Tant que le café est encore chaud

C'est un livre doudou à mon goût .
Il y a quatre histoire de femmes qui veulent aller dans le passé et le futur.
Elles nous interrogent sur les liens de l'amour dans la famille.

-L'amoureux que l'on laisse partir.
-Le mari que l'on voit perdre la mémoire
-La soeur qui part trop vite
-La fille que l'on veut voir dans le futur.

Cet histoire nous rappelle que tout les équilibres de la vie sont fragiles.
J'ai trouvé certains passage un peu long.

Pour ma part, je luirai la suite.

Je commence de plus en plus à me tourner vers la littérature asiatique et ce roman ainsi que sa suite étant très apprécier je n'ai pas hésité à emprunter celui-ci.

C'est de plus un roman plutôt court donc il se lit rapidement comme l'indique le titre de l'ouvrage, nous nous trouvons ici dans un café un peu particulier ou l'on peut revenir en arrière dans le temps et de ce fait parler aux personnes qui ne sont plus parmi nous.

Cependant cela peut se faire à plusieurs conditions, la première est de se rendre sur une table occupée par une jeune femme un peu particulière dirons nous et d'occuper sa place durant le temps ou elle est aux toilettes.

Cette place est donc libre sur un très court laps de temps et jamais à la même heure de la journée, de plus il n'est pas possible d'avoir cette place d'une autre façon.

La seconde partie difficile et plutôt particulière et le fait que l'on peu voir et parler à la personne que l'on souhaite que tant que le café est encore chaud, ce qui laisse également un laps de temps très court.

Cela se lit bien nous rencontrons 4 personnes souhaitant faire ces rencontres chacune ayant un lien de parenté différents et je pense que tout le monde peut se retrouver dans ses thèmes que sont la famille, les amis, l'amour, le deuil ce qui rend le récit et les personnages attachants.

Une bonne découverte et je lirai la suite avec grand plaisir, je ne suis cependant pas certaine de vraiment garder ce récit en mémoire durant très longtemps.

Livre découvert par hasard…
Intéressant également de savoir ce qui émeut mes contemporains… puisque c'est le prix des lecteurs 2023…
Livre philosophique qui nous renvoie à notre présent, puisque nous ne pouvons plus agir sur notre passé et que nous ne connaissons pas notre futur, alors soignons notre présent, dégustons le et à notre tour comme le café, n'attendons pas qu'il refroidisse… avec ou sans sucre…

Belle évasion estivale et belles émotions…

J'ai été attirée par le résumé mais finalement je suis plutôt mitigée.

Pudique, poétique et nostalgique, ce huis clos raconte avec soin et émotion le destin croisé de quatre femmes. C'est une lecture pleine de tendresse qui parle du passé, du présent et du futur, de nos actions et de nos non-dits.

L'histoire avait du potentiel mais je n'ai pas réussi à accrocher et à être touché, sauf au dernier chapitre qui lui m'a emporté, un peu tard.

J'en attendais peut-être trop… Il m'a manqué un petit quelque chose que je ne saurais dire pour me le rendre inoubliable.

Dommage parce que l'idée était vraiment originale.

Tombée dessus par hasard avant de prendre mon train, je n'ai pas l'habitude de lire des romans japonais. J'ai aimé la saveur et l'atmosphère particulière qui en émanent, sûrement propres aux romans japonais. Un roman fantastique, où la magie est bien présente dans un quotidien bien banal dans un café quant à lui peu commun. Des histoires qui s'entremêlent, des relations et liens familiaux, amoureux, entre passé, présent et futur. le style d'écriture est direct, et c'est vrai que je préfère quand il y a plus de descriptions, de réflexions et parfois j'ai trouvé que c'était un peu redondant, trop explicite ou trop "facile". Mais j'ai passé un très bon moment et j'ai envie de lire un autre roman japonais dans la foulée. En attendant, vous prendriez bien une tasse de café ? ;)

C'était comme un signe.
J'ai vendu quelques livres dans une librairie et avec mon petit pécule j'ai pu m'offrir celui ci trouvé au rez-de-chaussée des bouquins neufs. Seulement un, à cause de Don Inflation toujours pas châtié par Don Diego de la Vega (et puis je les trouve plus fragiles qu'avant nos ouvrages tous frais imprimés... Vous aussi ou c'est moi qui les abîme plus vite ?). La libraire m'a parlé de son rapport à ce roman, aux livres puisqu'il y en a trois déjà, moi j'aime les bouquins qui font se parler entre eux les inconnus.

J'ai eu du mal à rentrer dedans, Fumiko m'énervait au plus au point. Comme un chat, il y a des gens (et personnages de papier), a priori, je ne les sens pas. Et puis la fin de son histoire m'a émue. de fait, tous les personnages de ce petit univers, qu'ils souhaitent le temps d'un café chaud revenir dans le passé, qu'ils travaillent dans l'établissement ou qui le hantent, tous le temps d'une phrase, un mot, une description, sont arrivés à m'agacer. Et paradoxalement , j'ai trouvé ça touchant que l'auteur soit arrivé au mieux à décrire si bien, si facilement, les petites manies qui nous habitent et nous irritent. Malgré tout, les quatre histoires de ce premier tome m'ont émue.

Si ce n'est pas un coup de coeur c'est néanmoins un très beau petit livre. A siroter avec son café (j'en ai bu beaucoup pendant ma lecture). A donner très envie, pour éviter les regrets, d'oser dire ce qu'on a sur le coeur et surtout vivre au présent. C'est mon point faible, les lèvres scellées et le coeur au bord des lèvres. Pour vivre le présent je m'y attelle. Alors, diable, si on ne peut entièrement pas se changer, je vais juste terminer mon café que j'aime boire très chaud, et attendre que le prochain opus sorte en poche.

Tant que le café est encore chaud nous entraine dans un Tokyo magique, peuplé de fantômes et permettant de voyager dans le temps. Les personnages sont hauts en couleurs, tant le personnel du minuscule café Funiculi Funicula dans un sous-sol bien caché que les habitués ou les clients de passages, attirés par une légende urbaine disant que c'est une porte pour voyager dans le temps.

Le Funiculi Funicula est café situé dans un sous-sol à Tokyo. Cet endroit vous plonge dans un décor et une atmosphère où vous perdez la notion du temps.

Une légende urbaine circule sur cet établissement, il parait qu'il y est possible de faire un retour dans le passé. Bien tentant pour ceux qui voudraient effectuer une petite correction de leur histoire. Mais seulement voilà, ce voyage dans le temps n'est possible qu'en respectant quelques règles très strictes tels que par exemple le fait qu'il ne changera le présent, qu'il ne peut durer que le temps que le café soit chaud etc…
Nous allons suivre 4 femmes qui vont faire cette expérience.

C'est un joli roman, l'idée de cette légende urbaine est originale et est rendue très réaliste par l'auteur dans son récit. Il m'a cependant manqué un petit quelque chose pour être totalement emballée, je pensais y trouver un côté émotionnel plus profond.
Je pense qu'il faut tirer une jolie morale de ce livre, c'est de profiter du moment présent tant qu'il est chaud et ne surtout pas le laisser refroidir. Notre histoire ne peut être changée mais nous pouvons toujours changer notre façon de percevoir notre histoire.

# Challenge Multi-défis 2021

S'asseoir dans un café, décoré dans la tradition japonaise, et voyager dans le temps grâce à une boisson chaude vertueuse. Mais attention, un certain nombre de règles sont à respecter. Dans ce huit clos, vont et viennent une dame aux bigoudis, un homme atteint d'Alzheimer, une infirmière, une jeune cadre dynamique... Et pour chacun d'eux, on s'interroge, on s'inquiète, on est surpris de là où le café à boire les mènera.

Superbe roman avec lequel j'ai pu découvrir la littérature japonaise. Il se lit très facilement et c'est plaisant.
Le résumé m'a tout de suite interpellé et j'ai voulu découvrir cette fameuse légende en entrant dans ce café.

Les histoires sont touchantes, la troisième avec Mlle Hiraï et sa petite soeur Kumi m'a profondément ému.

Elles illustrent très bien des leçons de vie bien connues.

On se rend compte ainsi au fil de la lecture à quel point la façon de voir les choses et les décisions qui en découlent sont importantes dans la vie. Il faut savoir ce que l'on veut réellement et aller le chercher, profiter de nos proches et de la vie tant qu'elle nous le permet car tout peut basculer du jour au lendemain. Chaque histoire a sa morale.

Les gens diront que si on peut retourner dans le passé sans pouvoir rien y changer ça ne sert à rien (d'où l'absence de visiteurs dans le funiculi funicula), mais on se rend compte qu'en fait, ça change tout : notre façon de voir les choses. L'esprit ne peut qu'y grandir.

Les deux premières histoires nous montrent qu'il faut savoir mettre sa dignité de côté lorsque nous tenons à quelqu'un et être transparent avec celui-ci car sans conversation, confidences et honnêteté on ne peut pas régler les problèmes ni fonder de relation solide. Je me répète mais quand on sait ce qu'on veut, il faut aller le chercher et ça nous rappelle un fameux dicton ‘il vaut mieux vivre avec des remords que des regrets'. Ainsi Fumiko aurait regretté toute sa vie de ne pas avoir pris son courage à deux mains avec son petit ami, et elle ne le comprend que lors de son voyage… Cela ne sert à rien de se demander ce qu'une personne peut penser suite à un acte car on ne pourra jamais le savoir sans être passé à l'action : il faut faire ce que l'on juge de bien et notre esprit n'en sera qu'apaisé.

La troisième histoire m'a touché car parfois on peut fuir nos responsabilités, éviter certaines personnes par négligence ou comportement puéril et cela peut nous faire passer à côté de… notre vie. Il faut être mature et aborder les situations, les problèmes sociaux avec tact et franchise et ne pas fuir ses responsabilités car elles finissent par nous rattraper et impossible d'y être indifférent…

Ces différents personnages ont ainsi tous eu des regrets car n'avaient pas cette grandeur d'esprit, ne connaissaient pas ces ‘lois' que nous enseigne l'auteur. Ils ont ainsi voulu retourner dans le passé et ça a tout changé.
Sauf que nous, dans la vraie vie, on ne peut retourner dans le passé avec un café.

La dernière histoire est intéressante et la morale est similaires aux deux premières sauf que cette fois le personnage, Kei, se rend compte que la décision qu'elle n'arrive pas à prendre sereinement est la bonne en allant dans le futur. On comprend que c'est notre façon de percevoir les choses qui nous permet d'accéder au bonheur. Les pensées négatives et la rumination ne sont que nocives surtout lorsque nous voulons faire un choix.
On retrouve cette idée dans l'histoire de Mme Kotake (la deuxième) qui a une toute autre vie après avoir décidé d'arrêter d'être sensible aux symptomes de son mari et le traiter comme il le mérite.


Pour moi c'est un livre à lire dans sa vie et attentivement. Les leçons qu'on en tire sont puissantes. J'ai ainsi décrit celles que j'en ai retenu.
Je lirai les prochains opus, c'est sûr !

Bonne année 2024 à tous et, à l'image de ces récits, prenez votre courage à deux mains pour cette nouvelle année, ne laissez pas les occasions précieuses passer tant que le ‘café' de la vie est encore chaud ! :)