Dernier tome couvrant la première trilogie de The Mortal Instruments, ce sixième volume du roman graphique est encore une réussite. L'adaptation est toujours aussi fidèle, prenante et les choix de « coupe » des auteurs est juste parfait. Je suis toujours impressionnée de voir comment une brique de 600 pages peut être adaptée en version graphique sans perdre l'essence même de l'histoire.
Lecture toujours en anglais pour moi car je suis la parution américaine depuis le départ. Comme nous sommes dans la conclusion de la bataille opposant les Nephelims à Valentin il y a, à mon sens, plus de texte et peut-être un niveau de langue un peu plus poussé, mais cela reste abordable. Je trouve d'ailleurs que c'est une façon plutôt sympathique d'améliorer son anglais surtout quand on connaît l'histoire de base.
Comme je le disais, conclusion du premier arc, donc une tension palpable, des révélations, un peu d'action… de quoi ne pas s'ennuyer. Comme pour le roman, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'on sent qu'un basculement est sur le point de se produire et que les nouvelles générations de Shadowhunters vont ouvrir la voie vers un monde plus ouvert. La coopération entre les créatures obscures et les chasseurs de démons est un point pivot de l'histoire. Comme Luke le dit, Valentin offre un ennemi commun à des peuples qui se… haïssent peut-être pas, mais qui ont cette dynamique de police et population dangereuse à garder dans le droit chemin, si je puis dire. C'est très important pour moi car comme il y a une part de religion dans l'histoire, le fait que les Nephelims s'ouvrent plus, acceptent l'autre est vecteur d'espoir. Ça ne sera pas facile, mais c'est un premier pas.
Beaucoup de révélations aussi notamment avec le réveil de Jocelyne, la mère de Clary. Dans le roman déjà, je n'étais pas fan du côté girouette concernant les origines de Jace, même si elles servent l'histoire. Ici, c'est un peu atténué et cela passe mieux. Vu que l'histoire est condensée c'est en partie normale, et je trouve aussi qu'il est plus facile de comprendre tout le bazar derrière les enfants de Valentin.
Pas beaucoup d'action au final par rapport au grand combat, mais je trouve que le reste est tellement plus intéressant que c'était un bon choix. Certaines choses vont un peu vite, je vous l'accorde, mais l'ensemble est crédible et la tension de la fin du tome est assez réaliste pour que cela passe crème.
C'est encore avec bonheur que j'ai retrouvé l'une de mes histoires préférées. The Mortal Instruments reste une valeur sûre et j'ai hâte de poursuivre l'aventure avec
Cassandra Jean.