1994 : lors d'un séjour linguistique à Cambridge, Sarah, jeune Suissesse, rencontre Ian, un brillant étudiant anglais. Leur relation sera intense, jusqu'au drame…
2007 : pour John, professeur à l'
Université de Lausanne, une rencontre va aussi faire tout basculer…
Le livre tire son titre de la chanson de
Nick Cave et Kylie Minogue, Where the wild roses grow, dont les paroles ouvrent le récit. Une chanson sombre que j'ai toujours aimée. Toute ma lecture s'est déroulée avec cette mélodie en tête. Comme dans son premier livre,
La petite fille dans le miroir (un de mes coups de coeur de l'année),
Marie Javet sait ajouter des chansons puissantes à son récit, comme une bande originale et elle a définitivement les mêmes références musicales et goûts que moi.
Le récit se découpe en trois parties, selon trois personnages. Je n'ai pas vu arriver le retournement et le troisième personnage, preuve que la mise en place est très bien maitrisée. Dans les dernières pages, un twist rend la fin surprenante et jouissive ! L'auteure ne tombe pas dans la facilité et dépeint très bien la psychologie des personnages et nous fait entrer dans leur tête, c'en est parfois glaçant. Et cette question qu'elle évoque et qui nous questionne : les monstres engendrent-ils des monstres ? et j'irais plus loin : que ferions-nous à la place des personnages ?
J'ai adoré ce thriller qui monte crescendo et qui a su me surprendre !
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On the last day, I took her where the wild roses grow
She lay on the bank, the wind light as a thief
And I kissed her goodbye, said, "All beauty must die"
And I lent down and planted a rose between her teeth