien enregistré à part le décès brutal d'un homme. La 2nde écoute n'a guère été mieux et la suite n'a pas été plus engageante. Je perdais régulièrement le fil de l'histoire entre les détails inutiles du passé de certains personnages et les noms anglais de ceux-ci. À croire que suivant les lecteurs et leurs prononciations, on fait exprès de nous perdre… Les personnages passent leurs temps à ergoter sur tout et tout le monde, ça en devient lassant et énervant. Au bout de quasi 2h d'écoute (sur 8h45), l'histoire n'a toujours pas avancé d'un pouce. C'est censé être l'enquête d'un superintendant, pendant ses vacances de surcroît, mais on le voit assez peu. Il nous parle de son passé, de sa tante et de ses « voisins », mais point d'enquête à l'horizon. C'est long, lent et ennuyeux. Je l'ai donc abandonné en cours de route, n'ayant même pas le courage de vouloir savoir qui était le meurtrier de ce pauvre écrivain sans imagination…

Comme vous l'aurez compris, ce premier essai a été un échec, je garde les autres pour vérifier si son style est fait pour moi. Sinon, ils reviendront tous en boite à livres. L'avantage des audios est que je me rends plus rapidement compte quand un roman ne m'intéresse pas… Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Bon, j'ai beaucoup de mal à résister aux auteurs que j'aime bien… Donc, depuis que j'ai découvert P.D. James, je suis devenue accro. Donc voilà, encore un bon polar de la dame… Bien écrit, bien ficelé, bonne intrigue qui ne donne sa solution qu'à la fin. En plus, de très belles descriptions d'un coin de Grande Bretagne. Que demander de plus ? Et puis, j'aime bien le caractère du superintendant Adam Dalgliesh, et je compatis car le pauvre était en vacances dans le Suffolk chez sa tante et il avait bien envie de se détendre…. Et voilà qu'à peine arrivé, un crime a lieu dans le cadre de la petite communauté assez isolée où vit sa tante. Bien malgré lui, il est mêlé à l'enquête…
Pour les amateurs de polars, à déguster dans modération.
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J'ai beaucoup apprécié ce roman de PD James (anoblie en 1990 par la reine Élisabeth II, qui la fait baronne James of Holland Park ; source Wikipedia).
On y trouve une douce ambiance, digne des Agatha Christie, bien agréable. Un rythme un peu lent, laissant aux mystères le temps de planer au dessus de nos têtes.
PD James prend le temps du dénouement et de l'épilogue.

On sent un grand respect pour le lecteur et l'amour du travail bien fait.
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Voici me semble-t-il la troisième aventure du superintendant Adam Dalgliesh.
Alors qu'il arrive en vacances chez sa tante, Dalgliesh va se retrouver à mener l'enquête sur l'assassinat de Maurice Seton, un célèbre auteur de roman policier. Il faut dire que dans ce coin perdu de la côte du Suffolk, un certain nombre de polardeux se sont installé en villégiature. Et autant d'écrivain de polar au mettre carré ça fait peur. Surtout que visiblement plus d'un ont pris le melon et sont persuadés d'être le meilleur. Bref l'ambiance est visiblement à la rivalité.
PD James nous offre ici un roman policier de facture classique. Elle prend son temps pour situer son intrigue. Elle décortique comme à son habitude avec minutie la psychologie de chacun de ses protagonistes. C'est ce que l'on aimme chez elle. On aime aussi cette façon qu'elle a de nous plonger dans le chaudron de la société anglaise contemporaine qu'elle aime à décortiquer à loisir. Et en se laisse bercer et berner par ses histoires qui ne sont pas nous rappeler celle d'une autre grande dame du crime. J'avoue aussi que je me suis laissée séduire par l'inspecteur chef Adam Dalgliesh de Scotland Yard. le charme british de cette enquête anglaise sans doute ?

Lien : https://collectifpolar.com/
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James P.D.
Sans les mains
Ce n'est pas ma préférée, mais c'est particulier et typiquement anglais.
Toujours son inspecteur de Scotland Yard bien entendu Dalgliesh lui aussi typiquement anglais.
C'est un peu le charme des livres de l'auteur.
Le long de la côte du Suffolk, un canot était à la dérive avec à l'intérieur un cadavre aux mains coupées. Pourquoi ?
Cet homme est un auteur de livres policiers Mr Sutton . Pourquoi.
Comme à son habitude l'auteur un peu comme Agatha Christie, fait en sorte que le long de la côte, tout le monde se connait, et presque tous font partie de choses de l'art.
Et que Dalgliesh vient justement là aussi passer quelques jours chez sa tante.
Ce que j'aime bien quand même c'est la description non pas seulement de l'endroit, mais des personnages, presque tous dans le milieu artistique, et tous aussi se rejetant la faute, changeant de version, d'heure, il faut tout remettre en place, ce qui fait que le lecteur doit bien suivre le fil de l'quteur pour justement ajurster et bien placer les pièces de ce puzzle particulier.
Il faudra toutes ces déductions, tous ces raccords pour qu'à la toute fin seulement Dalgliesh puis bien assembler le tout et comprendre pourquoi on ne l'a pas simplement tué mais couper les mains et qui bien entendu de toute cette faune de personnages peureux, arrogants, menteurs etc…

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S'il y a quelque chose qu'on chercherait en vain dans ce troisième épisode des enquêtes du superintendant Adam Dalgliesh, c'est une once de chaleur humaine. Sauf à qualifier ainsi la relation familiale qui amène le commissaire-poète chez son austère vieille tante, Jane, sur un promontoire désolé du Suffolk, pour des vacances qui se révéleront plus mouvementées que prévu.
P.D. James aurait tout aussi bien pu titrer son roman « Sans pitié » tant elle dissèque ses personnages – en majorité écrivains ou critiques littéraires – avec une subtile cruauté, sans omettre un seul de leurs travers. le détective chargé de l'enquête, Reckless (« téméraire »), dont les méthodes et les façons correspondent si peu à ce qu'exprime son patronyme, n'échappe pas non plus à une forme de dédain par l'intermédiaire du regard sans complaisance et dénué de sympathie que Dalgliesh porte sur lui.
Pourtant, c'est sans doute ce regard critique acéré et cette absence de complaisance – doublés d'une féroce ironie sous-jacente – dans la description d'un milieu social, que l'auteure ici connaît bien pour en faire elle-même partie, qui font l'intérêt et l'attrait des romans de P.D. James. Son héros n'y échappe d'ailleurs pas, qui auto-analyse en permanence ses moindres faiblesses et sentiments « coupables », en bon fils de pasteur tout pétri de morale puritaine.
Le style, précis, fouillé, la psychologie complexe des personnages, les réflexions pointues et les descriptions rigoureuses, détaillées, sont aussi partie prenante du talent de Mme James et ont contribué au succès de ses romans. La conclusion de celui-ci (une longue confession lue et enregistrée par la meurtrière) n'est pas particulièrement originale, mais le livre reste néanmoins captivant du début à la fin.
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Un polar comme t'en d'autre, il commence simplement, un superflic en vacance chez ça tente dans un village habité exclusivement par des écrivains et autre critique littéraire (intéressant non?) un cadavre retrouver les mains coupé et un lot de suspect.
Bon le premier truc qui choc un peu c'est quand même de suspecté une mort naturel avec un gars qui a deux mains tranché mais bon...

Un roman dans la ligné de la très grande Agatha Christie plusieurs année plutôt, mais malheureusement PD James ne saura pas tenir le suspens et tenir les coupables secrets bien longtemps, et on se doute de tout beaucoup trop rapidement de la finalité pour que se livre rentre dans la catégorie des bons polar. il reste juste passable.
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Je dirais bonne fin, mauvais début... Plutôt mitigée par les longues descriptions sans vie qui nous bercent lors de notre entrée dans l'histoire. Des personnages grossiers et prévisibles. On voit apparaître à un certain moment un léger dynamisme comme si l'histoire enfin se réveillait mais l'issue est précipitée dans une déclaration bancale.
J'ai remarqué que beaucoup ont noté dans les commentaires que ce n'est pas la meilleure oeuvre de P. D. James. Je vais donc '' m'attaquer'' à celles qui peuplent mes étagères en toute confiance... 😉
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