AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 540 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier roman que je lis de Serge Joncour et je ne vais pas en garder un souvenir impérissable. Le résumé me tentait bien puisqu'il était question de Serge, un écrivain qui était invité par une commune à passer un mois dans le village de Donzières pour animer des ateliers, participer à des réceptions. La belle vie. Et avec en fond, un fait divers. Un homme a disparu, "Le Commodore", un autre est suspecté, il est arrêté et la femme de ce suspect "Dora" va chambouler notre Serge.

Le soucis c'est que l'histoire va beaucoup tourner autour de cette Dora et de la fascination que va avoir Serge pour elle. J'ai trouvé ça gnan-gnan. Ce qui m'intéressait moi c'était de voir ce qu'allait faire l'auteur, sa rencontre avec les lecteurs de la librairie, des médiathèques où il va aller, ou encore les ateliers d'écritures qu'il va animer. On en voit des passages évidemment mais j'ai trouvé ça trop léger. Il vient quand même un mois dans cette commune mais il arrive en retard à chaque rendez-vous. Il m'a un peu énervé ce personnage, alors que certaines fois il m'a fait rire grâce à des remarques bien senties et justes.

Avec ce fait divers, du coup, on mélange le roman léger et le policier et j'avoue que quelques fois il faut choisir entre les deux sauf si on maitrise. En lisant "L'écrivain national", j'ai repensé à un livre que j'ai lu récemment un peu dans le même genre mais bien mieux à mon sens. "La Serpe" de Jaenada. On a un auteur atypique, une vraie enquête, un style d'écriture bien à lui et là on accroche. Avec Serge Joncour, et dans ce livre là en tout cas, je n'ai pas accroché et c'est bien dommage car il y avait beaucoup de potentiel à mes yeux.


Commenter  J’apprécie          70
J'ai fini ce livre il y a plus d'un mois sans être très motivée pour faire une critique. J'avoue avoir été moyennement convaincue par cette première découverte de cet auteur, pourtant encensé dans de nombreuses critiques et chroniques littéraires.
La plume de Serge Joncour se lit facilement et plutôt avec plaisir mais l'intrigue m'a semblé artificielle. Je n'ai pas cru à l'obsession de son héros pour le fait divers qui vient de se produire dans la ville où il est invité comme auteur en résidence et pour la jeune femme qui en est au centre. J'ai également trouvé son portrait des habitants de cette petite ville provinciale assez manichéen même si certaines situations dans lesquelles se trouve son écrivain font sourire.
Bref, une lecture pas désagréable mais une déception tout de même.
Commenter  J’apprécie          60
un roman sympathique que l'auteur nous fait vivre plutôt que lire. J'ai vraiment eu l'impression de voir un film voire d'être sur le tournage. Des situations alambiquées, des scènes troublantes, une ambiance hitchcockienne telle que je présageais un tout autre dénouement. Ha l'imaginaire du lecteur !
Commenter  J’apprécie          50
Une très belle écriture. Une ambiance pesante. Un suspens bien ficelé.
Commenter  J’apprécie          50
Le parcours du combattant d'un pauvre auteur perdu dans un village bourguignon... Venu comme écrivain en résidence, le narrateur va voir son séjour dérangé par une disparition mystérieuse : trop tard, le faiseur de roman va se trouver mêlé à diverses tensions qui se cachent derrière chaque tronc des arbres de cette région forestière. Comme quoi, la campagne est aussi un théâtre de violence et de désirs qui agite aussi intensément les êtres que dans toute grande métropole.

Ne vous attendez pas à un récit trop tendu car une bonne dose d'humour et de dérision vient assouplir les drames et les mystères. Un roman alerte qui saupoudre son intrigue d'éléments policiers bien vus et qui pimentent la sauce bourguignonne!
Commenter  J’apprécie          50
Je dois dire que quelques jours après la lecture de ce roman, il ne m'en reste pas grand chose. Juste une impression d'hiver, d'auteur catapulté là sans avoir rien préparé de ses interventions pour les ateliers prévus.

Un couple de libraires à l'origine du projet qui ne fait que prêter sa voiture ; un maire soucieux de se faire ré-élire ; une aubergiste curieuse ; un mystérieux Commodore revenu d'Indochine. Mais une galerie de personnages qui ne m'a pas paru haute en couleurs.

Le personnage de Dora m'a peu passionné. Ce fut la passion du narrateur.

Le mystère de la disparition n'est qu'un prétexte et apparaît bien comme tel : peu mystérieux.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'auteur plein de boue se présentant pour l'atelier d'écriture.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          40
J'avais bien aimé " L'homme qui ne savait pas dire non" et "l'amour sans le faire" de Serge Joncour et j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de son dernier roman "L'écrivain national"...l'écriture reste simple certains diront minimaliste mais cet ancien maître nageur à l'art de nous entraîner dans son univers avec, comme toujours, une mise en scène très réussie de l'environnement, du décor et des acteurs de son l'histoire. Son personnage principal, l'écrivain national, a aussi pour ambition de nous faire découvrir comment se fabrique un roman, c'est assez réussi même si la visite des arrières cuisines de l'écriture ne débouche pas toujours sur de grandes révélations...pas de grand souffle lyrique non plus, ni de formules ou constructions de phrases trop recherchées, mais quelques vérités sur la nature humaine bien observées et un sens du suspense parfaitement maîtrisé. Bref, on passe un bon moment auprès de cet écrivain national qui ressemble sans doute beaucoup à l'auteur ou.. pas du tout! le mystère reste entier et c'est très bien comme ça....
Commenter  J’apprécie          40
Serge Joncour, écrivain français né en 1961, pratique différents métiers avant de se lancer dans l'écriture (publicité, maître nageur). Il publie son premier roman, Vu, en 1998. Il est aussi, avec d'autres artistes et écrivains, l'un des protagonistes de l'émission de radio Des Papous dans la tête sur France Culture. Auteur d'une dizaine de romans dont certains ont été adaptés au cinéma, L'Ecrivain national est son dernier paru il y a quelques semaines.
Un écrivain est convié à résider pendant quelques semaines dans une petite ville du Morvan. Il devra y animer des ateliers d'écriture, participer à des réunions de présentation de ses livres devant des lecteurs et assister à des raouts organisés par la mairie. A peine arrivé, l'écrivain lit dans le journal qu'un vieux retraité, Commodore, a disparu. La rumeur le dit secrètement riche et un couple de marginaux d'origine étrangère, Dora et Aurélik, est soupçonné de l'éventuel crime. Troublé par la photo de Dora, l'écrivain va tenter d'en savoir plus.
« L'Ecrivain national », terme dont l'affuble le maire du village dans un discours de bienvenue, ne prénomme Serge et il a écrit un roman qui s'appelle Vu, autant dire qu'il s'agit de Serge Joncour lui-même, pris comme héros de son propre roman. le bouquin avance sur deux fronts, l'intrigue vaguement policière ou du moins mystérieuse liée à la disparition d'un vieil homme à la vie étrange, une guerre d'Indochine, une épouse asiatique repartie dans son pays du jour au lendemain et les à-côtés de la vie des écrivains comme ces invitations dans de petites villes de province, les discussions avec leurs lecteurs dans les librairies, les séances de dédicaces etc.
C'est ce second point qui m'a décidé à me plonger dans cet ouvrage car il est toujours intéressant d'aller faire un tour dans les cuisines pour voir comment sont confectionnés les plats. Sans révélations fracassantes, on devine que ces escapades sont un mélange de joies et de corvées pour les écrivains. Plaisir de pouvoir mettre des visages sur leurs lecteurs, expériences et rencontres sources d'enrichissement voire d'inspiration pour d'autres livres – amusante mise en abyme quand l'Ecrivain national jure à un interlocuteur ne pas vouloir utiliser le fait divers de la disparition de Commodore comme sujet de roman, alors que c'est exactement ce que fait Serge Joncour dans le sien ! Mais ce sont aussi les corvées de réceptions en mairies ou bibliothèques avec champagne et jus d'orange devant des publics plus attirés par le buffet que par la « vedette ». Serge Joncour en profite pour placer quelques vérités sur son métier, « tout destin est exceptionnel, mais une vie ne suffit pas à faire un livre, un livre c'est bien plus que ça, et bien moins tout en même temps », à moins qu'il ne s'interroge « au départ qu'est-ce qui donne l'envie d'écrire un roman, concrètement ça part de quoi ? » Bien entendu j'aurais voulu que cet angle soit encore plus développé qu'il ne l'est ici…
Quant à l'intrigue, elle apporte une petite dose de mystère bienvenu et permet à l'auteur de dresser un portrait (convenu) des villes de province, où l'on tait ce que l'on sait surtout vis-à-vis des gendarmes, où chacun cache ses petites turpitudes, où les élus locaux jouent leurs cartes dans l'ombre, où l'étranger est toujours vu d'un oeil méfiant etc. Où est passé Commodore, que magouillent Dora et Aurélik dans leur baraque au fond des bois et qui sont ces visiteurs venus de pays de l'Est qui passent souvent les voir ? Et ce projet d'usine à bois combattu par les écologistes, quelle est sa place dans tout cela. L'Ecrivain national, subjugué par Dora « cette brune souveraine », va se jeter corps et âme dans l'élucidation de l'intrigue.
Un roman épatant qui tire sa force de l'écriture de son auteur, limpide, très simple, jamais de mots rares ou de tournures de phrases intimidantes. Ce qui ne veut pas dire que ce ne soit pas travaillé, l'apparente facilité cachant souvent au contraire, un gros travail d'écriture. Ca se lit très vite, le rythme est enlevé, soutenu par un humour sous-jacent ou une certaine dérision.

Commenter  J’apprécie          40
Un écrivain (l'auteur !) invité pour un mois dans une petite ville du Morvan se voit qualifier de "national" par le maire lors de son discours de bienvenue . Pourtant peu le connaissent. Si quelques-uns l'ont lu c'est en raison du forcing fait par le couple de libraires et la responsable de la médiathèque du bled auprès de leurs clients. Cet écrivain un peu alcolo, un peu clodo, aux idées peu arrêtées, navigue à vue dans cet environement. Les clichés ne manquent pas : description peu reluisante de la vie de province avec ses notables et les autres. le fait divers (la disparition du Commodore, un ancien de l'Indochine) est peu crédible et sa mise en valeur peu convaincante. le couple de marginaux dont la fille Dora (le compagnon est en prison, supposé responsable du meurtre du Commodore) subjugue l'écrivain, manque de vraisemblance. Les déambulations de l'auteur de nuit dans la forêt proche sont un peu répétitives et n'apportent pas grand chose. Surtout celle où il accompagne Dora : on ne comprend pas du tout l'intérêt de cette scène où ils passent à porter des jerrycans, décrite comme essentielle au rapprochement plus qu'improbable des deux "héros". Bref on frise l'ennui. L'écriture rachète un peu la déception et la faiblesse de l'intrigue.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          21
J'ai bien aimé ce livre, cette belle écriture fluide, ce ton franc et direct.
Un seul bémol : la fin que je trouve "bâclée"...
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (933) Voir plus



Quiz Voir plus

Nature humaine : Serge Joncour

Les événements du roman se déroulent entre 1976 et 1999

VRAI
FAUX

10 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Nature humaine de Serge JoncourCréer un quiz sur ce livre

{* *}