Un secret à Noël

Une histoire toute simple, où une fille banale rencontre un milliardaire et lui tape particulièrement dans l'oeil. Vous connaissez le pitch par coeur : une nuit torride, des capotes qui devaient être périmées, et bim-oh-bah-zut, de fâcheuses conséquences, du genre qui débarqueront neuf mois après.

On ne lit pas « Un secret à Noël » pour être surpris, tant tout y est très classique. Mais ça ne veut pas dire que c'est mal fait. le rythme de la narration est maîtrisé, sans précipitation, manques ni longueurs.

Hollie est une oie blanche moderne, ingénue mais pas naïve, voire même sacrément désillusionnée. Maximo est le pur cliché ambulant du gamin miséreux devenu ultrariche à la force de ses bras, doublé d'un grinch, mais ne se montre pas détestable pour autant.

Si l'on a bien droit, là encore, à l'un des meilleurs clichés des romances de Noël avec les deux persos coincés ensemble par la neige au milieu de nulle part, il faut avouer que le côté Noël, justement, n'est pas plus palpable que ça. le récit manque de la bonne humeur inhérente à ce genre de littérature, davantage axé sur les dramas habituels de la collection Azur : du bling-bling, du doute, des méprises (à ce sujet, la séparation temporaire du duo ne sort pour une fois pas de nulle part étant donné qu'elle est prévue). Reste que Noël n'occupe que quelques pages et n'est pas du tout au centre de l'histoire, donc, si vous recherchez « du fluff », tournez-vous plutôt vers autre chose. Par contre, si vous voulez une lecture de saison moins douce, vous êtes définitivement au bon endroit.

Alors oui, l'histoire s'avère très simple et est tout sauf originale, mais il n'y a pas grand-chose d'autre à lui reprocher. Ça se lit bien et ça fait le job !