Consolation

Ce livre est une claque, une espérance, une lumière … le lire en connaissant l'histoire d'Anne-Dauphine et de son mari…
Le lire en sachant qu'une 3ème âme veille sur eux depuis quelques semaines…✨
J'ai pleuré en le lisant, pleuré de compassion, pleuré d'empathie, pleuré avec mon coeur de Maman … Allumer une bougie, prier et continuer de lire…. ✨

Il n' a aucun pathos dans les mots de Anne-Dauphine, juste la vérité brute mais pas brutale. Juste la demande d'une Maman en souffrance d'être consolée, même maladroitement, même sans mot, même avec juste un geste, une présence.
Elle nous enseigne avec douceur et bienveillante comment être là pour celui qui va mal , quelle que soit sa douleur et son chagrin. Etre simplement présent, humain, juste tenir la main ou apporter de la moutarde, simplement serrer dans ses bras ou prononcer un prénom… ✨

Oser consoler et accepter de l'être… dans toute notre vulnérabilité, dans toute notre humanité…

Merci Anne-Dauphine 🙏🏻

#Chronique : Consolation d'Anne-Sophie Julliand - Éditions J'ai Lu​ ➡ ❤❤❤❤❤/5

👉 Consolation est un livre qui peut aider les personnes en deuil. Il détient certaines clés précieuses et bienvenues lorsqu'on vit une période difficile due à la perte d'un être cher. Anne-Dauphine Julliand met des mots, en toute humilité, sur les maux du coeur pour ceux qui ont perdu un enfant, un parent ou un proche quel qu'il soit.
Témoignage fort, touchant et très bien écrit, ce livre apporte un peu de douceur et de lumière pour ceux qui en ont besoin.
👉 Pour lire l'intégralité de mon avis, c'est ICI : http://www.leslecturesdelily.com/2022/02/consolation-ecrit-par-anne-dauphine.html#more

💬 Consoler, c'est réparer les vivants dans leur intégralité et leur intégrité. Et c'est les réparer avec leur souffrance. C'est les rendre entiers avec leur vide, leur perte et leur manque.

{« J'ai perdu mes deux filles. Je le dis le coeur habité par deux sentiments que l'on croit souvent contraires : la douleur et la paix.
La douleur de celle qui pleure.
Et la paix de celle qui est consolée. »
Comment accepter et surmonter sa peine après un deuil ou une épreuve de la vie ? Comment s'autoriser à ressentir de nouveau le bonheur ? Comment consoler un proche ou comment savoir prendre les mains qui nous sont tendues ?
À travers sa propre expérience, Anne-Dauphine Julliand nous accompagne sur le chemin de la consolation – en osant pleurer, en osant parler, en osant vivre de nouvelles joies – et nous livre un récit plein d'humanité et de délicatesse.}

#consolation #annedauphinejulliand #témoignage #leslecturesdelily #jailu #avislecture

Un livre somptueusement bien écrit, ou l'auteure arrive à mettre des mots sur l'indicible: la perte d'un enfant. Un livre qui se veut plein d'espoir, bouleversant (d'autant plus quand on connaît la fin tragique de son fils Gaspard), et apaisant. Un livre à offrir à tous ceux qui ont perdu un proche et qui tentent de survivre au quotidien, jour après jour. Respect pour cette femme qui a su préserver son couple dans la tempête, et son fils, dernier survivant.

J'avais lu les livres précédents de l'autrice, la tragédie qu'elle et sa famille ont traversé.....deux fois. Je n'ose imaginer la douleur ressentie.
Elle nous parle ici de son expérience du deuil, du chemin pour apprendre à continuer à vivre avec des mots simples mais très sincères.
On est tous concernés puisqu'on est tous confrontés à vivre la consolation, ou à accompagner un proche sur le chemin.
Ce livre est une aide pour parfois trouver les mots, ou accepter les silences.
C'est un témoignage émouvant, sensible et d'une sincérité sans faille.

Un livre salvateur avec des mots très justes, qui s'adressent à tous ceux qui souffrent, vivent un deuil ou tout simplement une épreuve qui leur semble insurmontable. Mais aussi à ceux qui voudraient consoler et ne savent pas comment s'y prendre, retenus par la peur de mal faire. Elle invite ses lecteurs à ne pas avoir peur des larmes, qui finissent toujours par se tarir, et à partager sa peine sans rester seul avec elle.
Pour ma part, elle m'aura aidé à prendre conscience que ma peine, ma souffrance ne disparaîtra jamais, et à vivre avec elle d'une manière apaisée, sans en avoir peur.

Un livre qui traite du difficile sujet de la perte d'enfants (l'auteur a 2 filles mortes). Un livre pourtant tout en douceur. Une consolation comme le titre. Sans colère. L'auteur est très certainement une personne d'une grande sensibilité, qui malgré les épreuves, console son prochain. Merci.

J'avais beaucoup aimé les deux premiers livres d'Anne-Dauphine Julliand . Dans celui ci, plus éloigné de la mort de ses deux filles, elle retrace le chemin qu'elle a vécu avec ses proches et moins proches , qui l'a conduit à se sentir consolée.
Ce livre parlera à beaucoup, une expérience personnelle qui peut aider chacun à développer son empathie envers toutes les personnes qui souffrent .

Joli livre sur la souffrance que l'auteure a éprouvée et sur le pouvoir des autres dans le cadre de cette épreuve.
Livre court et bien écrit, il résonne tout particulièrement lorsqu'on vit personnellement le deuil d'un enfant. J'y ai trouvé une certaine forme de réconfort et surtout d'espoir.

J ai lu ce livre dans une période où j ai besoin de consoler ... Avec des mots simples l'auteur nous partage son ressenti , son vécu . Je connaissais son histoire et ce mot simple «  consolation » m est apparu comme lumineux face à la tragédie .

Ce témoignage m'aide aujourd'hui à oser consoler .... simplement avec ce que je suis .... humblement face à la souffrance .

Un très beau texte court sur le deuil. L'auteur a perdu ses deux filles, Thaïs et Azylis, mortes d'une maladie dégénérative, l'une après l'autre. Elle raconte aussi ses deux fils, Gaspard 15 ans et Arthur, né après le décès de Thaïs, le petit clown de la famille.
Elle raconte le diagnostic, sa violence, la sidération, le monde d'avant la maladie, l'impact autour du couple et de la famille face à l'insoutenable : ceux qui ont peur, ceux qui en font trop et sont qui sont là, attentifs, présents, écoutant. Chaque individu vit un deuil à sa manière : il n'en est aucune de similaire. Les générations qui ont vécu la guerre, disent plus facilement : pas de larmes, de la fierté, tenir. le pouvoir de la parole permet pourtant de libérer bien des carcans, de lever des barrières sociales imposées.
Car la force de cette histoire, c'est que sur une base abominable (la mort de deux petites filles), il ait jailli un flot d'amour, d'empathie.
Car il est vrai que c'est bien ce dont ont besoin ceux qui vivent des drames : une présence discrète, mais une présence toujours là, prête à mettre du soleil dans l'eau froide du quotidien, capable de proposer du futile et laisser couler les larmes, de continuer à vivre comme avant, mieux qu'avant pour ceux qu'on aime : amis, parents, voisins ...