Viol, ce crime particulier

[SERVICE PRESSE]
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Viol, ce crime particulier de Emilie K.
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Je remercie chaleureusement ECHO Editions pour ce service presse.
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Mon résumé :
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Emilie K, 23 ans, subit un viol de la part de Pierre-Marc L. Ce livre-témoignage nous dévoile sans détour, sans langue de bois, ce qu'est devenu sa vie après ce crime odieux.
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Emilie K à 23 ans et habite Montpellier depuis quelques mois. Alors qu'elle rentre chez elle après avoir déjeuné avec une amie, Emilie repère, sans y faire réellement attention, un motard arrêté à un feu. Quelques minutes après, ce même motard se gare sur le trottoir où se situe l'entrée d'immeuble d'Emilie. Il frappe à la porte, fait mine de chercher un cabinet de consultation, revient sur ses pas et à, partir de ce moment, le calvaire d'Emilie va commencer.
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Le viol est défini par le Code pénal (article 222-23) comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. C'est un crime passible de la cour d'assises.
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200 femmes sont violées par JOUR en FRANCE !
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Deux tiers des crimes jugés en France sont des VIOLS.
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Mon ressenti final :
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Ce témoignage m'a prit aux tripes comme jamais. Avant d'être lectrice, je suis femme, puis mère de famille, d'une fille, qui plus est. Je pense pouvoir dire sans me tromper que le viol est la hantise de chaque femme sur cette Terre.
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Emilie a le courage de nous livrer son témoignage, son ''expérience'' sur tout ce qui a découlé de cet acte odieux. Elle nous confie absolument tout : son état d'esprit pendant l'agression, après l'agression, avec la police, les experts, puis au Tribunal, durant le procès et surtout, après le verdict.
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J'ai été en colère durant toute ma lecture. Emilie est une victime, ce qui devrait impliquer COMPASSION, AIDE, EMPATHIE de la part de toutes les Institutions qu'elle sera amenée à côtoyer pour aider à faire arrêter le coupable. Au lieu de cela, elle sera à peine écoutée, presque ''raillée'' lorsqu'elle décrit un agresseur ''métis'' alors que finalement, il s'avère qu'il est ''blanc''. le médecin HOMME, lors de l'examen gynécologique destiné à obtenir le plus d'indices possibles sur l'auteur de l'agression est totalement dénué de compassion alors même que la victime doit à nouveau se soumettre dans des positions humiliantes.
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Le plus marquant pour moi, reste la culpabilité qu'éprouve la victime. En état de sidération complet durant l'agression, Emilie ne peut rien faire, tétanisée par le moment. Elle culpabilise d'avoir fait 7 ans d'aïkido et de n'avoir rien su mettre à profit lors de l'attaque. Elle culpabilise de ne pas pouvoir composer le numéro de la police, à l'aveugle, car le téléphone est dans le sac. Elle culpabilise d'y avoir également un couteau , mais de devoir le déplier pour l'utiliser et que cela lui prendra ''trop de temps''. La peur l'a emportée sur ''le bon sens'' et sur la faculté que peut avoir la victime à réagir.
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Tant que l'on a pas vécu ce traumatisme, on ne peut qu'imaginer la souffrance de la victime. Etre présente au procès est un calvaire mais Emilie tient bon et pour moi, cela atteste d'une incroyable envie de vivre et de se relever, de montrer à l'agresseur qu'il ne l'a pas totalement démolie. Il faut une force de caractère incroyable pour se dresser devant son bourreau, comme pour lui dire en face '' regarde connard, je suis toujours là malgré ce que tu m'as fait''.
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Ce qui est également déchirant, c'est de savoir que plus rien ne sera comme avant pour Emilie. Impossible de reprendre sa vie là où elle en était avant ce jour fatidique.
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Le témoignage d'Emilie est entrecoupé d'explications d'un expert médico-légal et cela nous permet de ''respirer'', de ''souffler'' un peu car les explications du médecin légiste sont très scolaires, presque ''froides'' comparées au récit poignant de la jeune femme.
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Sans surprise, on se rend compte que le verdict, si lourd soit-il, n'apaise pas la victime. Même s'il prend le maximum, et le lecteur n'en attend pas moins de la part des jurés, cela ne changera rien à l'état d'esprit dans lequel est la victime.
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Bravo à l'avocate d'Emilie, pour cette première plaidoirie plutôt réussie, même si elle s'emballe un peu sur la fin et qu'elle dépeint, d'après Emilie, ''une gamine attardée''.
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Honte à l'avocat général qui tente de minimiser les CRIMES de l'accusé. C'est aberrant, voire même, surréaliste.
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Si vous souhaitez vous procurer le témoignage incroyable d'Emilie K., c'est ici :

http://www.echo-editions.fr/librairie/livre?id=1&t=viol-ce-crime-particulier