Sa Majesté l'idol, tome 4

Promesse d'un divertissement efficace sur fond d'industrie du divertissement coréen, Sa majesté l'Idol confirme son côté page turner dans ce tome qui malgré tout s'éloigne pas mal de son scénario premier ce qui est un peu dommage.

Je me suis en effet amusée à suivre les déboires de Jieun et du prince jouant Hayan. Les auteurs s'en donnent à coeur joie dans ce tome en jouant la carte de la starlette peste qui veut être populaire et découvre leur secret. On se retrouve ainsi dans un joli vaudeville où la peste de service nous fait le coup des pires crasses : faux rendez-vous sous les flashs des paparazzis, faux baiser volé pour rendre la rivale jalouse, montage de vidéo pour faire passer la rivale pour la méchante, tout y passe ! Ce sont certes de grosses ficelles mais ça reste divertissant car aussi bien le Prince que Jieun sont attachants. J'aime bien la naïveté sincère du premier et sa grande gentillesse. J'aime bien la naïveté plus immature de la seconde. Ils se sont bien trouvés.

Le hic, c'est que pendant qu'on joue avec ces histoires d'idols, ça n'avance pas beaucoup du côté de l'intrigue, celle des « sosies » ayant échangés leur rôle et nom. A part la menace d'A-lin de révéler qui est le Prince et le fait qu'on sache qu'ils doivent très prochainement rééchanger leurs rôles, il ne se passe rien de plus dans le présent. Et à Joseon, dans le passé, à part un conseil des ministres qui tourne mal et la réminiscence des aveux de la fille du futur traître, rien de plus non plus. On stagne, on stagne. C'est dommage parce que cela apporterait un sérieux et une tension bienvenues. Cependant, je me dis que cela va peut-être changer dans les prochains tomes quand je vois ce qu'annoncent les couvertures.

Reste une série dont les auteurs manient parfaitement les arcanes. C'est archi classique, plein de grosses ficelles, avec des personnages aux caractéristiques assez simples et parfois des séquençages un peu rapide et des transitions qui mériteraient d'être travaillées. Mais comme dans un kdrama lambda, c'est addictif, on a envie de savoir la suite. On se plaît à détester les méchants et à adorer les gentils, même s'ils sont un peu neuneu xD Donc le contrat est rempli pour les auteurs qui devaient nous offrir ce divertissement entre deux mondes sur fond de politique de cour et d'industrie du divertissement.

Avec des personnages terriblement attachants, Sa majesté d'idol continue de nous livrer un récit parfois un peu trop léger et formaté, mais terriblement addictif où on a envie de protéger ces jeunes des pièges du monde de l'entertainment. Reste que j'aurais aimé un meilleur équilibre entre les deux intrigues et qu'on n'oublie pas trop celle de départ ^^!
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