« Se console-t-on jamais de la disparition de ses parents ? » se demande Jean Kéhayan en ouverture de ce livre. Surtout quand ce pays qui les a vus naître ne peut plus être le vôtre et qu’ils vous ont élevé dans le deuil de ce lien rompu brutalement par le génocide arménien de 1915 – eux qui n’en ont réchappé que par miracle pour vivre orphelins dans le refuge que fut Marseille. Seulement, à côté de cette Arménie de Turquie demeure l’Arménie soviétique, et c’est nou... >Voir plus