Tant que le café est encore chaud

Un roman vraiment particulier.
J'ai adoré me retrouver dans cette ambiance qui sent délicieusement le Japon.
L'histoire se déroule dans un café, chez Funiculi Funicula, à Tokyo.
Cet établissement est entouré de mystères et de légendes urbaines. Il parait que dans ce café en consommant un bon café avant qu'il ne refroidisse vous pouvez remonter dans le temps, aller dans le passé. Mais attention il y a des règles à respecter.
Quatre femmes vont tenter l'expérience. Si à la première expérience je ne savais pas trop où j'allais avec ce roman, je me suis vite laisser prendre au jeu. Et finalement ce petit roman dégage beaucoup d'émotions (oui oui j'ai pleuré encore une fois ! ) et il engage à profiter de la vie.
Un très bon moment de lecture.

L'expression "élargir ses horizons" est une véritable invitation au voyage. Netgalley France nous a proposé dans sa sélection du mois de mai un livre audio publié par Audiolib consacré à cette expression. le livre :"Tant que le café est encore chaud" de Toshikazu Kawaguchi rentre particulièrement dans le thème . Dès le début de l'écoute nous sommes transportés dans un café japonnais traditionnel où le temps semble arrêté. Pourtant, chez Funiculi Funicula, il est possible de voyager dans le temps en buvant un café chaud si un certain nombre de règles sont respectées... Même si cette expérience est considérée par la presse comme étant une légende urbaine certains curieux et habitués oseront passer le cap...
Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France pour nous avoir proposé cet ouvrage. Ne connaissant pas trop la littérature japonaise, j'ai saisi cette occasion pour en découvrir plus. J'ai trouvé l'écoute de ce livre très agréable. La voix très posée de Philippe Spiteri et le choix musical nous offre une immersion totale. Même si je ne suis pas sensible à la littérature japonaise, j'ai apprécié ce moment d'écoute...

Une légende urbaine prétend que dans un minuscule café de Tokyo, on peut retourner dans le passé le temps de prendre un café.
Quatre personnes vont en faire l'expérience et cette incursion du fantastique dans un récit moderne et délicat semble tout à fait normale.
Un joli roman, empreint de douceur et de poésie.

« Elle avait encore la sensation d'être dans un rêve. Venait-elle vraiment de voyager dans le passé ? Puis qu'on ne pouvait pas changer le présent, il était normal que rien n'ait l'air d'avoir changé. »

Quel étrange établissement que ce petit café en sous-sol tokyoïte ! Trois tables de deux personnes et trois sièges devant le bar portent l'effectif maximal des clients à 9 personnes. La propreté du lieu est remarquable mais sa décoration n'a pas changé depuis le début du vingtième siècle. On y sert de l'excellent café mais aussi de bons petits plats.

Sa réputation est pourtant particulière : cet établissement est censé, sous de nombreuses conditions, pouvoir vous faire voyager dans le temps pour quelques minutes (le temps que le café refroidisse…)

Derrière le bar s'affairent principalement Kazu, nièce du propriétaire et cuisinier Nagare. Celui-ci est marié à Kei, qui, malgré son état de santé délicat, y travaille aussi si besoin.

Côté clients réguliers, nous ferons la connaissance de trois autres femmes très différentes. Elles sont confrontées à des moments de crise dans leurs vies. le fait de voyager dans le temps pour y retrouver des personnes qui ont fréquenté ou fréquenteront le café Funiculi-funicula (c'est son nom, comme la chanson napolitaine) pourra-t-il apporter un éclairage nouveau à leurs problèmes ?

Ce roman, à l'écriture en apparence simple et directe, joue avec le temporel tout en évitant les paradoxes en posant comme condition première que le déplacement ne peut changer le présent. Pour peu que l'on s'attache à ses personnages (et c'est difficile de ne pas le faire), on le lit avec plaisir et intérêt. L'unité de lieu est toutefois un peu pesante car on ne sort guère de ce café où jamais le jour ne pénètre, propice aux discussions intimes…

Je remercie les éditions Albin Michel et Babelio de me l'avoir fait parvenir à l'occasion d'une opération Masse Critique.

Traduit du japonais par Miyako Slocombe

Ding-Dong

Tokyo. le petit café Funiculi Funicula a des particularités bien étranges
* Tout d'abord, même en période de canicule, il y fait toujours frais, sans que personne ne puisse expliquer pourquoi.
* Ensuite, il est minuscule, resté dans son jus, mais il a une clientèle fidèle.
* Et enfin, à une certaine place, il y a, paraît-il, possibilité de retourner dans le passé. Mais seulement « tant que le café est encore chaud » et si la place se libère. Oui, car cette place est toujours occupée par une mystérieuse femme lisant un livre. Il faut donc attendre qu'elle se lève pour aller aux toilettes pour pouvoir s'y asseoir.
Alors, légende urbaine ou réalité ?
Seule la lecture de ce livre charmant, plein d'humanité et de personnages touchants, attachants, vous le dévoilera.
Belle lecture !

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de repenser à une conversation passée, à tout ce que vous auriez voulu ou dû dire?

Un petit établissement en sous-sol a donné aux héroïnes de ce roman une chance de se reprendre. Mais elles ont dû suivre des règles bien précises et le voyage temporel ne dure que le temps qu'un café refroidisse.

C'est un lieu rempli de gens sympathiques, mais aussi un décor étrange où une femme fantôme boit tranquillement dans son coin...

Une lecture rapide, un roman léger, mais qui traite quand même d'émotions tragiques : rupture, deuil, pertes cognitives. Un roman qui comporte un aspect fantastique, mais qui plaira davantage aux adeptes de romance que science-fiction.

Voici une bien plaisante fable.
Le style est alerte, descriptif, narratif, riche en dialogues, bref, très vivant.
L'auteur a ce talent de nous rendre le fantastique normal, comme entendu et attendu.
L'onirisme japonais, coutumier en littérature ou en manga, contribue à faire que l'on ne s'étonne de rien : Un fantôme hante l'estaminet où on sert un si bon café, le temps s'écoule de façon incertaine mais personne ne s'en trouble. Des bruits courent assurant qu'ici on peut voyager dans le temps et personne n'en doute. Pourtant bien peu de candidats osent sauter le pas tant les règles à suivre sont contraignantes.

Alors je fais comme les personnages de Toshikazu Kawaguchi et je me plonge, sans réserve dans ce texte et tout devient normal.
Je me garderai bien de narrer ici les voyages entrepris par quatre aventurières pour juste préciser que comme toute bonne fable qui se respecte, il y a une morale :

Hier, c'est l'histoire, demain, c'est le mystère, et aujourd'hui c'est un cadeau. C'est pourquoi on le nomme le présent. (Marie Lloyd)

Un bien agréable moment de lecture.

En me renseignant sur l'auteur j'ai appris que ce roman est l'adaptation de sa pièce qui a remporté le prix du 10ème festival dramatique de Suginami. Je n'en garderai pourtant pas un souvenir inoubliable même si l'idée était originale et aurait pu faire penser à l'univers d'Haruki Murakami si elle avait été développée avec plus de panache. L'auteur joue,en effet sur la notion de distorsion du temps. Tout se déroule dans un petit bar banal en apparence mais qui permet à ceux qui le souhaitent et acceptent des règles strictes, de revivre un épisode de leur passé le temps de boire une tasse de café avant qu'il ne soit froid. Ce saut en arrière ne pourra en aucun cas modifier le présent. C'est un roman sur l'introspection,le regret,le désir de réparation. Plus proche du feel good que de la science fiction il aborde des thèmes difficiles comme le deuil,la relation amoureuse ou l'alzheimer. Bien que léger et avec certaines longueurs il y a une vraie sensibilité chez Toshibazu Kawaguchi et un rythme typique des romans japonais .

Un récit court qui soulève pas mal d'émotions.

Un café offre la proposition suivante : voyager dans le temps le temps d'une tasse de café chaud. Proposition séduisante s'il en est, hormis les multiples règles qui restreignent pas mal et enlèvent une grande partie de l'intérêt de voyager dans le temps.
Du moins, c'est ce que l'on peut croire mais quatre femmes s'y essayent dans ce récit, pour des raisons variées mais toujours pour des raisons assez bouleversantes.

Le récit est donc découpé en 4 chapitres, pour chacun des voyages de ces femmes. On pourrait avoir l'impression qu'il s'agit de nouvelles mais il y aune trame en arrière-plan, légère mais qui doit se suivre quand même.

C'est un roman qui pousse à se poser des questions sur le temps qui passe, sur le fait de vivre sa vie pleinement, sans regrets tout comme sur celui de pouvoir se racheter.
En peu de pages, il offre très simplement de belles leçons de vie. Et ce, à travers un instant aussi fugace qu'une tasse de café...

Bien que les histoires m'aient beaucoup ému et que le récit m'ait réellement plu, il lui manque un quelque chose pour être un véritable coup de coeur. Je sais qu'il y a un 2e opus de sort, je me tâte encore à le lire ou à en rester là sur ce petit récit aussi court et poignant qu'une bonne tasse de thé ( à défaut de café!).

Voilà un roman que j'avais beaucoup désiré et qui m'avait été offert... À Noël dernier
Et pour une raison inconnue j'ai toujours repoussé sa lecture. Mal m'en a pris ! J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Kazu la serveuse pragmatique, le propriétaire Nagare et sa délicate épouse Kei.

Il s'agit d'un très joli roman introspectif, qui nous enseigne que si l'on ne peut changer le passé il faut absolument vivre pleinement le moment présent.

Malgré les thématiques parfois très difficiles comme l'alzheimer, le deuil ou la séparation, ce doux roman m'a fait l'effet d'un magnifique poème, et je l'ai lu comme j'aurais dégusté un délicieux cappuccino !

En cette saison cosy plaid et boisson chaude, voilà un roman que je vous recommande et qui vous tiendra compagnie une belle après midi :-)