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EAN : 9782344005293
192 pages
Treize étrange (28/01/2015)
3.9/5   44 notes
Résumé :
Elles sont cousines. Elles sont reines. Élisabeth Tudor est reine d'Angleterre. Marie Stuart, reine de France et d'Écosse. Elles prétendent toutes les deux au trône d'Angleterre. Élisabeth la frigide, l'éternelle vierge, fille illégitime et reniée par le Pape, peut compter sur son nom. Marie Stuart la sublime, la brillante, sur son charme et le soutien des catholiques. Mais deux reines pour une seule île, cela fait beaucoup...Avec le coffret La Vierge et la Putain, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Le titre du diptyque de Nicolas Juncker a de quoi interpeller : qui sont ces femmes qu'on affuble de surnoms insultants revoyant à leur sexualité ? La vierge, c'est Élizabeth Tudor, fille illégitime (pour les catholiques) d'Henri VIII et qui régnera pendant plus de quarante ans sur l'Angleterre sans avoir jamais voulu partager sa couronne avec un homme. La putain, c'est Marie Stuart, épouse du roi de France et reine légitime du royaume d'Angleterre (pour les catholiques) qu'elle tentera par tous les moyens de reprendre à sa cousine depuis son bastion écossais. Deux souveraines que tout oppose, ici réunies dans un même coffret composé de deux albums construits en miroir. Il faut dire que leurs destins sont étroitement mêlés, l'ascension de l'une ne dépendant que de la chute de l'autre. Déjà bien différentes au niveau du caractère, les deux femmes vont ainsi évoluer de manière totalement contraire l'une par rapport à l'autre. Élisabeth, par exemple, commence bien mal : condamnée par sa soeur et reine (Marie Tudor) à la prison à vie, elle se retrouve finalement à la tête d'un royaume qui atteindra son apogée sous son règne qui sera long et prospère. Marie, elle, commence au contraire plutôt bien puisqu'elle accède à la couronne de France suite à la mort prématurée d'Henri II moins d'un an après son mariage avec François II. Et puis tout s'enchaîne mal : son mari meurt après seulement un an de règne, son autorité sur l'Écosse peine à s'affirmer et ses tentatives de s'emparer de la couronne d'Angleterre finiront par la mener prématurément à l'échafaud.

En dépit de leurs indiscutables différences en terme de parcours, de personnalité ou encore de stratégie, Marie et Elizabeth possèdent pourtant un point commun sur lequel Nicolas Juncker insiste dans chacun des deux albums : leur capacité à imposer leur autorité dans un monde dominé par les hommes. Ce sont d'ailleurs eux, et exclusivement eux, qui ont ici la parole. Ronsard, James Stuart, Édouard VI, John Knox, William Cecil : tous les hommes ayant gravité autour de l'une ou l'autre des reines sont tour à tour invités à s'exprimer « face caméra », à la manière d'une véritable interview. Si les propos sont rarement flatteurs, ils nous permettent malgré tout d'avoir un aperçu des moments clés de leur règne respectif, qu'ils soient d'ordre politique (révoltes fomentées ou réprimées, décisions lourdes de conséquences, trahisons...) ou personnel (histoires d'amours, caractère, favoris...). Les dessins sont pour leur part assez simples et peuvent même paraître au premier abord légèrement disgracieux, mais le style de l'artiste convient parfaitement au ton du récit. Les jeux de couleurs et de lumière sont également intéressants, l'ouvrage baignant tour à tour dans une ambiance faite de couleurs chaudes puis froides et inversement. le parallèle entre les deux volumes constitue cela dit le principal point fort de ce diptyque. La double pagination proposée par l'auteur (l'une classique, l'autre renvoyant au second album du coffret) permet notamment de se rendre compte de l'ingénieuse manière dont les deux ouvrages ont été construits, la vie de l'une évoluant à l'inverse de celle de l'autre.

Nicolas Juncker signe avec « La vierge et la putain » un diptyque dont on ne peut que saluer l'audacieuse construction qui permet de rendre compte de l'étroitesse des liens unissant Marie Stuart et Elizabeth Tudor, ici racontées par leur entourage masculin. Une belle découverte que je recommande chaleureusement.
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La dynastie Tudor a le vent en poupe ces derniers temps - difficile à comprendre car ce n'est pas la famille la plus sympathique qu'on puisse trouver... sans doute une déformation de la fascination pour le pouvoir.

Ce coffret de deux bandes dessinées permet de se replonger dans la "guerre d'influence" des Stuart et des Tudors pour la couronne d'Angleterre de façon assez ludique.
L'auteur a intégré des citations de personnes célèbres et influentes qui ont commentées ces deux personnalités féminines controversées. Oui, à cette époque (qui pour l'Angleterre correspond du passage du Moyen Âge à la Renaissance) être une femme et assumer pleinement son envie de pouvoir, ça pouvait faire désordre. Et bien sûr, les hommes se sont souvent venger en les moquant ou en les insultant de toues les manières possibles. Marie Stuart ayant été une femme séduisante qui n'avait pas peur d'user de ses charmes pour arriver à ses fins était donc " la putain ". Tandis que sa cousine Elisabeth Tudor qui n'a cédé ni à la pression du mariage ni à celle d'enfanter était " la frigide" ou de manière plus soft " la vierge ", " la Mère de l'Angleterre".

Les deux petits reproches que j'ai à formuler concernent la réalisation un peu simplistes et très sombre des aquarelles. D'autre part, si mes études m'ont permis de connaître en long en large et en travers tous les philosophes et autres régents cités dans ce diptyque, pas sûr que ce soit le cas de tous les lecteurs, il aurait donc été judicieux d'inclure un épilogue pour approfondir ou préciser quelques points sur ces personnages.

En ce qui concerne le volume sur Elisabeth Tudor - qui certes , entre les deux a ma préférence - je l'ai trouvé un peu plus bâclé que l'autre, même si les grandes lignes y sont.
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Marie Stuart / Elizabeth Tudor: deux reines célèbres pour leur longue guerre froide, cousines destinées l'une et l'autre à être reines d'Angleterre. Elizabeth, refusant obstinément d'avoir un enfant qui hériterait de son trône, lutte avec acharnement pour que ce ne soit pas Marie Stuart qui prenne sa place, en tant qu'héritière, bien plus qu'elle, légitime du royaume d'Angleterre.
Peut-être avez-vous vu le film Mary Stuart qui est sorti récemment au cinéma, ou lu le roman éponyme de Stefan Zweig, dans ce cas-là vous reconnaîtrez peut-être comme moi que ces deux femmes ont eu une destinée fabuleuse quoique maudite et qu'elles auront marqué à jamais Ecosse et Angleterre.
L'auteur a publié deux tomes, La Vierge et La Putain, qui s'entrecroisent, se répondent habilement et que des numéros en bas de page permettent même de se référer à l'un et l'autre tome en cours de (re) lecture. On découvre tous les personnages qui ont été mêlés de près ou de loin à ces deux reines, chacun prenant la parole à son tour: c'est construit de manière intelligente.
Malgré tout, j'ai parfois eu du mal à suivre le changement de narrateur, et j'ai trouvé les dessins et les comportements un peu trop caricaturaux, expressionnistes à mon goût. Un peu plus de sobriété m'aurait davantage plu.
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S'appropriant tout un pan de l'histoire de la dynastie Tudor, Nicolas Juncker signe avec « La vierge & la putain » une oeuvre ambitieuse sur le fond comme sur la forme, qui allie avec brio érudition et sens du divertissement.
Ainsi, derrière ce titre aguicheur, se cache en réalité une bande dessinée de près de 200 pages, découpée en deux volumes pouvant se lire indépendamment l'un de l'autre, et propulsant le lecteur sur les traces de Marie Stuart et de sa cousine, Elizabeth Ire.

A travers une structure en palindrome, Nicolas Juncker met ainsi en scène les personnalités et les destins en miroir des deux souveraines. Décortiquant leurs trajectoires respectives et relevant les similitudes qui émaillent leurs parcours hors norme, le dessinateur s'amuse à dresser des parallèles entre les vies tumultueuses des deux cousines, mettant en exergue les nombreux évènements se faisant mutuellement écho.

Prises indépendamment, les deux BD nous livrent ainsi le récit de deux destinées hors du commun, diamétralement opposées du point de vue de leurs finalités, mais néanmoins intimement liées, tandis que mises bout à bout, elles offrent au lecteur une vision inédite de ce pan de l'Histoire, abordé à travers un angle d'attaque original et bien pensé. Par un jeu de miroir narratif doublé d'une savante construction graphique et scénaristique, le dessinateur déroule les fils de ces intrigues parallèles, dévoilant progressivement toute la malice du procédé, tandis que la double pagination permet de guider le lecteur dans sa lecture afin de lui faire apprécier à sa juste valeur l'ingéniosité de la construction.

En dépit d'une marge de manoeuvre limitée du fait de la complexité de la mise en scène de son récit, Nicolas Juncker a su extraire l'essentiel de la vie de ses deux sujets pour en livrer une synthèse relativement pertinente dans son propos et parfaitement logique dans l'enchainement des évènements. Au-delà de la véritable prouesse stylistique, le dessinateur signe donc un remarquable tour de force, aussi bien graphique que scénaristique, s'appuyant sur une narration éclatée qui puise tout son souffle dans le ton délicieusement décalé et légèrement insolent du récit.

Les ressorts comiques mis en jeu, s'ils ne sont pas toujours des plus fins ni des plus subtiles, fonctionnent parfaitement. La narration sans filtre, à la fois droit au but et pleine d'esprit, crée ainsi un décalage original avec la solennité froide et le protocole figé de la Cour à cette époque. Les répliques brutes de décoffrage et matinées d'humour graveleux fusent sous les yeux amusés du lecteur.

S'appuyant sur une solide documentation et à travers les portraits croisés de ses deux souveraines, Nicolas Juncker a su en outre capter et retranscrire avec brio toute l'essence de cette période à la fois trouble et foisonnante et mettre parfaitement en avant l'implacable force de caractère de ces deux femmes parvenues à s'imposer dans un monde d'hommes.

En dépit de l'irréfutable maîtrise du procédé, « La vierge et la putain » n'échappe pas à quelques écueils qui, quoique mineurs, démontrent néanmoins toute la limite de ce délicat exercice d'équilibriste. Si le choix d'une narration éclatée entre différents témoins oculaires permet d'offrir au lecteur un tour d'horizon des personnages qui influèrent la vie de Marie et d'Elizabeth, ce procédé crée rapidement une distance entre les souveraines et le lecteur qui peine à s'attacher à ces deux femmes aux zones d'ombre impénétrables. S'appuyant ainsi sur une succession de narrateurs faillibles dont la crédibilité peut à tout moment être mise en doute, Juncker nous relate les évènements à travers le prisme biaisé d'une multitude d'observateurs externes, sans jamais permettre au lecteur de s'immiscer pleinement dans l'intimité des deux reines ou de connaître leurs pensées. Jusqu'au bout, les deux femmes conservent donc une grande part de leur mystère, et leurs portraits manquent parfois d'un peu de nuances.

Les historiens ou les puristes de la première heure trouveront sans doute à redire de cette version empruntant inévitablement de nombreux raccourcis et dans laquelle les portraits psychologiques auraient gagné à être davantage nuancés. Certaines interprétations semblent ainsi parfois davantage relever d'un parti pris de l'auteur que d'une tentative (de toute façon purement illusoire) de prétendre à la vérité historique. Mais si la vision de Juncker est donc avant tout personnelle, à défaut d'être toujours historiquement irréfutable, son interprétation du déroulé des évènements ainsi que les portraits psychologiques qu'il propose n'en demeurent pas moins passionnants !

* * *
Alliant avec brio érudition et sens du divertissement, Nicolas Juncker signe avec « La vierge & la putain » une oeuvre biographique de magnifique facture, aussi ambitieuse sur le fond que sur la forme. A travers une double bande dessinée de près de 200 pages, le dessinateur propulse ainsi le lecteur sur les traces de Marie Stuart et de sa cousine, Elizabeth Ire, dont il s'approprie les trajectoires mouvementées et les destins exceptionnels pour en livrer une vision aussi inédite qu'originale.
S'appuyant sur une astucieuse structure en palindrome, Nicolas Juncker met ainsi en scène les personnalités et les destins en miroir des deux souveraines dont il fait ressortir les nombreuses similitudes tout en soulignant la saisissante divergence de ces deux trajectoires diamétralement opposées quant à leurs finalités.
Au-delà de la véritable prouesse stylistique, le dessinateur signe donc un remarquable tour de force, aussi bien graphique que scénaristique, s'appuyant sur une narration éclatée et un ton légèrement insolent au service d'un humour souvent graveleux mais néanmoins efficace.
Avec « La vierge & la putain », Nicolas Juncker s'est ainsi approprié tout un pan de l'Histoire des Tudors afin de nous livrer une approche des évènements et une analyse psychologique de ses principaux acteurs qui se révèle aussi inédite que personnelle, à défaut d'être toujours historiquement irréprochable. Si certains détails semblent donc davantage relever d'un parti pris de l'auteur que d'une quête effrénée de la vérité historique, la parfaite maîtrise de l'exercice n'en demeure pas moins spectaculaire, et séduira sans aucun doute les inconditionnels du dessinateur, ainsi que tous ceux qui se passionnent pour cette période de l'Histoire !
Lien : https://lectriceafleurdemots..
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Qui se souvient que Marie Stuart a été reine de France pendant un peu plus d'un an ? Très peu de monde.
Elle n'a pas laissé une empreinte indélébile dans notre mémoire, peut-être parce que l'histoire de France est surtout une histoire masculine (fichue loi Salique !). Et pourtant... quel personnage ! Quel tempérament !
Qui connaît de notre côté de la Manche Elisabeth Ire, reine d'Angleterre ? Un peu plus de monde, mais probablement pas tant que les britanniques. Et pourtant... quelle femme ! Quelle intelligence !

Ce diptyque met en lumière le combat à mort qui a opposé ces deux reines pendant de très longues années pour la domination de l'Angleterre et de l'Ecosse. Domination territoriale mais aussi religieuse, avec ses terribles guerres de religion qui ont également déchiré toute l'Europe à la même époque (la St Barthélémy a eu lieu durant leur règne).
Alors que les femmes étaient considérées comme des machines à porter des héritiers masculins au profit des dirigeants exclusivement de sexe masculin, ces reines ont gardé leurs trônes respectifs et se sont livrées une guerre sans merci.
Le principe de base de "la vierge et la putain" est de montrer à quel point leur antagonisme faisait d'elles des personnes complémentaires, avec des buts identiques malgré des méthodes opposées. Ainsi, là où Marie Stuart se servait de son sexe et de la manipulation des hommes pour maintenir son pouvoir, Elisabeth se servait de son intelligence aiguisée et de son statut de Reine Vierge pour s'imposer. de ce point de vue, c'est tout à fait réussi et les auteurs ont réussi à nous montrer à quel point leurs vies ont été intimement entremêlées et leur combat acharné.

En ce qui concerne les illustrations, elles sont vraiment très belles, toutes en aquarelle et en légèreté, avec néanmoins des détails très bien rendus... même pour les pires horreurs. Et oui, l'époque produisait des oeuvres d'art et des produits manufacturés splendides, mais ne faisait pas dans la dentelle et les traîtres régicides ou potentiellement régicides finissaient généralement très très mal.
(Et encore les auteurs ont allégé un peu les choses en ne parlant pas de la fin bien particulière de Marie Stuart, ouf)

Je vous vois venir : je semble emballée et pourtant je ne mets que 3 étoiles ? Mais qu'est-ce qui me prend ?
En fait je trouve que le contexte et l'histoire manquent de clarté, je ne suis pas sûre que l'on saisisse tout ce qui se passe sans connaître un minimum cette période. Ce qui est bien dommage puisque c'est un peu beaucoup le coeur de ces deux ouvrages...
De plus, la quatrième de couverture indique que l'une des reines représente la fin du Moyen-Âge et l'autre le début de l'ère moderne, mais je ne vois pas trop en quoi, cela n'a pas spécialement été développé (ou bien je l'ai raté ?).
Enfin je n'ai pas non plus spécialement apprécié le langage utilisé. Certes il est là pour moderniser les personnages, mais voir Elisabeth ou Marie se traiter mutuellement de conne ou de pétasse ne m'a pas particulièrement parlé (même si je suis sûre qu'elles se sont données mutuellement tout un tas de bien sympathiques surnoms).

Bref, une chouette lecture mettant en avant des personnages historiques dont on entend peu parler, et si vous vous intéressez à L Histoire vous serez probablement ravi/e. :)

Une petite remarque pour terminer : cela serait vraiment tip top de voir ce diptyque transformé en triptyque en ajoutant un tome consacré à la reine d'Angleterre Marie Ire - aussi connue sous le doux surnom de "Marie la sanguinaire/la sanglante pour sa "passion" à trucider tout ce qui n'était pas catholique. Ainsi nous aurions le portrait des 3 reines ayant contribué à modifier en profondeur la Grande-Bretagne de cette époque.
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critiques presse (2)
BoDoi
17 mars 2015
À lire pour la prouesse formelle. Et aussi comme deux biographies iconoclastes à l’âme exaltée. Chapeau !
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
10 février 2015
Avec La Vierge et la Putain, Nicolas Junker réalise une véritable prouesse pour aborder un sujet passionnant mis en valeur par un rendu artistique époustouflant, sous la forme d'un doublet qui sort vraiment de l'ordinaire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Mon Dieu... Quelle pitié !
D'abord ils assassinent le roi... ... Et puis ils se marient !
Du théâtre de mauvais goût.

William Maitland of Lethington, secrétaire d'État
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Méfiez-vous des hommes, Élisabeth.
Les hommes sont misérables. Ils n'apportent que honte et péché.
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L'entrejambe a toujours été la seule richesse des Français.
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Elisabeth : Vous avez peur, Lord Cecil ? Peur d'une reine qui n'aura pas d'héritier... ou peur d'une femme qui ne veut pas d'enfant ?
Vous l'avez deviné, n'est-ce pas ?
Aucun enfant ne sortira jamais de mes entrailles.
Ne portera mon nom.
Ou ne me serrera dans ses bras.
Jamais.
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Parler d'opiniâtreté serait trop commun. De la hargne brute ! Cette femme était un animal. Ses troupes écrasées, n'importe qui d'autre se serait rendu. Pas Marie Stuart.
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