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Azimut tome 1 sur 5
EAN : 9782749306476
48 pages
Vents d'Ouest (25/04/2012)
4.06/5   199 notes
Résumé :
Quelque part dans le vaste capharnaüm des mondes possibles, il en existe un où, plus qu'ailleurs, on reste profondément outré par l'idée de la vieillesse et de son issue tragique : la mort.Mais a-t-on la possibilité d'y échapper ? Ailleurs peut-être pas, mais dans ce monde-là, il est permis de le penser. C'est en tout cas la théorie du vieux professeur Aristide Breloquinte, qui occupe son temps à étudier les caprices du temps à bord du Laps, son navire laboratoire.... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Une association parfaite de deux talents : Wilfrid Lupano pour le scénariste et Jean-Baptiste Andreae pour l'illustration !
Une merveille !
Un vrai petit trésor !
Une bande dessinée onirique,
Décalée,
Loufoque,
Subtile,
Délicate,
Intelligente.
Des illustrations qui ensorcellent !
Un plongeon dans dans un univers avec des personnages loufoques comme :
Le roi de Ponduche
l'explorateur déchu Quentin de la Pérue,
le peintre Eugène,
l'altesse royale Irénée le magnanime,
Manie Ganza.
C'est truculent, déjanté , original, amusant.
Moi aussi j'ai perdu le Nord, car j'ai été happé ,emporté par cette histoire !
J'ai arraché du temps de plaisir à la vie qui passe…avec Lupano et Andreae qui sont des magiciens des mots et des images.
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S'il y a bien un scénariste dont je suis certaine que les ouvrages ne me décevront pas, c'est bien Wilfrid Lupano. Après avoir découvert les parutions les plus récentes de l'auteur qui semble aussi à l'aise avec l'histoire et le drame (« Communardes ! ») qu'avec l'humour et la fantasy (« Traquemage »), je me suis donc lancée à la recherche des autres ouvrages de sa bibliographie… et c'est là que je suis tombée sur « Azimut ». le pitch de base tient en peu de mot mais révèle déjà de la richesse de l'imagination de l'auteur : que se passerait-il si l'un des points cardinaux (en l'occurrence le plus important) disparaissait ? « Mais enfin, ça ne peut pas se perdre, le nord ! » s'exclame l'un des personnages. Et de se voir répondre : « Bof, on arrive bien à perdre du temps, alors pourquoi pas le nord ? » A partir de cette situation complètement loufoque, Wilfrid Lupano nous entraîne dans une formidable aventure prenant place dans un monde de fantasy d'une excentricité folle. C'est bien simple, la moindre page regorge de trouvailles plus originales les unes que les autres. Il y a d'abord tous ces animaux dits chronoptères car étroitement liés au temps : la clepsigrue, la mouche gobe-temps qui fige ses pauvres victimes (heureusement on nous informe qu'il existe un vaccin...), sans oublier les saugres qui saluent l'éclosion de leur oeuf et leur arrivée au monde par un étrange « allons bon ! ». Et puis il y a le redoutable arracheur de temps, le comportement imprévisible de la mer fugueuse, et bien sûr le moyen de locomotion désopilant de l'ambassadeur du Petitghistan.

Mais cet univers pour riche qu'il soit ne serait rien sans des personnages à la hauteur, et là encore Wilfrid Lupano remporte le défi haut la main. Entre son altesse royale Irénée le magnanime, roi de Ponduche à la mièvrerie et au snobisme affolants, l'explorateur déchu Quentin de la Pérue, tragiquement impacté par la perte du nord, et le peintre Eugène, amoureux éconduis et rancunier : on a affaire à une belle galerie de personnages. Ajoutez à cela un extravagant scientifique spécialisé dans l'étude des chronoptères, un chasseur de prime à la retraite, un lapin blanc adorable (et qui ne s'appelle pas Eusèbe), sans oublier une sublime mais dangereuse jeune femme répondant au doux nom de Manie Ganza, et vous voilà avec une sacré brochette de héros dont on attend avec impatience que nous soit révélé les moindres secrets. Si les excentricités de l'univers et des personnages créés par Lupano parviennent à séduire le lecteur à ce point, c'est aussi en grande partie grâce au travail d'Andreae qui signe dans ce premier tome des planches absolument stupéfiantes. La colorisation est notamment très réussie et favorise efficacement l'immersion du lecteur dans ce monde surprenant, quoique déboussolé. Aucun défaut à signaler non plus en ce qui concerne le scénario : Lupano pose les bases d'une intrigue palpitante et introduit habilement ses différents protagonistes tout en laissant suffisamment planer le mystère sur les origines de l'un ou les véritables motivations de l'autre pour nous donner envie d'envie d'en apprendre davantage. Juste ce qu'il faut pour nous rendre accro !

Vous l'aurez compris, ce premier tome d'« Azimut » est un vrai petit bijou qu'il faut absolument découvrir, aussi bien pour les magnifiques graphismes d'Andreae que pour l'originalité et la drôlerie du scénario, de l'univers et des personnages imaginés par Lupano. Inutile de vous dire que je vais de ce pas me ruer sur les deux albums suivants.
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Je ne suis jamais déçue par Lupano ! Que ce soit de la Bd historique, fantastique ou traitant de sujets plus modernes, Lupano est un scénariste vraiment hors-pair !

Au royaume de Ponduche, on a perdu le Nord et il paraît même qu'il aurait été volé...

Une plongée fantastique dans un monde complètement loufoque ( mais ça c'est Lupano !), un univers fabuleux et inventif joliment servi par Andreae, avec des personnages aux allures improbables, créatures mi-humaines, mi-animales et des dialogues délicieux, évidemment !

Le deuxième tome m'attend ! Youpi !
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Dans ce premier album, on a perdu le Nord…
Littéralement, le Nord magnétique se balade au gré de sa fantaisie est tout est déboussolé !
Tout, à commencer par l'univers de ces "aventuriers du temps perdu".

Mêlant, fantastique, steampunk, merveilleux, le tout lié par l'humour décalé du scénariste Lupano, ce monde fantaisiste mené par sa propre logique réserve bien des surprises.

Magnifiquement servi par les dessins d'Andreae et ses couleurs douces, ce premier tome, s'il laisse comme il se doit de nombreuses questions en suspend, présage d'une série prometteuse, dont le cinquième et ultime tome est sorti fin 2019.

Cette édition spéciale des 50 ans des éditions Glénat, offre, outre un cahier de croquis, une jaquette dont le verso forme une très belle affiche (avis aux collectionneurs !)
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Par où commencer ?
Je pourrais simplement clamer haut et fort que cette BD est gigantesque, mais je pense qu'il va t'en falloir un peu plus, à toi, Babelionaute aguerri qui me lit. Et tu auras bien raison. Les goûts et les couleurs ne se discutant pas, il va bien falloir trouver autre chose pour t'expliquer par A+B que j'ai raison.
Commençons donc par la qualité du dessin, puisque les illustrations magnifiques et oniriques m'ont fait baver comme il faut. Comment ça, ça n'est pas très mathématique comme argument ? Il n'empêche que lorsqu'on est subjugué par les planches qui nous emportent dans un tourbillon de couleurs, dans un voyage ébouriffant à travers un monde qui s'est acoquiné avec Chronos, il est aisé de pousser le curseur de l'adoration relativement haut d'entrée de jeu. Non, ça n'est pas objectif, mais on n'est pas là pour ça, soyons honnêtes.

Il y a pas mal de mécanique, une belle déclaration d'amour à la science, et à l'art, beaucoup de poésie, un soupçon d'humour (et même une blague sur les cannibales, j'adore), de belles réflexions sur l'éternité, puisqu'on touche avec ça le coeur du sujet, et mille et unes trouvailles géniales avec ces chrono-insectes qui donnent ou prennent du temps aux personnes qui les croisent.
Le temps.
Vaste sujet, compliqué, complexe même, qui fait vibrer, de peur ou d'envie, qui touche tout le monde, qui n'épargne personne, qui régit la vie. Qu'on le convoite ou qu'on ait fait la paix avec l'idée que l'éternité n'est pas de ce monde, avouons-le, il peut donner des sueurs froides. Et c'est précisément ça que certains personnages d'Azimut sont en train de combattre : ni plus ni moins que la mort.

De là, l'aventure nous embarque et nous ébouriffe, pour ne plus nous lâcher. Joyeusement décalée (je soupçonne de la part des auteurs un léger penchant fétichiste pour les gambettes féminines, si vous voulez en parler, certains sont très à l'écoute !^^...), tantôt sombre, tantôt lumineuse, et peuplée de personnages attachants sachant dépasser leurs apparences, cette aventure sait aussi réfléchir sur tout le paradoxe de l'immortalité. Alors que les mortels passent chaque seconde de leur vie à courir après les chimères qui sauront leur offrir le Graal de la vie éternelle, sans vivre autre chose que cette course après le temps ; les immortels eux, ont "perdu cette urgence de vivre" et donc se laisseraient presque dépérir, remettant sans cesse au lendemain des choses qu'ils avaient à coeur de faire...
C'est de toute beauté, hein ?
C'est pas de moi, c'est dans le livre. Après tout, ça aussi c'est dit : "tout est dans le livre !" Comprenne qui aura lu, qui lira, je vous le conseille, si le temps est un sujet qui vous botte.

*Chronique qui vaut pour l'intégralité de la saga, parce que je trouve ça extrêmement délicat de le faire sur une histoire inachevée.*
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critiques presse (6)
BDSphere
15 juin 2012
EPOPÉE BURLESQUE ET DÉJANTÉE
Dans le royaume farfelu de Ponduche, gouverné par le tyran son altesse Irénée le Magnanime, tout se déglingue depuis que quelqu’un a volé le pôle Nord. Première collaboration entre deux auteurs particulièrement talentueux, le scénariste Wilfrid Lupano (Alim le tanneur et L’assassin qu’elle mérite) et le dessinateur Jean-Baptiste Andreae (Mangecoeur, Terre Mécanique et La Confrérie des Crabes), le premier tome de ce diptyque nous embarque dans une grande épopée déjantée et jubilatoire. Un cocktail détonnant où les dessins à l’aquarelle répondent à une narration à tiroirs dans une intrigue trépidante qui donne directement envie de connaître le fin mot de l’histoire. Dans ce monde peuplé par un bestiaire fantastique et burlesque, aux accents oniriques et remplis de poésie, le lecteur assiste à un étrange cirque propulsé hors du temps dans les rouages saugrenus d’un monde déréglé, livré à l’imaginaire débridé de ses créateurs. Un moment de lecture magique qui collectionne les détails savoureux. Une fable joyeuse et irrésistible qui marque le début d’une grande aventure complètement délirante lancée tous azimuts.
Lucie Servin
Lire la critique sur le site : BDSphere
BulledEncre
12 juin 2012
La richesse de cet univers est telle qu’elle offre de belles perspectives à la série. Un premier opus surprenant, quoique pas tant que ça finalement au vu du CV de ses auteurs.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
11 juin 2012
Un vrai moment de poésie et de dépaysement, ce qui ces derniers temps devient chose rare. Superbe.
Lire la critique sur le site : BDGest
Ce premier tome d’Azimut est enthousiasmant, poétique, intrigant,… les adjectifs manquent ! Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andréae réalisent un vrai travail d’orfèvre, et l’on serait bien en peine d’y trouver un défaut.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Culturebox
15 mai 2012
Si vous avez envie de voyager loin, très loin, attrapez la prochaine montgolfière pour « Azimut ». Il y a fort à parier que vous y oublierez le tic tac des pendules et la grisaille urbaine alentours.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Sceneario
15 mai 2012
Lupano a su créer un éventail de personnages fort sympathiques et fort intéressants.
Avec Azimut, il nous enchante avec cet univers.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Il suffit ! Tu vas voir ce qu'il en coûte de briser le cœur d'un roi ! Juges, je vous ordonne de prononcer une sentence exemplaire !
- Euh, c'est-à-dire, notre code pénal ne prévoit rien quant aux dommages que pourraient occasionner des comportements lascifs, des formes girondes et des œillades suggestives sur le muscle cardiaque de sa majesté. En d'autres termes, il n'est pas illégal de vous briser le cœur, sire.
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-Que tu sois tombé en pâmoison devant le portrait de cette criminelle, c'est une chose, et que tu aies décidé de tout faire pour la rencontrer et la demander en mariage, c'est ton droit. C'est complètement idiot mais c'est ton droit. Seulement je te préviens! On ne me paye pas pour lui trouver un époux à cette Manie Ganza! On me paye pour l'arrêter et la ramener dans les geôles de la reine Ether.
-Eh bien j'irai finir mes jours en prison avec elle. Je lui masserai les pieds et on sera heureux. De toute façon ma vie loin d'elle n'a aucun sens. Qu'est-ce qu'elle est belle. rien ne pourra être aussi beau.
-Et allez c'est reparti pour un tour de mièvreries...
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Chaque être vivant détient au plus profond de lui le secret du temps.
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- Comment ça, perdu le Nord ?
- On peut bien perdre son temps, alors pourquoi pas le Nord ?
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- C'est à cause des arrêtes de poissons que vous ne reconnaissez pas la grande plage ? Vous êtes à Ponduche, là !
- Quoi ? Pas du tout ! C'est impossible ! Je suis parti cap à l'Ouest, il y a presque deux ans ! Personne n'est jamais allé aussi loin !
- Héhéhé ! Ben mon vieux ! Tout ça pour accoster ici ... Il y avait plus court.
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