Douglas Kennedy, "
Les désarrois de Ned Allen" propose au lecteur une plongée dans le milieu de la vente dans le monde de l'informatique à travers le personnage de Ned Allen, commercial spécialisé dans la vente d'espaces publicitaires pour un magazine.
Ce roman, par ailleurs banalement documenté sur le monde de la vente n'apporte que très peu d'information : la vente au forcing telle qu'elle peut être connue dans le monde de l'assurance.
Rien d'original donc, « des commerciaux bourrins « qui harcèlent les gens comme il en existe des milliers à travers le monde et qui sont insupportables.
Comme dans son ouvrage précédent,
L'homme qui voulait vivre sa vie" , l'histoire traine en longueur et devient très pénible à lire.
Une première partie, jusqu'à la page 195, trop longue sur l'apesanteur de la vente caricaturale, qui ne révèle donc pas le génie de la vente, mais les méthodes les plus détestables.
Non, notre protagoniste, n'est pas une star de la vente, c'est un bourrin de la vente forcée, obnubilé uniquement par son pourcentage à lui et rien d'autre ; donc un vendeur de tapis, un vendeur de marché, un baratineur pour faire simple.
Une introduction aux dissensions du couple, mais que ces premières pages sont trop longues, pas assez punchy ; bref on s'ennuie.
Le plus comique, comment l'auteur, sans doute , amateur de tennis, nous détaille les parties de tennis.
Début de la seconde partie.
Page 250, nous atteignons le summum de la bêtise de nombre protagoniste.
Ce roman détaille aussi parfaitement le fameux Américan way of life, qui ne repose que sur le monde du credit, la course dans la démesure et surtout qui ne résiste pas au moindre incident.
Donc une réussite qui n'est basée que sur le vent et nous voyons bien en cette période de confinement, comment ce superbe pays est en train de tanguer et avec lui des millions de travailleurs américains, qui n'ont pas les moyens de prévoir le moindre écueil ; une réussite en trompe l'oeil, qui pourtant est vantée dans le monde entier.
Il n'aurait pas dû, il ne parvient tout juste à démontrer son faible niveau de tennis et qu'il n'y connait pas grand chose.
La seconde partie est un peu plus palpitante, parceque liée enfin à un sursaut de Ned qui planifie enfin quelque chose .Cependant, on sait très rapidement, que le job proposé est un traquenard, et que le seul intérêt est de savoir comment s'en sortir.
A ce sujet, le deal final est classique est banal, mais bien construit
Un roman facile à lire idéal en période de confinement