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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après un premier tome globalement sympathique, je n'ai pas attendu trop longtemps pour lire ce second tome. J'ai emprunté d'un coup les trois prochains tomes à la médiathèque, et à la fin de ma lecture, je me demande si je n'apprécierai pas plus cette série en espaçant davantage la lecture entre chaque tome à cause de l'effet quelque peu répétitif de la trame du scénario causé par le principe même de la saga. On retrouve en effet ici pas mal d'éléments déjà vus dans le premier tome, et je me demande si le tout ne devient pas trop lassant à lire quand on enchaîne tous les tomes sur une courte période.

Ma chronique va ressembler à la première. J'ai trouvé cela globalement très sympa sans que le tout reste inoubliable. On est vraiment ici sur une série agréable à lire qui offre un chouette moment de divertissement mais qui ne laissera à terme que peu de souvenirs, voire pas du tout d'ici quelques années.

La colonie que nous suivons dans ce tome est constituée par les derniers survivants de l'empire méditerranéen, et l'armada de vaisseaux qui les abrite est en bien mauvais état, nécessitant l'exploitation des mécaniciens à bord pour faire tenir vaille que vaille cette dernière jusqu'à la planète Deluvenn. Une planète océanique trois fois plus petite que la Terre, mais pour les 50 000 survivants, elle a tout de prime à bord d'un petit paradis.

Idris, le personnage principal, est un mécano, un mécano doué et donc utile pour la colonie, mais néanmoins en sursis après avoir presque tué un homme à bord d'un vaisseau. Père de deux enfants et divorcé, le bougre ne sent pas cette planète trop belle et calme pour que cela dure longtemps.

Et en effet, le calme ne va pas durer, les extraterrestres vivant sur Deluvenn ne voyant pas d'un très bon oeil l'espèce humaine venue coloniser leur planète après avoir totalement ravagé la Terre. Idris fera alors son possible pour que toute sa petite famille reste en vie. Je vais m'arrêter là pour ce qu'il en est du résumé et je vous déconseille d'ailleurs de lire celui présent sur la page Babelio qui spoile plus de la moitié de la BD…

On a de nouveau une histoire qui tient bien la route, pas de grande surprise, mais le scénario s'avère être, comme dans le premier tome, efficace avec des planches dans l'ensemble fort sympathiques à regarder. C'est d'ailleurs, je crois, plus pour le plaisir d'admirer ces dernières que les scénarios en eux-mêmes que je vais continuer cette saga.
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Nouvelle planète égal nouveaux personnages et bien sûr nouvelle histoire. le scénario est différent, on est baigné dans une ambiance plus sombre dès le début avec beaucoup moins d'issues positives possibles pour le heros. Comme pour le 1er tome celui-ci est accompagné de sa famille, chose peu fréquente en SF. le style du dessin accompagne parfaitement. Les changement d'atmosphère sont bien gérés (espace, terre, eau) et le choix des couleurs comme de la lumière est nickel. C'est une réussite.
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Le second tome de la saga Conquête supervisé par l'éditeur Jean-Luc Istin est dans la même lignée que le premier tome. Cette fois-ci on laisse tomber nos germains nordistes pour des latins biens du Sud. Notre Terre est toujours dans cet état de délabrement qui ne lui permet plus d'héberger la race humaine et nous retrouvons donc une seconde armada de vaisseaux spatiaux qui se dirigent vers une exoplanète océan répondant au doux nom de Deluvenn.

On est bien loin de la rigueur toute teutonne du tome 1 pour retrouver la fantaisie sud européenne. Les vaisseaux de cet opus sont faits de bric et de broc. Les pièces lâchent les unes après les autres. Même les caissons cryogéniques qui ont été achetés en solde à nos amis chinois, se sont arrêtés de fonctionner avant leur arrivée à destination, provoquant ainsi la mort de milliers de colons et ne laissant à peine 50 000 survivants.

« C'était à espérer qu'on trouve bientôt un endroit où se poser, sinon ces rafiots finiraient en pièces détachées, comme tout le reste de cette armada construite à la va-vite, des morceaux de ferraille rouillée avec de vieux propulseurs chinois au cul…A moins que tout le bordel n'explose pour de bon, noyant dans un dernier feu d'artifice de plasma incandescent tout ce qui restait du vieil empire méditerranéen. »

Idris fait partie de ces rescapés qui ont survécu au voyage. C'est un technicien de génie, capable de réparer tout le matériel qui peut tomber en panne. Mais c'est aussi une force de la nature qui n'en fait qu'à sa tête. Il est divorcé et père de deux enfants : Cham l'ado rebelle et Haykel sa petite soeur espiègle. On est loin du super héros de BD mais c'est cela qui fait son charme…

« Moi, j'enfilais les heures de garde comme on enfile les perles, dans une sorte d'épuisement brumeux. Je bossais avec de jeunes gars qui connaissaient pas grand-chose au boulot mais qui avaient la foi. C'est le privilège de la jeunesse, on pense qu'on a une infinité de cartouches à tirer. Je les regardais courir dans tous les sens comme si leur vie en dépendait, ce qui était sans doute le cas. Ça m'occupait l'esprit, ça m'empêchait de trop cogiter. Mes gosses me manquaient, Emzara avait dû faire barrage. Difficile de lui en vouloir. Je quittais quasiment plus le ventre du Léviathan. Je tenais littéralement ce navire à bout de bras… »

Deluvenn, la planète océan promise, va vite devenir un véritable enfer. Sans vouloir trop dévoiler l'histoire, nos amis terriens vont tomber sur une race endogène aquatique qui ne voit pas l'arrivée des colons d'un bon oeil. C'est Nicolas Jarry qui se colle au scénario aidé par Bertrand Benoit et Olivier Héban respectivement aux dessins et à la couleur. Les auteurs sont différents mais apportent un plus dans la saga. Ce sont des habitués de la collection Soleil/Delcourt et surtout des valeurs sûres pour continuer ce second tome. On a enfin une vraie conclusion malgré un stand-alone qui doit tendre à l'efficacité pour une histoire qui comme les autres, reste isolée et indépendante.

Après deux tomes, Conquêtes est une saga qui sait captiver son public. On va pouvoir signer sans aucune hésitation pour le tome 3.

« Nous étions moins de deux mille survivants, éparpillés sur une trentaine d'atolls. Que resterait-il de notre histoire et de notre société dans dix ans, dans cent ans, dans mille ans ? Sans doute rien. Ou alors de simples légendes…Des dieux, venant de l'autre bout de l'univers, descendants du ciel dans des machines de feu et s'établissant sur Deluvenn après avoir terrassé les titans... »
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Chacun des episodes de la série conquête propose un défi unique aux humains qui ont émigré sur 7ne nouvelle planète. Ici notre personnage principal est une tête brûlée incarcéré pour un acte de violence irréfléchie.
Quand l'installation des humains va partir en vrille, ça va être utile d'être une forte tête pour résister à l'influence pernicieuse de cette planète.
Ambiance 5/5
Decors 5/5
Scénario 4/5
Action 5/5
Pas forcément très original dans le thème, mais au moins original dans le traitement et le scénario. A lire.
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2ème tome, nouvelle planète, nouveaux protagonistes, et nouvel envahisseur. A la conquête d'un nouveau territoire, des terriens cherchent, trouvent, ne réfléchissent pas, cassent, épuisent les ressources. La colonisation. Un héros à la gueule cassé, cherche à sauver sa peau, sa famille alors que ses responsables le harcèlent et l'épuisent à la tâche. Et si les amphibiens de cette nouvelle terre conquise reprenaient le flambeau?
Batailles spatiales, villes englouties, calamar géant, les planches sont belles, envoient de grandes scènes apocalyptiques à la pelle. Sans oublier malgré un tout un peu de psychologie familiale. Rapport Père-fils compliqué, amour filial, famille recomposée, les auteurs parviennent à glisser du conflit adulte-ado en plein combat cosmique. Une proximité se file alors droit vers le lecteur malgré des raccourcis, des clichés. le lecteur est entraîné avec passion et clarté dans une histoire familiale dans un monde hostile où à tout instant un poulpe géant peut bouffer les habitants. Fun.
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Second tome de cette série qui explore la conquête d'une planète par les terriens.
Après la planète glacée d'Islandia, c'est Deluvenn, planète océanique, qui est le lieu de l'action de la conquête d'une colonie humaine radicalement différente de la première. Les colons germaniques du nord de l'Europe font place ici aux colons du sud qui arrivent à destination à bord de vaisseaux bien mal en point (avec un petit tacle à la technologie chinoise au passage).
Encore une fois, les humains pensent arriver sur un paradis terrestre, et encore une fois ils vont prendre une dérouillée.
Le récit est toujours aussi intéressant, même si le défaut est également une histoire qui manque de développement (histoire en un seul tome oblige !)... mais c'est un récit encore une fois intense, plein de suspense et qui ne manque pas de dénigrer l'humanité et sa propension à tout détruire.
Une histoire plutôt bien construite qui est très plaisante à suivre avec des personnages intéressants.
Un concept pertinent mais qui aurait tout intérêt à se renouveler en roman, ce qui permettrait d'élaborer des histoires plus profondes et développées.
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Dans ce deuxième tome de la série "Conquêtes", c'est au tour de Deluvenn, une exoplanète aquatique, d'être choisie par une colonie humaine. le problème est qu'elle n'est pas inhabitée comme espérée : une race d'amphibiens et une autre de poulpes gigantesques télépathes sont déjà présentes. Malheureusement pour elles car l'espèce humaine est ce qui existe de plus envahissant et de plus destructeur dans l'univers...
Après les colons germaniques très IIIe Reich du premier tome, Deluvenn a été choisie par une colonie d'Europe du Sud. C'est peut-être pour cela que c'est le bordel dès le départ.Tout (vaisseaux spatiaux, machines...) est du matériel d'occasion défectueux refourgué par les Chinois et une faible partie des colons atteignent la planète. Parmi ceux-ci nous allons suivre le narrateur principal Idriss, un anti-héros pas vraiment sympathique, gaulé comme Teddy Riner mais qui réfléchit comme Franck Ribéry. Lui, condamné à mort en sursis, son ex-femme médecin, ses enfants et sa militaire de soeur, vont représenter pour l'humanité les derniers espoirs de victoire face à la riposte des extraterrestres.

Cet album porte en filigrane le même message négatif envers les méfaits que peut causer l'humanité que le premier épisode, mais il m'a semblé être encore plus sombre, plus pessimiste : de toute manière, à la fin, l'homme détruit tout et se condamne lui-même. A la fin d'"Islandia", le message était plutôt optimiste : l'homme peut arriver à vivre sans rivalité avec les autres.
Cette impression d'ambiance triste vient aussi du fait que les pages sont noires et non pas blanches comme dans toutes les BD. Un autre facteur influençant est le travail du dessinateur Bertrand Benoît et du coloriste Olivier Héban. Les poulpes sont superbes mais je n'ai pas trouvé le reste des planches terrible car le noir y est trop présent.

Comme pour le premier volume, dommage qu'il reste beaucoup de zones qui n'ont pas été approfondies.
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Second opus de cette ample série de SF supervisée par Jean-Luc Istin qui passe donc de la fantasy au space opera. Au passage, ce second volume de Conquêtes peut se lire indépendamment des autres. Nous rejoignons la même structure scénaristique que les bd Elfes, Nains , Mages... Ce second volet est donc centré sur une autre colonie qui cette fois provient davantage de l'Europe centrale, Europe du Sud à la différence donc de la colonie germanique du premier opus.

Côté auteurs, on retrouve Nicolas Jarry au scénario et Bertrand Benoît au dessin. le premier fait partie des incontournables scénaristes des éditions Soleil. Il est notamment l'auteur majeur des Nains qui se déroule dans le même monde des Elfes. A cela s'ajoute bon nombre de collaborations avec divers dessinateurs sur plusieurs titres chez Delcourt/Soleil. le second, Betrand Benoît a notamment travaillé sur la série Androïdes et a également participé aux incontournables Elfes et Nains, notamment sur le travail de la couverture.

Deux habitués de l'imaginaire Soleil/delcourt, deux esprits sûrs pour enchainer sur un second opus.

Je dois avouer avoir été plus ou moins emballé par ce second volet. Il reste divertissant mais, dès le second tome, on commence forcément à sentir un même schéma répétitif entre une partie de l'humanité qui découvre une nouvelle exoplanète et qui se heurte/confrontre ou s'allie avec une race extraterrestre. Bref , pour chaque colonie, on sent que l'intrigue va suivre ce même schéma scénaristique. C'est logique, c'est le but mais c'est aussi prévisible.

De ce fait, moins de surprises que le premier volet qui était doté d'un meilleur suspense. Toujours est t-il que les auteurs ont tenu à diversifier leurs personnages et, cette fois, à la place de la capitaine froid et déterminée, nous avons un ouvrier plutôt sanguin. le point commun entre ces deux personnages demeure leur profond rattachement à la famille. Peut-être que ce thème est d'ailleurs l'un des sujets majeurs de cette série : la famille. Derrière leurs façades de gros blasés, les héros du t.1 et t.2 sont très attaché aux valeurs familiales. Ils ne possèdent aucune confiance dans la perspective d'une colonie humaine sur une exoplanète. Ils savent tous deux à quel point l'espèce humaine est dangereuse et est vouée à détruire et s'autodétruire. Pour autant, les héros de Conquêtes n'en sont pas moins de braves guerriers qui feront tout pour protéger leurs proches et à assurer l'avenir de leurs enfants.

De ce fait, en plus rude, on retrouve l'habituel voix-off du héros qui nous guide dans cette épopée. Ma foi, les dialogues et le ton blasé du personnage font mouche. Tout comme le premier , le lecteur se sent de suite immergé dans l'histoire grâce au travail de Jarry. Concernant, le style de dessin, j'ai trouvé la patte de Bertrand Benoit remarquable tout comme le travail de Radivojevic. Son style est légèrement plus agressif avec un encrage plus prononcé et du noir en fond de page. Cela donne à ce second volume une ambiance un peu plus négative, plus lourd, voir plus clautrosphobique. C'est bienvenue dans les séquences à l'intérieur du vaisseau ou dans les scènes sous-marine mais un peu moins dans les passages à l'extérieur ( sur les plages notamment) où cela fait inutilement perdre un peu de clarté à cet opus.

Notons toutefois la qualité des planches "Cthulesques" dans les séquences sous-marines qui apporte toute sa tonalité épique à ce second volume même si en termes de péripéties et de surprises, nous avons vite fait le tour de cette seconde planète appelée Deluvenn. Dans tous les cas, on sent que le dessinateur s'est fait plaisir sur le design des créatures. On en redemanderai.
Jarry, Benoit et Héban s'approprient aisément ce second volume de Conquêtes, peut-être même un peu trop tant nous avons l'impression que la série roule déjà sur des rails bien ciblés. Peu de surprises au niveau de l'intrigue, ce tome 2 n'en reste pas moins divertissant et apporte une petite touche lovecraftienne à l'aventure.
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Cette histoire ne laisse pas beaucoup d'illusion quant à l'espèce humaine.
Après avoir lu le tome 1, évidemment il n'y a plus la découverte du fond de l'histoire. Pourtant, je m'y suis attaché à ces petits humains pas vraiment fréquentables, mais qui on juste décidé de survivre.
Étrangement, les autochtones dégénérés me font un peu penser aux personnages d'aquablue.... j'avais déjà eu cette impression sur le tome 1 d'ailleurs. Est ce un lien volontaire avec cette fameuse série ?
A suivre donc...
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On retrouve dans ce tome un peu l'esprit de Nains.
L'intrigue est assez classique et ne change pas beaucoup dans le fond par rapport au premier tome. Mais le grand intérêt de ce tome repose sur les personnages, leurs personnalités, leurs interactions et leur façon de voir les choses et de réagir. Ils sont très humains, loin d'être parfaits. Attachants et intéressants. On est immergé dans les pensées de Idris, un poil violet mais dans le fond gentil et qui ferait n'importe quoi pour ses enfants.
L'intrigue donc est simple. Les hommes ont détruit la Terre et vont conquérir une autre planète à détruire à petit feu. Mais ils vont trouver de la résistance chez les autochtones. C'est sans surprise mais ça fonctionne très bien, sans temps mort. Et puis ça permet toujours de réfléchir à notre comportement, à la pollution et à ce qu'on faire subir à notre belle Terre et ses habitants. D'ailleurs l'humanité n'est pas mise en valeur, toujours à refaire les mêmes erreurs.
Les dessins sont très réussis. Et la colorisation parfaite.
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