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3,49

sur 554 notes
Je vais rejoindre le petit nombre de lecteurs qui n'ont pas aimé ce roman. Pourtant j'apprécie cet auteur et le sujet m'intéressait.
Quelle déception !
Sam est un jeune étudiant américain qui vient passer un mois à Paris avant de commencer des études de droit. Il va rencontrer Isabelle, traductrice qui a 15 ans de plus que lui.
Ils vivent une histoire passionnée mais Isabelle est mariée et à une fille donc ils ne pourront se voir qu'entre 17 et 19 heures, rien d'autre. Sam accepte les conditions d'Isabelle. Leur histoire va durer 30 ans, avec des hauts, des bas, des ultimatum des séparations.
On dirait un roman à l'eau de rose avec beaucoup de sexe. Les clichés sur Paris abondent. Les personnages ne m'ont pas semblé sympathiques : Sam est égoïste et passif, mou et les femmes sont montrées comme des névrosées, alcooliques ou mégères !
Pas d'émotion malgré des passages faits pour toucher.
On ne reconnaît vraiment pas le style de Douglas Kennedy.
Moi je ne recommande pas ce roman mais c'est juste mon avis !!
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En 1977, Samuel, un jeune américain de passage à Paris, rencontre Isabelle, une traductrice plus âgée que lui. Entre eux, c'est la passion immédiate avec beaucoup de sensualité. Mais Isabelle est mariée et pas du tout prête à renoncer à son couple. Samuel accepte leurs brèves rencontres régulières de fin de journée. Il finit par comprendre qu'Isabelle ne sera jamais à lui et retourne aux Etats-Unis où il continue ses études de droit pour être avocat. Il fait alors la connaissance de Rebecca qui lui permet d'oublier un peu Isabelle et décide de fonder une famille avec elle. Ils ont un enfant, Ethan, mais suite à une méningite, celui-ci devient sourd ; Rebecca, qui n'accepte pas ce drame, se met à l'alcool. Sam tient tant bien que mal pour Ethan mais Rebecca devient de plus en plus extrême et demande le divorce. Samuel reçoit un courrier d'Isabelle à ce moment-là, pourront-ils enfin se retrouver ?

Cela faisait quelque temps que ce roman de Douglas Kennedy m'attendait dans ma bibliothèque. Je l'avais acheté à sa sortie, attirée par son thème autour d'une histoire d'amour compliquée mais j'avais peur qu'après l'avoir commencé, je mette trop de temps à le lire en raison de son nombre de pages et ayant moins de temps pour lire actuellement. Or je l'ai lu rapidement car ce livre m'a beaucoup plu et les pages ont défilé entre mes mains.
J'ai trouvé l'histoire prenante, il n'y a pas de temps mort, je ne me suis pas du tout ennuyée et en plus, l'écriture de Douglas Kennedy est comme toujours agréable à lire et fluide.
De plus, j'ai trouvé son analyse psychologique des personnages très juste et l'histoire très vraisemblable. Je trouve que ce roman reflète bien le cours d'une vie avec ses aventures, ses aléas et ses retournements de situation.
La fin du roman est belle mais triste, il fallait vraiment une telle fin pour mettre un terme aux aventures du personnage principal et à sa passion de jeunesse. Là aussi, cette fin sonne très juste.
Ce roman pose la question du premier amour : peut-on vraiment l'oublier ou au contraire, subsiste t-il en nous à jamais ? C'est une belle histoire pleine de nostalgie et qui fait réfléchir.
Ce roman peut être une bonne idée de lecture de vacances pour l'été pour ceux qui veulent une histoire forte... ou se lire le reste de l'année.
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Étudiant américain, Sam part vivre quelques mois sabbatiques à Paris. Il y rencontre Isabelle, c'est la passion. Une grande histoire d'amour, d'hésitations et de frustrations au fil des années, qui ne manque ni de clichés ni de prévisibilité mais qui séduit par la justesse de ses analyses psychologiques. Un roman d'été agréable mais pas inoubliable.
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Mon chouchou, c'est bien Douglas Kennedy pour avoir beaucoup lu de lui et attendre chaque nouvelle parution. Pour ce roman, j'ai à nouveau adhérer à l'histoire où le talent d'écrivain, d'observateur, de fin psychologue nous guide sur les pas de Sam, un homme qui aime les femmes mais dont le coeur est pris par l'unique amour de sa vie, amoureux fidèle qui accepte tout de son aimée et qui sera là encore et toujours. Je recommande pour les découvreurs de l'auteur et pour les connaisseurs de l'univers de Douglas Kennedy.
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« J'étais seul. Mauvais en langues. Sans ami. Éjecté de la ligne droite qui avait toujours défini mon existence.
L'anxiété est le vertige de la liberté.
J'étais libre.
À Paris.
Avec une vareuse noire.
Pour une fois, ma vie avait des airs de tabula rasa. »

Un début prometteur.

Mais…

“Les chaînes du mariage sont lourdes ; il faut parfois être plus de deux pour les porter.”
Le ton est donné : il va être question d'adultère, d'infidélité, d'atermoiements sans fin, de (mauvais) choix, de remords et de regrets.

Américain, étudiant en droit en césure à Paris, Samuel devient l'amant d'Isabelle, une Française plus âgée que lui, qui s'ennuie dans son mariage (le mari se prénomme Charles …) et son quotidien de traductrice.

S'ensuivent des cinq-à-sept frustrants, au fil des ans plusieurs ruptures et réconciliations, d'autres partenaires (psychologiquement instables), un mariage, un enfant, un divorce, des accidents, la maladie, …

On baigne dans le mélodrame, le récit s'enlise, le lecteur s'ennuie.

Autant j'ai beaucoup aimé Une relation dangereuse, La poursuite du bonheur, L'homme qui voulait vivre sa vie, Quitter le monde, Les désarrois de Ned Allen et plus encore Piège nuptial (Cul-de-sac), autant j'ai été déçue de mes trois dernières lectures de Douglas Kennedy : La femme du Vème, Mirage, Isabelle l'après-midi.
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Une histoire d'amour entre un jeune américain et une parisienne plus âgée mariée et qui donc ne peut le voir que l'après midi
Leur aventure commence dans les années 70 jusqu'aux années 2000
Au début ils se voient souvent puis après le jeune homme repart aux États-Unis
Ils gardent contact et se voient de temps en temps
On suit leur vie à chacun
Bonne lecture mais beaucoup de longueurs
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J'ai été fortement déçu par « Isabelle, l'après-midi ». L'histoire de cette relation cachée entre une bourgeoise d'age mur se voulant libérée mais évoluant en réalité dans un milieu ultra conservateur et d'un jeune ricain solitaire, épris de liberté rentrant lui aussi dans le rang d'une vie toute tracée grande école-grande carrière-mariage-enfant, est d'une très grande banalité.

Le décor du Paris bohème des années 70 est bien artificiel et on ne croit pas davantage à cette lointaine liaison par éclipses parsemée de péripéties lourdingues censées la rendre plus vivante.

Dépression, alcoolisme, handicap et même cancer : Kennedy ne lésine pas sur les artifices les plus balourds pour faire pleurer ses lecteurs.

La mixture a été pour moi trop indigeste et ce livre sera probablement le seul que je lirai de lui !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Romantisme agaçant
Question style
J'indique qu'il n'existe un style véritablement littéraire avec Mr Kennedy ou son style ne se démarque pas assez d'un autre, je peux le confondre.
Côté histoire
La construction du récit est cohérente, j'ai juste un souci avec la fin puisque Sam n'en finit pas de jouer le rôle du séducteur invétéré. Une fin différente était possible.
Cela se tient, c'est fluide, toutes les vies d'Isabelle et de Sam défilent avec le romantisme et la passion que je suis venu chercher.
Sans le vouloir doucement mais intensément, Isabelle, sa présence mélancolique, son sex appeal, sa merveilleuse chevelure rousse, ses formes, son charme mystérieux, ses caprices, son détachement du monde, toute sa personnalité m'attire et j'en redemande.
Je veux savoir si Sam décide de la revoir après qu'il est reçut un énième message d'elle, Isabelle. Ils sont passionnément amoureux et charnellement liés, mais leur union ne peut être libre et se montrer au grand jour. Ils sont condamnés à vivre cachés. le long du récit je veux savoir si Sam va revoir Isabelle et retraverser l'Atlantique pour l'aimer ou s'ils décideront de se quitter pour le reste de leur existence.
Voilà comment fonctionne ce roman avec moi.
Sam, ses fantasmes, son in tranquillité
L'in tranquillité de Sam est ce qui me vient à l'esprit au sortir de cette lecture. Cette in tranquillité vient de son caractère insatiable, instable, il est, sans cesse à la conquête de l'autre sexe tout en étant éperdument amoureux d'Isabelle. Sam ne sait pas choisir. Sam ne se pose pas, sa vie n'est jamais au calme. C'est impossible avec lui, il lui faut toujours conquérir Isabelle ou d'autres femmes. Sam est l'incorrigible romantique qui retourne au Paris de la fin de son adolescence et il sait au fond de lui que son coeur n'appartient qu'à une seule femme, Isabelle, cette française qui fume trop.
Tous les deux n'assument pas leurs passions l'un pour l'autre entièrement, elle est marié, elle a des amants, et lui a sa vie en Amérique en tant qu'avocat.
L'inconfort de sa vie sentimentale me fait peur et parfois je l'envie d'être tant désiré et si désirable. Mais tout ça est pur fantasme de l'auteur. Ce tumulte permanent serait en désaccord avec mon caractère insuffisamment aventureux. Et puis un jour, il faut se poser.
Ce n'est pas une lecture inoubliable, elle est plaisante et j'envie certaines situations décrites par l'auteur et à la fois je les repousse. La vie de Sam m'agace et me donne envie simultanément.
Je pense, en définitive, qu'avec cette vie de Sam l'avocat américain il y a quelque chose qui tourne en rond mais je l'aime bien quand même.
Si vous souhaitez vous évader en compagnie d'un type qui choisit le cinq à sept qui se complique et qui par la suite tourmente l'intégralité de son existence, ce roman est écrit pour vous.
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Jeune étudiant en vadrouille à Paris à la fin des années 70, Samuel rencontre lors d'une soirée littéraire à Saint Germain des Prés (évidemment) l'incendiaire Isabelle. Elle a quinze ans de plus que lui et est mariée. Mais, évidemment, pour une française, toutes ces considérations n'ont que peu d'importance et elle lui propose immédiatement trois cinq à sept (littéralement! de 17 à 19 heures) par semaine dans sa garçonnière.
Samuel est fougueux et désire plus mais finit par rentrer aux Etats-Unis où il se marie et devient avocat sans pour autant couper les ponts avec sa maîtresse et les cendres de leur passion.
J'avais déjà lu, il a pas loin de vingt ans, un roman de Douglas Kennedy. Je ne m'en souviens pas mais je n'en ai en tout cas pas de mauvais souvenir.
Il sera plus difficile d'en dire autant de celui-ci que j'ai traîné pendant plusieurs soirs sans joie.
Quelle vision de la femme! Samuel, irréprochable dans sa passivité, ne rencontre que des femmes inconstantes, matérialistes et obsédées par la maternité (en existe-t-il d'autres?). Il consomme ces femmes tant qu'elles restent des amantes passionnées (leur tempérament est quasiment exclusivement décrit par le prisme de leur sexualité), leur principale qualité étant toujours qu'elles « aiment le sexe » peu importe la façon dont elles le pratiquent bien qu'il établisse plus ou moins un classement en fonction de ça. Puis, la maternité, par lui ou pas, les empêche d'ouvrir les cuisses assez souvent. Devenir mères les rend folles et Samuel part se consoler ailleurs, non sans leur avoir offert les services d'une nurse à temps plein s'il est à l'origine de la maternité. La preuve que c'est un mec bien! Il ne va quand même pas s'emm… avec des hystériques.
Bref, un roman fort moderne dont je n'ai pas été étonnée que Le Figaro apprécie.
A lire aux toilettes.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Mais qu'est-il donc arrivé à Douglas Kennedy ?
Cet auteur m'avait fasciné avec "Rien ne va plus", "Les désarrois de Ned Allen" ou encore "La poursuite du bonheur". Je le plaçais très haut. Je dévorais ses oeuvres avec délectation. Douglas Kennedy ? Un pilote de formule 1 littéraire. Jusqu'à la sortie de route en 2007 avec "La femme du Vème".
J'avais bien tenté un retour en piste en 2015 avec "Mirage" mais l'adhérence n'était pas la même. La magie n'opérait plus. Les années ont passé et il a suffi d'une bonne critique dans Lire / le Magazine Littéraire (attention à ne pas trop se fier aux critiques !) pour que je tente un dernier essai. Un dernier tour avec "Isabelle, l'après-midi". Dernier tour effectivement.
Je partage tout à fait l'avis de nameless, Lili0000 et maud31. Douglas n'est plus Kennedy. Même son style est devenu triste.
Et que dire de son histoire… Des poncifs et des clichés dans un Paris seventies que lui-seul semble avoir connu et regretté. Les femmes (toutes les femmes) y apparaissent névrosées et sexuellement déjantées. Quant aux hommes, ils sont souvent de petites choses lâches et incapables de prendre la moindre décision. Les enfants ? Forcément brisés par le destin. le fils du héros souffre d'une surdité suite à une crise de méningite. Quant à la fille de l'héroïne, elle manque de finir en chaise roulante suite à une chute malencontreuse dans l'eau glacée de la Seine. N'oublions surtout pas la fin larmoyante avec un cancer du poumon qui emporte l'un des personnages. Avant cela, Kennedy avait bien mis l'accent sur les deux paquets de cigarettes que fumait quotidiennement le personnage en question. Subtile…
Et le sexe alors ? Douglas Kennedy propose en effet un roman à forte connotation érotique. Eh bien, même le sexe s'y révèle triste. Calculateur. Trop physique. Vulgaire parfois.
Reste au final un scénario improbable empli de justifications freudiennes qui m'ont profondément ennuyé. Comme si l'auteur se servait de ses livres pour faire sa propre psychanalyse. Merci pour nous, pauvres lecteurs. Triste résultat.
Retour aux stands. Changement de pilote demandé.
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