Mörk

On retrouve dans ce second livre de Ragnar Jonasson, Ari Thór Arason, 5 ans après sa première enquête en tant que policier novice a l'époque dans le livre Snjór ( qui signifie Neige)
Snjór..

Nostalgique de l'époque où il travaillait avec Tómas qui l'avait initialement embauché , il n'a pas souhaité faire de son supérieur actuel, Herjólfur, un ami, se contentant de travailler avec lui, certes en bon terme, mais sans plus.

La gravité de l'agression qu'à subi son supérieur Herjólfur, nécessitant son transfert d'urgence à l'hôpital de Reykjavik par avion médical, va permettre a Ari Thór, de travailler de nouveau avec Tómas, appelé sur place afin de superviser l'enquête.

Balloté entre sa situation personnelle - loin d'avoir évoluée tel qu'il l'aurait souhaité, et les ressorts de cette enquête dans laquelle Ari Thór se retrouve confronté au monde des politiques locaux, les personnages s'enlisent dans des situations banales et dénuées d'intérêt.

Certes le récit est bien écrit, permettant d'aborder une lecture agréable, mais j'ai lu sans conviction cette intrigue que j'ai trouvée pale et sans relief, dévoilant sans surprises les tenants et aboutissants.

Ce livre conviendrait plus à un public de nouveaux lecteurs, débutants dans le monde du polar, et donc non habitués aux ressorts possibles des enquêtes policières dans le domaine littéraire.

Lu dans le cadre de masse critique.

Retour en Islande pour le second volet des aventures d'Ari Thór. Une nouvelle enquête pour notre jeune policier qui prend de l'assurance et du caractère. Sans être extraordinaire, elle maintient le suspens jusqu'au bout.
Je ne m'attendais pas à la thématique abordée. Elle aurait toutefois pu être un peu plus développée.
Entre les chapitres nous retrouvons des extraits d'un journal intime écrit par un patient d'un HP. L'identité de ce mystérieux personnage ajoute une énigme supplémentaire et donne un peu de rythme au récit. Et ce n'est qu'à la toute fin que toutes les pièces du puzzle s'encastrent entre elles.
Petit bémol par rapport un premier tome, l'ambiance oppressante est beaucoup moins soutenue. Dommage.
Malgré tout une très bonne lecture, j'ai bien aimé.

Voici le cinquième opus de la série, paru donc comme je vous l'ai déjà expliqué, en seconde position en France. Il vaut mieux lire la série dans l'ordre car sinon vous saurez déjà tout ce qui advient aux personnages et en particulier à Ari Thór entre-temps.
C'est bientôt l'hiver à Siglufjördur, le soleil disparait déjà derrière les montagnes et le froid et l'obscurité sont de retour.
Ari Thór commence mal la saison, il a déjà attrapé la grippe et se trouve en arrêt de travail.
Kristín est fatiguée elle-aussi depuis la naissance de leur petit Stefnír ("celui qui ouvre la voie") qui se réveille tôt et ne fait pas encore toutes ses nuits. Elle se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement de leur couple et est très attirée par un de ses collègues de travail ce qui l'éloigne considérablement d'Ari Thór.
Mais voilà qu'un drame se produit, l'inspecteur Herjólfur, qui a obtenu le poste de Tómas, reparti à la ville, est assassiné d'un coup de fusil près d'une maison isolée et abandonnée. Ari Thór ne sait pas quelle enquête il menait. Il va devoir faire appel à Tómas pour venir l'aider, finalement content de retrouver leur duo qui a toujours plutôt bien fonctionné.
Mais rien n'est simple dans cette nouvelle affaire. Comme toujours les personnages sont tous taiseux et ont forcément des choses à cacher à leurs proches comme aux flics. le climat rude n'arrange rien et participe à l'ambiance.
Et la maison abandonnée, lieu du drame est elle-même entourée d'un mystère qui n'a jamais été élucidé. Un jeune adulte a trouvé la mort sous les yeux de son frère jumeau des années auparavant.
Le fusil appartenait à un des enseignants du collège, mais pouvait être emprunté par n'importe qui car rangé dans un garage accessible à tous. Certains habitants parlent de trafic de drogue dans cette maison, de mouvements suspects la nuit et Ari va très vite découvrir que le maire du village, Gunnar ainsi que son adjointe Elin, qui fuit son passé et se cache sous un faux-nom, sont impliqués en partie dans l'affaire.
Une voix off en parallèle nous permet de suivre les écrits d'un des malades de l'hôpital psychiatrique. Qui est-il ? Quel rapport a-t-il avec l'affaire ? Vous le découvrirez en lisant ce roman...

Mon avis
C'est un roman qui se lit vite et sans ennui. L'écriture est agréable, les événement se succèdent avec suffisamment de rebondissements pour maintenir un certain suspense. La série est toujours aussi sympa à découvrir mais personnellement j'ai deviné cette fois pas mal de choses avant la fin, donc elle ne m'a pas surprise du tout !
J'avoue que cela n'a pas entaché mon plaisir de lire cet opus. L'enquête est finalement un prétexte à passer du temps dans le nord de l'Islande, à s'imprégner de l'ambiance des lieux.
En toute honnêteté alors que plusieurs semaines se sont écoulées entre ma lecture des différents opus, même si je vous les présente tous cette semaine (et oui !), j'ai trouvé ce tome un peu en dessous des précédents montrant ainsi que la série commence un peu à s'essouffler...
Je lirai tout de même le dernier !
A noter à la fin du livre, trois pages qui m'ont interpellées. C'est un texte écrit par le grand-père de l'auteur, qui était lui-même écrivain, à découvrir bien entendu.
Je le rappelle encore une fois, si vous désirez lire cette série ce tome doit être lu en avant- dernier dans la série.
Lien : https://www.bulledemanou.com..

Après Snjór, Nàtt, Sótt et Vík, ce cinquième opus des enquêtes d'Ari Thór se laisse dévorer avec un plaisir constant.
Les paysages majestueux de Siglufjördur masquent des drames bien plus intimes, que cette enquête révèle avec pudeur et subtilité. Folie, violences conjugales, infidélités : les tourments de l'âme humaine n'épargnent décidément aucune nation. Même pas l'Islande, pourtant réputée si sûre...

Un bon roman policier qui manque cependant d'un peu d'originalité. Ma note : 3,7/ 5.

J'ai plutôt bien aimé l'enquête qui m'a plus intriguée que dans les autres tomes. On suit ici l'enquête sur le meurtre de l'inspecteur de Siglufjördur, ce qui la rend plus personnelle. L'enquête est prenante et j'ai aimé qu'il y ait une alternance avec le journal d'un patient d'un hôpital psychiatrique dont on ne découvre l'identité qu'à la toute fin du livre. Il faut noter que certains thèmes importants sont abordés comme celui des violences conjugales, thème qui n'est pas abordé dans les précédents tomes.

J'ai été ravie de retrouver le personnage d'Ari Thor que j'apprécie suivre tant dans ses enquêtes que dans sa vie personnelle, qui est pour le moins sur une pente descendante dans ce tome. J'ai eu un peu de mal toutefois avec le retour de Tomas, ancien inspecteur de la ville partit vivre dans le sud du pays. J'ai trouvé qu'il prenait un peu trop ses aises dans l'enquête, ou dans des enquêtes qui ne le concerne pas.

Le vrai bémol, comme c'était le cas dans les précédents tomes, est le fait que l'écriture est, selon moi, un peu trop plate, il n'y a pas d'éléments qui fait que le livre change des autres ou qui fait que c'est un coup de coeur. Comparé aux autres tomes, il y a un peu moins de description des paysages ce qui m'a plu car je trouvais que ça alourdissait le récit dans les autres tomes.

J'avais vu la fin venir une vingtaine de pages avant la fin mais ça ne m'a pas particulièrement dérangé. L'ensemble de l'enquête était cohérent avec cette fin.

Nouvelles enquêtes de Ari Thór avec ce polar qui va tourner autour de la violence conjugale et de l'hérédité.

Dans cet opus, on va aussi avoir des chapitres qui alternent entre l'enquête et, cette fois, le récit d'un jeune homme interné en psychiatrie.

Ici encore on va avoir des passages sur quelques uns des personnages qui n'apportent rien à l'intrigue et sont sans grand intérêt.

Je pensais retrouver Ari Thór comme acteur principal, mais l'enquête va être confiée à son ancien chef. du coup, Ari apparaît encore un peu en second plan

On retrouve Ari jeune papa, un peu embourbé dans sa vie familiale. On assiste à des non-dits, à un couple qui ne se parle plus et qui s'empêtre dans leurs soupçons réciproques.
Ce sont des passages qui m'ont un peu agacé et qui alourdissent un peu trop l'histoire par leurs répétitions.

L'intrigue est correcte mais l'attente un peu longue avant que le suspense s'installe.

Avec "Nátt" j'espère retrouver un Ari Thór un peu requinqué.

Nouvel opus de l'auteur islandais Ragnar Jonasson.
Le temps a passé et Ari Thor s'est résolument installé à Siglufjördur, petit village situé au nord de l'Islande. Il y a finalement été rejoint par la citadine Kristin. Contre toute attente, jeunes parents, ils chérissent leur vie dans ce cadre rude où la météo extrême rythme l'année. Tomas, son supérieur est quant à lui descendu dans le "sud" à Reykjavík et c'est un nouvel inspecteur qui a pris sa place, Herjolfur.
La vie semble paisible et tranquille. Pourtant tout bascule, lorsque ce dernier est assassiné dans une vieille maison abandonnée. Que faisait-il là? Qui a-t-il surpris ou dérangé? Ari Thor, affaibli par une grippe est bientôt secondé par Tomas rappelé en renfort. Tous deux vont se plonger dans une face plus obscure de la ville, car sous ses faux airs de cartes postales hivernales, elle cache d'illicites trafics et de petits arrangements.
A nouveau, un roman à la veine plus psychologique que policière, qui distille doucement les informations et révèle peu à peu des personnalités plus complexes et noires. Entre ambition, deal, violence conjugale..., les protagonistes vont livrer tous leurs secrets.
Une atmosphère nordique froide comme l'air extérieur mais qui donne la part belle aux personnages. Une lecture fluide, des chapitres assez courts et un tissage efficace.
Toutefois, la conclusion est, pour moi, largement de trop, inutile elle est par ailleurs très négative. de plus, le "je t'aime moi non plus" d'Ari Thor et Kristin est lassant et redondant avec le tome "Snjor", un peu de bonheur ne fait pas de mal...

Dans Vik, j'avais retrouvé Ari Thor un peu blasé de ne pas avoir obtenu le poste de responsable de la police de Siglufjördur, mais il s'est fait à l'idée, sans nouer encore de rapports cordiaux avec l'inspecteur Herjólfur. 

Ari Thor se remet difficilement d'une grippe quand l'inspecteur Herjólfur est assassiné alors qu'il enquêtait auprès d'une maison abandonnée. 

L'équipe de police de Siglufjördur n'est pas habilitée à mener seule l'enquête, et c'est Tomas qui vient de Reykjavik en assumer la direction de main de maître. 

Ce nouveau roman de Ragnar Jonasson est scandé par des extraits d'un cahier tenu par un pensionnaire d'un hôpital psychiatrique, journal de bord d'un adolescent suicidaire ayant déçu son père. 

Les relations troubles entre les nouveaux membres de l'équipe municipale achèvent de brouiller les pistes. 

Un roman bien plus sombre que les précédents, où l'empathie d'Ari Thor sera l'élément clé qui lui permettra de retrouver l'assassin de son chef. 

Un roman à lire en hiver, au chaud, pour mieux percevoir les rigueurs de l'hiver islandais si bien traduites par l'auteur. 

L'opus suivant m'attend heureusement dans ma liseuse. 

A suivre, donc ! 


Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Pour résoudre cette intrigue qui a trait à l'assassinat d'un inspecteur de police de la brigade de Siglufjördur, la ville la plus septentrionale de l'Islande, Ragnar Jonasson pose peu à peu les pièces d'un puzzle, en prenant soin d'en joindre quelques unes qui pourraient avoir un lien avec l'affaire, mais qui, au final, ne s'y imbriquent pas. Il parvient ainsi à maintenir le suspense jusqu'à la fin du roman, lorsque le lecteur apprend avec surprise l'identité de l'auteur du carnet écrit en 1982 par un jeune homme hospitalisé dans un hôpital psychiatrique.
Une intrigue bien menée, et accessoirement de belles descriptions du Grand Nord islandais, cher au grand-père de l'auteur.
Un bémol toutefois, n'aimant pas ne pas comprendre le sens du titre d'un ouvrage: Que signifie en effet le mot "Mörk" qui ne correspond pas à la traduction du titre original ( "Nattblinda") ? En consultant l'annexe d'un guide touristique sur l'Islande, il est dit que "mörk" signifie "bois". Quel rapport avec l'histoire racontée dans ce livre ?

Très emballée par le premier roman de cet auteur qui s'inscrit dans la lignée du polar nordique, j'ai entamé la lecture de Mork comme on mord dans une pâtisserie qui a fait saliver. Las! ce second volet des enquêtes du jeune Ari Thor, est très propre, bien menée, intéressante, mais....il y manque quelque chose pour le rendre exhalant. En fait, ce récit reflète la froideur qui doit régner dans ces contrées gelées une grande partie de l'année; même les rapports entre les gens manquent de chaleur!