Maïa est étudiante en criminologie, vivant loin de ses parents, elle est depuis 2 ans en colocation avec Henry, un monsieur veuf de 79 ans. Ils se tiennent compagnie mutuellement et leur quotidien est agréable.
Elle va faire la connaissance, à la cafétéria de l'université, de Sasha, un jeune homme qu'elle croise tous les jours, mais ne remarque jamais.
Sous fond de romance de Noël, nous abordons de nombreux thèmes difficiles, l'abandon, les fins de mois difficiles, la solitude…Mais tout en légèreté et sans lourdeur.
Des personnages secondaires drôles et adorables, on s'attache vite à ses amis un peu hétéroclites, mais tellement aimants.
Un slow burn agréable, des chapitres courts qui rendent la lecture rapide, un bon livre pour un week-end de fin d'année.
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Je soufflai sur le liquide brûlant, avant d’en prendre une gorgée. J’appréciai de sentir la chaleur envahir mon œsophage, avant de réchauffer tout mon ventre, une fois dans l’estomac.
Sacha m’imita à un détail près. Il ne me quittait pas du regard.
— Quoi ?
— Je réchauffais mes yeux.
J’eus un mouvement de recul, surprise.
— Pardon ? m’exclamai-je.
— Tu as très bien compris, me répondit-il calmement, d’un air entendu.
— Tu ne voudrais pas faire du rugby, par hasard ?
— Non, merci ! Je tiens à mes dents, mes oreilles et mon nez, enfin à mon intégrité physique, quoi !
— On est censés comprendre quoi ?
— Que vous êtes plus amochés que les gueules cassées de la guerre de 14-18.
On a ce qu’on mérite grâce à ce qu’on obtient par soi-même, et pas en ne faisant rien pour.