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sur 1527 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Che succede nelle nostre vite? Non siamo forse tutti alla ricerca di qualcosa eppure ci perdiamo in vie traverse, in labirinti, sotterranei, fino a perdere di vista il nostro scopo? L'avrete capito, ancora una volta Kafka riesce a trascinarci con maestria nei meandri di noi stessi, mettendoci faccia a faccia con le nostre paure, le nostre ansie, semplicemente la nostra realtà. Parodia dell'amministrazione e di come le nostre vite siano da essa gestita? Metafora di un paradiso alle porte del quale non si riuscirebbe ad arrivare nonostante la nostra buona volontà? Un grande Kafka, autore che sembra sempre più destinato all'oblio eppure così sottilmente pertinente.
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K par K.
Je vais faire simple. K. veut entrer dans le Château. Moi je veux essayer de sortir de ce roman. Il est enfermé à l'extérieur. Moi à l'intérieur.
Comme le manuscrit est inachevé, qu'il se termine au milieu d'une phrase, cela ressemble plus à un canular qu'à une soudaine panne d'inspiration ou d'imprimante. Surtout à l'époque. Une parution posthume qui enrhume. Une idée de tuberculeux. le mythe littéraire est né. Kafka avait exprimé la volonté de ne pas être publié après sa dernière quinte. Désir réel ? Il aurait pu tout brûler lui-même pour réchauffer les sanatoriums au lieu d'en charger son ami et exécuteur testamentaire Max Brod. On remercie ce dernier de n'avoir pas eu la conscience d'un notaire. le moyen le plus efficace de partager une nouvelle avec la terre entière est de la confier sous le sceau du secret à un ami.
J'ai lu certains commentaires qui subodorent que Kafka avait envisagé de tuer son personnage. Moi, je me dis que, par nature, cette histoire ne pouvait pas avoir une fin. Un dénouement aurait affiché une vérité qui n'existe pas.
En allemand, château se dit Schloss, C'est la même traduction pour le mot serrure, je crois (j'ai fait de l'allemand pour dresser mon chien) mais personne n'a jamais vraiment trouver toutes les clés de ce roman aussi cruel que drôle.
Recruté comme arpenteur, K. va surtout mesurer les frontières de l'Absurdie, contrée littéraire tellement bien fréquentée depuis. Il arrive dans un village où il n'est pas le bienvenu. Comme il ne parvient pas à se faire ouvrir les portes du Château pour exercer son métier, il va chercher en vain à s'intégrer. K. est rejeté de tous : des aubergistes, des fonctionnaires, de sa fiancée. Même la météo, par ses tempêtes, lui signifie qu'elle ne veut pas de lui.
A la lecture, je me suis demandé si cette histoire n'était pas la description d'un rêve. Pourquoi K. s'endort-il dès qu'il a une chance d'obtenir des réponses ? Pourquoi les personnages sont-ils si fantomatiques ? Et puis, comme Kafka vivait lui même dans un monde parallèle pour fuir l'absurdité de l'existence et que ce récit ne faisait que reflétait sa recherche d'absolu, j'ai laissé l'hypothèse des songés aux sombres nuits kafkaïennes.
Je pense que la distanciation entre l'histoire et les personnages a modéré mon enthousiasme. J'avais trouvé « le Procès » plus immersif. K. n'a rien de sympathique et ce Château, mirage peuplé de fonctionnaires aux missions obscures, n'a rien du spot tendance pour passer le week-end. Kafka n'avait pas l'âme d'un guide touristique. Il faut dire qu'au moment de la rédaction, l'auteur n'a plus que deux ans à vivre, que sa santé est alarmante et que sa vie sentimentale d'éternel fiancé n'est pas une partie de plaisir, sinon solitaire.
La bureaucratie et le totalitarisme restent au coeur de la cible mais Kafka insiste surtout ici sur la soumission généralisée qui devient de la complicité à une organisation qui n'a pas de sens. Toute l'oeuvre de Kafka décrit l'aliénation de l'individu à un système qu'il a créé lui-même. D'ailleurs, le personnage le plus intéressant du roman, le moins ectoplasmique, est cette jeune femme, Amalia, qui en refusant l'invitation d'un cadre du château a entrainé la mise en quarantaine sociale de ses parents.
Petite mention spéciale aussi pour les deux assistants de K., aussi jumeaux qu'idiots, qui apportent une touche burlesque au roman.
Une bonne lecture avant d'aller renouveler sa Carte Vitale à un bureau de la CPAM.

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Dès les premières pages, j'ai dû m'adapter au style de l'auteur, pas au niveau de l'écriture mais plutôt dans le sens de l'intrigue. Au final, j'ai lu sans trop m'interroger et je me suis ainsi laisser bercer par la plume de l'auteur.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de petites leçons de morale qui mènent à la réflexion et aussi, on y trouve des petites touches d'humour à travers certaines situations et dans le comportement décrits de certains personnages.
Quant à K., il a une personnalité dont chaque lecteur je pense aura sa manière de le « juger » car pour ma part, je l'ai soutenu dans le début de sa quête à pénétrer au château pour ensuite, le trouver impatient voir lassant quand il voit que ses efforts ne mèneront nulle part et pourtant, les gens du village l'ont prévenu.
En ce qui concerne les autres protagonistes, je les ai trouvé tous intéressant avec plus ou moins une part de mystère dans leur volonté et dans leur comportement envers K.. : comme Frieda dont je m'interroge encore si elle a aimé ce dernier.
Pour conclure, il est difficile de construire un avis sur ce livre car il laisse déjà une fin ouverte et offre la possibilité aux lecteurs d'interpréter l'histoire comme il la comprend. La seule chose que je peux dire, c'est que c'est un roman hors-du-commun qu'on ne peut pas oublier et qui m'a donné envie de lire d'autres oeuvres de cet auteur vu que celui-ci est le premier que je lis de lui.
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Le Château suit les pérégrinations de K., arpenteur (géomètre) dans un village bavard mais muet où il est impossible de communiquer.
Ces chapitres sont une succession d'échecs et de déceptions qui, dans un esprit de suite et non une logique, amènent K. à assimiler la maladie décrite dans le Procès et de vivre avec elle.
Camus écrit :

"Le Procès diagnostique et le Château imagine un traitement. Mais le
remède proposé ne guérit pas. Il fait seulement rentrer la maladie
dans la vie normale."

L'issue du Procès est la mort. L'absurde dans sa forme incompressible, l'absurde avec lequel on ne peut pas vivre. le Château est bien plus lancinant, monotone, entêté. C'est un parcours parmi une administration opaque, presque irréelle. Cette liberté inaliénable de K. dans le Procès s'éteint chez le K du Château.

Il s'agit là d'une oeuvre classique de Kafka. Bien des esprits se sont attelés à trouver la vérité profonde de l'auteur dans son oeuvre mais elle reste mystérieuse. C'est une lecture fastidieuse, frustrante même de par l'absence sub-totale de progression. Les descriptions sont menues et les métaphores rares. La poésie est distillée dans une mélancolie de l'espoir, ces quelques moments qui donnent la force au héros de continuer. K. est l'étranger soumis aux humiliations du divin dans l'espoir que le Château l'adopte.

C'est une oeuvre majeure qu'il faut lire, mais au cours de laquelle on peut s'ennuyer. Il faut la mettre en regard du Procès pour en comprendre la volonté littéraire.

Pour plus d'informations : "L'absurde dans l'oeuvre de Franz Kafka" in "Le Mythe de Sisyphe" - Albert Camus
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Lecture qui peut paraître assez longue si l'on adhère peu à l'écriture de Kafka, en revanche pour moi ce n'est pas du tout le cas. Cette sorte d'absurdité dans laquelle nous plonge l'auteur est un plaisir à lire. Ici on voit qu'il est impossible d'atteindre un objectif mais il est aussi impossible d'arrêter de poursuivre celui ci. Métaphore du bonheur ?
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K. arrive au village par une soirée enneigée. Épuisé par son voyage, il s'arrête à l'auberge du pont pour y passer la nuit. Quelle n'est pas sa surprise quand l'aubergiste lui refuse une chambre mais l'autorise à poser une paillasse dans la salle pour dormir. K. s'endort mais est presque aussitôt réveillé par un homme, Schwarzer, fils du portier du Château, à qui appartient le village tout entier. Il apprend à K. que ne disposant pas d'autorisation du comte Westwest, il n'a pas le droit de dormir dans le village. K. improvise et s'invente arpenteur, spécialement mandaté par le Château. Pour s'assurer de la vérité, Schwarzer appelle le Château. Un premier coup de fil lui apprend que personne n'attend un arpenteur, K. serait un imposteur ! Mais un deuxième coup de fil vient contredire le premier : K. est bien ce qu'il dit être, il est autorisé à rester, à sa grande stupéfaction !

Le lendemain, plein d'un nouvel espoir, lui qui a laissé femme et enfants pour se construire une nouvelle vie, K. décide de se rendre au Château pour chercher son autorisation, bien décidé à se faire une place dans ce village. Mais le chemin est long, très long. Si long qu'il n'y parviendra jamais, s'arrêtant en chemin pour discuter avec un instituteur mal embouché, puis à la famille de Barnabé, exclue de la vie du village, vivant dans le mépris de tous suite à un incident. de fil en aiguille, K. apprend que le fonctionnaire Klamm, que tout le monde connaît mais que personne ne voit jamais, est le seul à pouvoir lui donner l'autorisation qu'il recherche. Déterminé, il se rend à l'Auberge des Messieurs, où tous les fonctionnaires se rendent après leur journée de travail. Il y fera la rencontre de Frieda, la serveuse, qui a les faveurs de Klamm. Dès lors, K. la séduit, persuadé que grâce à son entremise, il pourra accéder au fonctionnaire. Elle le lui montrera par le trou de la serrure, mais K. ne le verra pas, il lui est impossible de distinguer une quelconque silhouette ! Cependant, K. s'obstinera à vouloir rencontrer ce Klamm qui tient son possible avenir dans ses mains.

Le Château, en plus d'être franchement inrésumable, est un texte labyrinthique qui se révèle volontiers oppressant. Rien n'est jamais ce qu'il semble être. La relation de K. et Frieda en est un exemple parmi tant d'autres : s'aiment-ils sincèrement ou chacun des deux se sert-il de l'autre ? Car selon les récits des différents personnages, Frieda est soit manipulée par K. qui voit en elle une façon de parvenir à son but, c'est la thèse de l'aubergiste qui l'aime comme une mère, soit une terrible manipulatrice qui se sert de K. pour s'élever socialement, c'est la thèse défendue par Pépi, sa remplaçante à l'auberge des Messieurs. Impénétrable, elle finira par quitter K. pour un de ses aides, en lui apprenant que tous deux sont amis d'enfance et qu'ils s'aiment. Juste avant, elle lui affirmait que son aide était un pervers lubrique qui la harcelait…. La narration est faite d'une telle manière que toute idée de vérité est rendue impossible. K. nous apparaît comme une personne fiable, sensée, bien que de plus en plus déstabilisé par les nombreuses situations qu'il est amené à voir. Quand il explique sa cause, quand il expose ses points de vue, le lecteur est frappé par son bon sens et sa bonne foi. Mais la réponse des personnages retourne toujours cette impression. Et le lecteur se retrouve avec un K. qui lui paraît alors obstiné, manipulateur, subversif.

Très vite, le lecteur comprend que les tentatives de K. seront toutes vouées à l'échec. Ce qui rend la situation du héros particulièrement tragique : on le voit s'agiter et se débattre alors que le lecteur sait déjà que tout est inutile. le village tout entier est soumis à l'autorité du Château et à son arbitraire. Nul ne voit jamais les fonctionnaires qui ont un véritable pouvoir, mais les décisions qui leur parviennent, même les plus absurdes, infléchissent durablement leur vie, et ils s'y soumettent aveuglément sans plus de réflexions. K. qui essaye désespérément de comprendre le fonctionnement du village se confrontera toujours à l'hostilité des habitants outrés qu'il ne comprenne pas les règles, ni ne semble les accepter. Mais comment accepter des décisions d'un pouvoir aveugle et tout-puissant qui peut aller jusqu'à nier votre existence en remettant en cause l'utilité de votre tâche et de la personne que vous êtes ? Comment K. pourrait-il accepter de se voir, en un même jour, confirmer dans son emploi d'arpenteur, puis apprendre de la bouche du maire que le village n'a pas besoin d'arpenteur, que sa présence est une erreur administrative et qu'il n'a donc aucune raison d'être, avant de recevoir un courrier qui le félicite pour un travail qu'il n'a même pas pu accomplir ! Et pourtant, tous les habitants acceptent ce pouvoir arbitraire et absurde, consacrant un système aliénant et totalitaire. À l'instar de Barnabé, fier de son travail de coursier mais si désespéré de ne se voir confier que des tâches subalternes qu'il doit quémander pendant des jours qu'il ne distribue plus les rares messages qu'on lui donne, K. est condamné d'avance à un épuisement aussi bien physique que psychique.

Le Château, roman inachevé, est une oeuvre riche en interprétations. Certains le lisent en regard de le procès, y voyant une réponse ou un miroir inversé. On peut aisément aussi rapprocher la figure de K. et celle de Franz Kafka, lui-même exilé, né Autrichien, mort tchécoslovaque, Pragois mais de langue allemande, juif mais né d'une famille ayant rejeté le judaïsme, une identité trouble qui explique la prépondérance, dans son oeuvre, d'un individu dont le nom est réduit à une simple initiale, perdu, déboussolé, qui cherche une place au sein d'un groupe, que ce soit la famille ou la société, et qui est souvent en lutte contre lui-même.
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K. est arpenteur de son état. Il doit à son idée se rendre au château où il est attendu. D'abord il passe par le village. Arrivé la-bas, il apprend qu'on a nul besoin de ses services. Il arrive tant bien que mal à se faire héberger à l'hôtel du pont. On lui dit qu'on ne se rend pas comme çà au château, il y a des formalités à remplir et des intermédiaires à rencontrer. K. ne se décourage pas, notre homme est un coriace. Plein de ressource, il comprend peu à peu qu'il doit la jouer fine. Il décide de séduire une jeune fille insignifiante, Frieda la serveuse, une ancienne amie du chef de bureau Klamm qui doit à se titre avoir ses entrées chez lui, ainsi par un jeu de billard à trois bandes il pense dans son esprit retord faire avancer sa cause.

On retrouve dans le château l'idée de l'être en but aux arguties d'une administration déshumanisée. Avec Kafka il y a toujours plusieurs grille de lecture. On peut avancer qu'il s'agit d'une parabole sur la vie comme dans le désert des Tartares de Dino Buzatti, la multiplicité des interprétations est en fait vertigineuse. Jamais dans l'oeuvre de l'écrivain Praguois l'humour kafkaïen n'est aussi présent. Bien que le roman soit inachevé, c'est à mon sens l'oeuvre la plus abordable. C'est en tout cas ma préférée, et j'incline à relire les autres romans, à travers le prisme de l'humour.
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Qu'est-ce que le Château? Un idéal de cohésion, la quintessence du bon fonctionnement d'une administration? le lieu d'un pouvoir immuable, irrévocable et incontournable? Une chimère? Les oeuvres de Kafka sont réputées pour être incroyablement subversives. Difficile d'ailleurs de cataloguer ce roman dans un genre bien précis, du fait de sa polyvalence: on oscille entre la contre-utopie, l'intrigue amoureuse (entre K. et Frieda), la quête de reconnaissance et de réussite sociales, et bien sûr la satire. La lecture n'est pas des plus aisées: je ne compte plus les fois où il m'a fallu relire à plusieurs reprises certains passages dans lesquels je m'étais égaré. Il m'a d'ailleurs fallu du temps pour cerner le schéma narratif qui, à vrai dire, m'échappe encore: d'ordinaire, on dit que les interprétations peuvent être multiples pour un roman, sauf que dans le cas du Château, j'ai l'impression que les interprétations m'échappent, comme si elles se dérobaient...

En ce qui concerne le style de l'oeuvre, je serai très bref à ce sujet: les analepses sont nombreuses, les métaphores quasi absentes. La plume de l'auteur entretient le vague espoir de parvenir à une cohésion, mais le lecteur se doute que la situation de K. est désespérée. Je me suis laissé dire qu'il était plus facile de comprendre cette oeuvre après avoir lu le Procès, roman que je n'ai pas encore lu mais qui fait partie de mon programme annuel de lecture. L'univers dépeint dans ce roman est extrêmement prémonitoire: une personne de mon entourage m'a dit le sourire aux lèvres que ça lui avait rappelé la maison des fous dans les douze travaux d'Asterix... Une fois arrivé au bout du roman, on s'aperçoit que le cheminement de l'intrigue est absolument absurde et n'aboutit à rien d'autre qu'une désillusion. La quête de K. était vouée à l'échec dès le début du récit. Ce n'est pas seulement l'échec de l'ambition que traduit ce roman: on y trouve également celui de l'amour, du désir, de l'humanité. Dans un univers où chacun fait cavalier seul, l'implosion pourrait paraître probable, mais tous subissent en silence le joug du Château.


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L'enfer selon Kafka.
Un roman dans lequel on avance comme dans un labyrinthe parsemé de portes fermées et d'obstacles. Nous sommes, comme K l'arpenteur, incapables de nous repérer dans ce dédale de règlements et de préjugés.
Totalement inadapté aux gens qui l'entourent, K. tente d'évoluer sans révolte, dans un monde d'incompréhension où la préoccupation centrale est de sortir de ce labyrinthe.
Et comme dans un jeu de l'oie, chaque obstacle franchit le ramène un peu plus en arrière mais il continue avec acharnement, tentant désespérément de s'intégrer à une logique insaisissable.
Une histoire frappante de réalisme dans un univers totalement décalé, drôle et surréaliste, que l'on quitte avec regret même si elle nous laisse sur notre faim.
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Dans un pays imaginaire, un arpenteur prénommé K reçoit une mission d'un château en vue de travaux d'arpentage. Il arrive au village qui se situe près du château, trouve une auberge et puis essaie de rentrer en contact avec le château. Mais l'affaire se trouve plus compliquée que prévue. Les émissaires du château (dont un certain Klamm qui ne fait que dormir bien que débordé dans le bureau de l'auberge qui lui est réservé) sont inaccessibles et K apprend par je ne sais plus qui que la demande d'arpentage date de plusieurs années et qu'elle n'est plus d'actualité. Un imbroglio administratif est à l'origine de cette déconvenue. K est plus ou moins bien accepté dans le village. Il tombe amoureux d'une serveuse prénommée Frieda et le maire lui trouve une fonction de concierge dans l'école. Mais l'instituteur ne supporte pas qu'un couple s'installe dans une des deux classes. Frieda le quitte suite à un malentendu. K abandonne sa fonction de concierge et se retrouve seul. Il abandonne l'idée de rentrer en contact avec le château où les services administratifs pléthoriques et opaques sont aussi divers qu'inutiles. Il n'y a pas vraiment de fin (le roman est inachevé) à ce roman ubuesque qui est à l'origine de l'adjectif “kafkaïen”.
C'est un roman qui peut ennuyer autant qu'il peut faire rire. C'est selon le caractère de chacun. Moi je me suis amusé malgré quelques longueurs en phase avec cette critique soignée de la bureaucratie.

publication : 1926
traduction : Alexandre Vialatte
279 pages
lecture sur papier + kindle

Loïc LT
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