Merci à Babelio et aux Editions Dunod pour l'envoi de cet ouvrage. Je vous livre cette critique dans le cadre de l'opération « Masse critique » de mai 2016.
Au premier abord, quand j'ai repéré cet ouvrage parmi la liste « Masse critique » de mai 2016, j'ai mal interprété son titre : « La confiance créative » m'a fait croire qu'il s'agissait d'un livre de développement personnel pour booster sa créativité, le tout à l'aide du design thinking. le fait que ce concept de « design thinking », que je ne connaissais pas, agite ma profession étant un plus dans mon choix de ce livre. Par la suite, en relisant le sous-titre et notamment le terme « innovateurs » associé à la maison d'édition, j'ai compris qu'il s'agissait d'un livre sur la gestion de projet/management. J'ai eu un peu peur de me trouver du coup devant un ouvrage aride mais ce n'est pas le cas. En effet, au vu du nombre d'anecdotes et d'exemples que nous livrent les auteurs, il y a une vraie ressemblance avec un livre de développement personnel…mais sur le thème de la gestion de projet, on pourrait dire que c'est un livre de « développement de projets » en quelque sorte.
Les auteurs de cet ouvrage, Tom et
David Kelley, sont les fondateurs du concept de design thinking, créateurs de la société de consultants IDEO et de la d.school, une forme d'école du design thinking.
Les deux idées principales que j'ai retirées de ce livre sont :
centrer les projets sur l'humain, ses ressentis et ses besoins
utiliser sa créativité pour envisager un panel de possibilités afin de concevoir des projets
Il y a énormément de notions intéressantes qui m'ont fait réfléchir sur ma façon de travailler et il sera, je pense, important que je revienne sur le contenu, très riche, pour extraire les points essentiels qui m'ont marquée. Je vous en livre ici quelques uns en vrac :
Le livre nous démontre que nous sommes tous créatifs, même s'il faut parfois dépasser nos blocages et oser expérimenter pour s'en apercevoir
Les auteurs prônent l'utilisation de prototypes et de tester auprès des clients potentiels dès le prototypage.
Dans la même veine, ils conseillent de parler avec le client, de l'observer interagir avec notre produit / service, de le voir dans son environnement et également de discuter avec les « utilisateurs extrêmes » comme par exemple ceux qui gèrent le SAV du produit.
Comme dit plus haut, ce livre est extrêmement facile à lire et il présente bien la méthode et ses avantages. Je ressors de ma lecture assez convaincue par le potentiel de leurs idées. Alors, certes, on ne voit que les avantages et ça peut paraître un peu promotionnel et, ce d'autant plus vu le nombre d'exemples tirés des expériences d'élèves de la d.school ou de ceux des consultants d'IDEO. Mais, au final, les auteurs partagent leur enthousiasme et c'est plaisant à lire. Par ailleurs, les exemples sont utilisés à bon escient et permettent toujours d'expliciter l'argumentation donc cela ne constitue pas, selon moi, un point noir pour cet ouvrage.
Au final c'est un livre qui :
se lit facilement
apporte de vraies idées nouvelles sur les manières de gérer des projets
donne des pistes concrètes sur beaucoup de sujets.
Je recommande donc sa lecture aux personnes qui ont envie de savoir ce que recouvre le concept de « design thinking »