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3,67

sur 1133 notes
On a failli perdre Allen

S'il y a une qualité que l'on peut reconnaître à Douglas Kennedy, c'est bien son goût pour les vieilles recettes. Chez lui, pas de surprise, tous les plats sont conçus de la même façon.
Ainsi, on retrouve avec les désarrois de Ned Allen, la construction présente dans la plupart des livres de Kennedy :
1.L'ascension
2.La chute
3.Le retour

On sait donc dès le départ, que Ned Allen ne pourra poursuivre indéfiniment sa trajectoire dorée de roi des démarcheurs d'espace publicitaire et qu'un pépin va lui tomber dessus.

De fait, les ennuis vont s'accumuler suite à la restructuration de son entreprise qui vient d'être rachetée.
Licencié, Ned va voir sa situation économique et familiale exploser.
Et pourtant, ce n'est qu'un début.

La planche de salut que lui présente un ancien camarade de fac, va s'avérer un piège terrible et apparemment sans issue.
C'est la descente aux enfers (tout comme Hannah Buchan des "charmes discrets de la vie conjugale", le Ben Bradford de "l'homme qui voulait vivre sa vie", la Sally d' "une liaison dangereuse", Harry d' "une femme du VIème"...).

Puis, Ned Allen qui a tout perdu jusqu'à sa dignité, va refaire surface et retrouver un peu d'espoir.

Donc, du convenu et le cumul d'une recette éculée et d'un dénouement final tiré par les cheveux pourraient reléguer ce texte dans les tréfonds de l'oeuvre de Douglas Kennedy.

J'ai pourtant trouvé qu'il s'agissait d'un livre passionnant qu'on ne lâche pas facilement et qui réserve de vrais moments forts.
La description d'un univers économique impitoyable fait froid dans le dos et paraît très crédible. Les relations de Ned avec sa femme Lizzie, les petites trahisons, les maladresses...procurent aussi beaucoup d'émotions, ce qui n'est pas si courant.

Un des meilleurs Kennedy, selon moi.
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Les Désarrois de Ned Allen commence de la meilleure des façons avec la vie rangée de cet informaticien new-yorkais qui « score » dans la vente. Et puis sa vie professionnelle et de couple part en vrille. Une première partie parfaite parce que bien réaliste (d'où la moyenne de ma notation).
Sauf qu'ensuite Douglas Kennedy invente une rocambolesque histoire de fonds off-shore pénible à suivre.
De plus en plus de mal avec cet auteur. dommage
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Douglas Kennedy, "Les désarrois de Ned Allen" propose au lecteur une plongée dans le milieu de la vente dans le monde de l'informatique à travers le personnage de Ned Allen, commercial spécialisé dans la vente d'espaces publicitaires pour un magazine.
Ce roman, par ailleurs banalement documenté sur le monde de la vente n'apporte que très peu d'information : la vente au forcing telle qu'elle peut être connue dans le monde de l'assurance.
Rien d'original donc, « des commerciaux bourrins « qui harcèlent les gens comme il en existe des milliers à travers le monde et qui sont insupportables.
Comme dans son ouvrage précédent, L'homme qui voulait vivre sa vie" , l'histoire traine en longueur et devient très pénible à lire.
Une première partie, jusqu'à la page 195, trop longue sur l'apesanteur de la vente caricaturale, qui ne révèle donc pas le génie de la vente, mais les méthodes les plus détestables.
Non, notre protagoniste, n'est pas une star de la vente, c'est un bourrin de la vente forcée, obnubilé uniquement par son pourcentage à lui et rien d'autre ; donc un vendeur de tapis, un vendeur de marché, un baratineur pour faire simple.
Une introduction aux dissensions du couple, mais que ces premières pages sont trop longues, pas assez punchy ; bref on s'ennuie.
Le plus comique, comment l'auteur, sans doute , amateur de tennis, nous détaille les parties de tennis.
Début de la seconde partie.
Page 250, nous atteignons le summum de la bêtise de nombre protagoniste.
Ce roman détaille aussi parfaitement le fameux Américan way of life, qui ne repose que sur le monde du credit, la course dans la démesure et surtout qui ne résiste pas au moindre incident.
Donc une réussite qui n'est basée que sur le vent et nous voyons bien en cette période de confinement, comment ce superbe pays est en train de tanguer et avec lui des millions de travailleurs américains, qui n'ont pas les moyens de prévoir le moindre écueil ; une réussite en trompe l'oeil, qui pourtant est vantée dans le monde entier.
Il n'aurait pas dû, il ne parvient tout juste à démontrer son faible niveau de tennis et qu'il n'y connait pas grand chose.
La seconde partie est un peu plus palpitante, parceque liée enfin à un sursaut de Ned qui planifie enfin quelque chose .Cependant, on sait très rapidement, que le job proposé est un traquenard, et que le seul intérêt est de savoir comment s'en sortir.
A ce sujet, le deal final est classique est banal, mais bien construit
Un roman facile à lire idéal en période de confinement
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Déprimant car réaliste. La descente aux enfers d'un jeune cadre dynamique carriériste et hyper stressé victime du système américain. Meilleur que Grisham dans le même genre. Distrayant et ...démoralisant.
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L'histoire de Ned commence bien: il a cartonné dans son magazine d'informatique (secteur publicitaire) et y a rapidement gravi les échelons. Puis ça va mal, puis plus mal, puis de plus en plus mal!!!

Critique: l'histoire est accrocheuse car Ned est attachant par certains côtés (qui d'après moi le rendent peu crédibles car ils collent mal à d'autres aspects de sa personnalité, idem pour son ami Phil Sirio) : protéger un de ses subalternes en rattrapant ses bourdes pendant plus d'un an puis se mouiller personnellement pour lui, avoir des scrupules à accepter la place de son boss... Et l'auteur a une imagination débordante.

Elle encourage aussi à ne pas constamment (ce trait de caractère m'énervait chez Ned) vivre au-dessus de ses moyens.

Enfin, en plus d'un certain humour (notamment quand Ned justifie son retard à un boss sadique dans un de ses nouveaux jobs) il y a énormément de suspense (de plus en en plus.)

C'est un bel aperçu du monde des affaires même si je le crois "trop gentil" par certains aspects. J'ai aussi eu de la peine pour Debbie...

Une lecture très originale et agréable même si manquant parfois de crédibilité selon moi.
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Le livre qui m'a fait adorer Douglas Kennedy, ensuite, je les ai tous lus.
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Le personnage, Ned, est attachant malgré ses erreurs et ses fautes de parcours. Il se retrouve pris dans un engrenage dont il sort grâce à l'amour de sa vie. Encore un beau livre de Douglas Kennedy.
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Bof !
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J'ai eu un peu de mal à m'accrocher au début... du vocabulaire nouveau, un style qui ne correspond pas à l'auteur...et puis finalement je me suis prise à l'histoire et j'ai dévoré le livre.
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Bof!
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