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Sublime...

J ai déjà lu ces deux premiers romans sur la perte de ses deux filles... Et la vie d après...
Mais alors là....

Un témoignage puissant pour définir la peine le deuil pour mettre des lettres de noblesse a la consolation justement.... un bijou de lecture....
Justesse dignité authencité....

C est vraiment beau. Il n' y a rien a dire de plus.

Je recommande +++++ Foncez
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Profondément touchée par Deux petits pas sur le sable mouillé, j'avais envie de retrouver la plume émouvante d'Anne Dauphine Julliand. Au-delà de ses thématiques bouleversantes (elle a perdu deux de ses enfants d'une maladie génétique incurable), j'aime la manière dont elle décrit des scènes de la vie quotidienne.
Et pourtant, là, j'ai été vraiment déçue.
Dans Consolation, il est question de la douleur, de comment elle est exprimée et comment elle est accueillie, acceptée par l'entourage. Il faut parfois peu pour soulager dans l'instant. Comme cette infirmière qui s'est assise à coté d'elle et lui disant que sa fille était belle.
A côté de ces scènes tirées de ses expériences vécues, ou de retours d'expériences qu'elle a eus qui nous font toucher le sublime dans des gestes quotidiens, j'ai eu le sentiment que l'auteur ne se renouvelait pas, pire, qu'elle écrivait des banalités assénées comme des vérités ultimes.

Peut-être suis-je très critique parce que je m'attendais à tellement mieux!
Anne Dauphine Julliand est capable de beaucoup plus de justesse, de profondeur et de poésie que quand on le sait, on attend beaucoup plus d'elle que ce qu'elle livre dans Consolation.

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Anne-Dauphine Julliand, une maman écrivain pose ses mots sur le papier suite à une douloureuse épreuve dans sa vie : la perte de ses deux filles. Cette autrice nous invite à poser un regard sur les notions de souffrance et la consolation qui l'accompagne en annonçant d'emblée qu'il n'y a pas de consolation sans souffrance et qu'il ne devrait jamais y avoir de souffrance sans consolation. Touchée ! Je suis émue.
Au fur et à mesure que j'avance dans cette lecture, j'ai le réflexe de retourner en arrière, de relire chaque phrase, chaque réflexion tant celle-ci me trouble par la justesse de son analyse, tant j'ai envie de m'imprégner de ces phrases, de ce bon sens, de cette façon de vivre ces émotions. Cela résonne en moi. Me suis-je jamais à ce point interrogée sur ces émotions que sont souffrance et consolation moi qui n'ai jamais expérimenté de malheur égal à celui de cette femme ? Mais là encore, l'auteure rebondit sur cette idée reçue qu'elle refuse d'accepter. La souffrance n'est pas proportionnelle à la gravité de l'événement qui la provoque car la souffrance est intime, personnelle, légitime et authentique. Il n'existe pas de hiérarchisation de la souffrance pour celui qui souffre. Avec humilité, il est bon d'accepter ces mots et de prendre du recul. Je suis d'accord. La souffrance est si personnelle. Pas de hiérarchisation possible dans les évènements qui la créent. La souffrance met tout le monde sur le même piédestal. Elle nous esseule dans notre peine, nous isole des autres car ce que nous vivons à l'intérieur est unique et est difficilement partageable. Mais la consolation est là, cet acte délicat permettant de caresser du bout des doigts, d'adoucir ou d'alléger nos peines aussi intimes et douloureuses soient-elles. « La consolation est un pas de danse. S'approcher pour consoler, c'est dire apprends-moi à danser ». Cet acte qui rapproche les uns des autres, la consolation, la plus belle manifestation de l'amour. Et puis il y a les larmes, celles que l'on devrait tous pouvoir laisser couler à un moment ou un autre. Celles qui témoignent d'une peine qui doit être vécue alors « consoler ce n'est pas nécessairement sécher les larmes, c'est souvent les laisser couler ».
Je vous conseille de découvrir ce magnifique ouvrage, cette réflexion sur les émotions majeures de nos vies quotidiennes. Je le recommande à tous ceux et celles qui s'aiment, se respectent et vivent en harmonie avec leurs sentiments, avec le monde, avec la vie. Car c'est bien de cela qu'il s'agit après tout, la vie. Nous souffrons et cela fait mal car nous sommes des êtres de chair, aimants, entiers, altruistes, humains, UN, et plusieurs à la fois. Vivants ! Merci Anne-Dauphine Julliand pour le choix de vos mots, de vos phrases, pour ce travail profond et intense que vous avez réalisé. Merci de l'avoir partagé avec nous. Cette lecture m'a fait un bien fou ! Je relis un passage ou l'autre par moments. La prose qui jaillit de votre plume pour exprimer la notion de souffrance lui donne un aspect moins tabou et la rend égale à toute émotion forte et extrême aussi difficile soit-elle à vivre.
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J'ai eu la chance de rencontrer l'autrice qui est venue témoigner sur mon lieu de travail, la semaine dernière. J'ai pu lui parler et déjeuner avec elle ensuite. Et surtout, j'ai pu entendre son témoignage. Immédiatement après bien entendu, j'ai lu ce livre que je n'avais pas encore osé ouvrir.

J'avais lu Deux petits pas sur le sable mouillé, et Une journée particulière. Les deux m'ont touchée mais je suis passée à côté du deuxième, sans doute parce que je l'ai lu trop tôt par rapport à mon histoire personnelle. Je ne voulais pas donc pas forcément lire Consolation, mais je me suis laissée convaincre par une collègue, et surtout par la conférence d'Anne-Dauphine Julliand.

Ce livre est riche en anecdotes, toutes petites, toutes simples, qui rendent cette histoire touchante, et surtout bien réelle. J'en connaissais une qui est dans un autre de ces livres, de ces petits bouts de vie que je n'ai pas oubliés. Mais là, il est certes question de son histoire, de la mort de ses deux filles, de la maladie, de son accompagnement, mais il est surtout question de consolation. du nécessaire besoin d'être consolé. Parce que la souffrance et la douleur font partie de la vie, la consolation le devrait aussi. Ce livre dit la douleur des personnes qui ne peuvent être consolées; ce livre dit la nécessité d'être dans l'amour, dans l'acceptation des larmes, dans l'empathie et la compassion; ce livre dit la douleur qui se transforme en paix quand on est consolé. Ce livre parle de liens humains. Il ne donne pas de conseils, mais il s'adresse autant à ceux qui souffrent qu'à ceux qui accompagnent. Et finalement, on a tous autour de nous des personnes qui souffrent.

En entendant son témoignage, puis en lisant son livre, je suis soulagée d'entendre des vérités fondamentales que je garde en moi. Je les connaissais, mais ça fait du bien de les entendre, et de manière si juste:
Il n'y a pas d'échelle dans la douleur. Toute douleur est à prendre en considération, elle ne se hiérarchise pas.
Toute personne qui souffre a besoin des autres, besoin de consolation. Même ceux qui s'enferment, qui montrent les crocs parce qu'ils ont peur, ou simplement trop mal.
La douleur ne rend pas plus fort; elle ne consolide rien. Elle n'a pas de sens et rend plus fragile. Il faut "juste" apprendre à vivre avec.

Voilà un livre qui m'a fait pleurer évidemment, mais que je trouve lumineux, que je voudrais mettre entre toutes les mains.
Merci Anne-Dauphine pour vos mots si justes, votre présence si douce.
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Consolation est un témoignage de l'après. Comment traverser les épreuves après le verdict. Ce couperet qui tombe inexorablement. Comment se relever et vivre alors que la maladie vous à enlever ce qu'on a de plus précieux.

Anne-Dauphine Julliand nous parle de ce qu'elle a vécu. Comment on peut affronter le moment présent, se relever, trouver du réconfort et pleurer. Pouvoir exprimer sa douleur malgré le regard des autres qui ne savent pas ce que l'on travers et qui ne comprennent pas, ou qui passent leur chemin car ils ne savent comment réagir. Et il y a ceux qui sont là, près à nous soutenir, parfois maladroitement, parfois avec des mots simples, où leur présence est déjà un réconfort.
L'autrice nous transmet aussi que chacun affronte comme il peut la perte d'un proche, d'un ami ou une histoire d'amour qui s'achève car la perte peut revêtir différente forme.

Un témoignage fort qui résonne en chacun de nous.
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J'ai lu et été très touchée par le récit Deux petits pas sur le sable mouillé aussi ai-je eu envie de lire Consolation. Je suis une nouvelle fois très admirative et touchée par la force de vie d'Anne-Dauphine Julliand. S'il est question de deuil dans ces pages, ce texte est lumineux et donne des pistes pour accompagner au plus juste nos proches endeuillés.
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J'avais lu « Deux petits pas sur le sable mouillé », qui m'avait bouleversée. Je ne l'ai pas moins été par cette « Consolation » même si cet ouvrage est plus dans le recul et la réflexion. « La consolation demande de la patience, de la douceur. Et du temps. » nous dit Anne-Dauphine Julliand . « J'ai perdu mes filles. Mes deux filles. D'une “leucodystrophie métachromatique”. Un nom barbare pour une maladie rare, qui détruit tout sur son passage », rappelle-t-elle. Mais dans ce récit, elle dit ce qui aide à surmonter la souffrance et la douleur, la consolation. Anne-Dauphine Julliand ne donne pas de recette pour les parents « désenfantés » car il n'y en a pas. Mais elle dit que peuvent cohabiter en un même coeur la douleur et la paix : « La douleur de celui qui pleure. Et la paix de celui qui est consolé. » Car l'insondable souffrance, « celle qui déchire l'âme. Elle ne se raconte pas ». Il faut vivre avec. « Elle ne se soigne pas, elle ne guérit pas. Elle s'éprouve, elle se vit. Et se vit seul. » Dans une écriture sobre, l'autrice pose des mots apaisés qui peuvent aider. Face à la souffrance d'autrui, elle nous dit qu'il est normal de ne pas savoir quoi dire. Pourtant, « quand nous souffrons nous avons plus que jamais besoin des autres. » Alors elle ouvre quelques pistes pour consoler ceux qui sont aspirés par le chagrin : « Consoler, ce n'est pas nécessairement sécher les larmes. C'est souvent les laisser couler. » À chacun de faire ce qu'il sent, comme il peut pour « s'approcher ». Et il faut aussi du temps. « Il faut laisser le temps aux larmes, à la peine, à la désolation, à la consolation. » Et même la joie a sa place. Parce qu'il y a encore des rencontres possibles dans une vie à consoler : « Il s'agit de sauver non pas nécessairement une vie en danger, mais une âme en souffrance. La sauver des ténèbres et de l'isolement. »
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Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais lorsque j'ai ouvert ce petit livre, mais certainement pas à ce que j'y ai trouvé. Avant même d'ouvrir le livre, je m'étais dit que j'allais le lire d'une traite avant de me coucher. Quelle grossière erreur! Il m'aura fallu quelques jours pour parvenir à la dernière page.

Ne vous méprenez pas… ce n'est pas que je n'ai pas apprécié de lire ce témoignage. Bien au contraire, puisque j'ai relu certains passages plus d'une fois. C'est plutôt que l'auteure a su me bouleverser, et ce, bien plus que j'aurais pu l'imaginer. Certaines phrases ont su faire vibrer une corde sensible en moi et bien malgré moi, j'ai fait quelques pas dans mon passé.

Je ne ressors pas indemne de cette lecture. Comment un petit livre peut à la fois faire autant de bien et faire couler les larmes? L'auteure ne va pas explicitement dans le détail de tout ce qu'elle a vécu avec le décès de ses deux filles. Ne vous attendez donc pas à y retrouver un récit chronologique des événements. C'est plutôt un petit livre qui nous permet d'acquérir la vraie notion de consolation basée sur des exemples de la vie de l'auteure.

Elle nous amène à réfléchir face à la souffrance des autres et comment faire pour consoler les gens que l'on aime, mais également comment faire soi-même pour communiquer notre besoin d'être consoler lorsque nous ressentons de la souffrance, à ne pas rester seule dans son coin avec cette douleur qui nous déchire le coeur.

Et au-delà de tous les conseils que l'auteure nous dévoile, il y a tous ces passages, puisés au sein de son vécu, qui m'auront touchée et bouleversée. Enfin une personne qui ose dire que l'on peut pleurer… combien de fois aies-je pu entendre qu'il fallait rester forte et garder pour soi sa souffrance?

Certes, un livre petit, mais il ne faut surtout pas le sous-estimer car je peux vous garantir qu'il ne vous laisser pas insensible. Un récit profond et intense!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Ce livre ressemble fort à un essai philosophique. L'autrice ici nous parle de la consolation dans le contexte de la perte de ses deux filles. de manière générale, cela peut aider des personnes qui font face à des proches en souffrance.

Le genre du livre n'est pas un genre que j'apprécie de lire, c'est pourquoi j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Anne-Dauphine Julliand est une femme qui suscite en moi beaucoup d'admiration et de tendresse.

Elle a traversé un des plus grands drames de la vie, et ce à 3 reprises : la mort d'un enfant.

A travers ce court livre, elle évoque la consolation, cet acte, cette émotion universelle, qui devraient être propagés dans le monde comme une onde à forte énergie. Elle invoque ses souvenirs, partage avec nous un peu de son intimité mais toujours avec pudeur.

La souffrance est là, insupportable, inaltérable mais la consolation dépose une arme dans les bras de ceux qui en ont besoin pour y survivre.
Trouver dans les bras d'un proche, dans le regard ou les mots d'un inconnu, enlève quelques instants le poids de la douleur.

L'écriture d'Anne-Dauphine est toujours aussi marquante et sincère, teintée de lumière malgré la douleur, enfin c'est une lecture inoubliable ☀️, une leçon de vie et un message universel d'espérance et d'amour.
Lien : https://cestecrit.com/2022/0..
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