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3,67

sur 1134 notes
Un vendeur de publicité new-yorkais a de sérieux ennuis, autant professionnels que maritaux, et se démène comme un diable dans l'eau bénite pour se sortir de ces deux marasmes. Ce qui m'a le plus étonné dans ce roman c'est l'impression qu'il se transforme en cours de route d'une étude psychologique de la déchéance en un thriller urbain tout en conservant tout au long un regard critique sur la course effrénée au succès. Un peu comme si on débutait avec « Le bûcher des vanités » de Wolfe pour se retrouver dans « La firme » de Grisham! Mais cette étrange mutation n'ôte rien au plaisir de la lecture, la plume de Kennedy étant toujours aussi alerte, de même que son enviable capacité à faire vibrer ses personnages de façon à ce qu'on ressente exactement, et dans le détails, leurs états d'âme. Les tribulations de Ned sont vraiment intéressantes même si on rage parfois à le voir si immature avec sa femme et si crédule dans l'adversité. Reste que sa résilience est admirable et que l'éclairage porté sur ce monde des affaires soutient également l'intérêt. Les ficelles sont plutôt grosses à la toute fin mais ça reste une lecture qui vaut la peine par son coté profondément humain.
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Ned Allen est un gagneur. Responsable de la vente des espaces publicitaire du nouveau fleuron de la presse informatique, il est marié à la remarquable (belle, intelligente, etc…) Lizzie, attachée de communication dans un grand cabinet New-Yorkais. Ned est malgré tout un chic type, humain, réglo, attentif à la souffrance des autres, ce en quoi il diffère des cadres dirigeants dont il se rapproche à vitesse grand V. Mais tout va s'écrouler, sans demi-mesure : après avoir balancé son poing dans le faciès de l'actionnaire principal suite à un coup pendable de ce dernier, il se retrouve assez vite dans une merde noire, à la rue, sans boulot et largué par sa femme, tout en conservant cependant quelques fidèles amitiés. Peut-on tomber plus bas ? mais oui ! Ned se fait brancher par un ex copain de promo pour assurer le décollage d'un fond d'investissement dans les nouvelles technologies, dans un contexte plutôt flou. Bref, très vite, Ned se trouve acculé à de très basses besognes par de belles ordures prêtes à tout, notamment au meurtre.

Le style de Kennedy est excellent, les dialogues percutants, et la traduction de Bernard Cohen étincelante. La satire du milieu ultra speedé des protagonistes développée dans le première partie du roman est en tous points remarquable. On rentre dans un pur thriller aux deux tiers du roman, et l'accélération brutale donnée à l'intrigue nous rive littéralement aux mésaventures de Ned. Seul petit reproche : la fin est un peu vite expédiée à mon goût, et manque un peu de vraisemblance (le grand méchant loup capitule un peu trop facilement)… mais ça peut encore se discuter. Presque un chef d'oeuvre, dans le genre.
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Ned Allen, petit provincial à l'extraordinaire bagout, s'est fait une place au soleil. Il est responsable des ventes dans une boîte de pub qui vend des annonces pour les magazines d'informatiques. Mais on dirait que la chance tourne pour lui...Compuworld, l'entreprise où il travaille change de dirigeants et licencient en masse. Ned fait partie du lot... Chassé par sa femme, à la rue, sa dégringolade est fulgurante. Pourra-t-il remonter la pente ? Ce roman est bien écrit. le stress, l'angoisse, la peur pour ce héros, j'ai même eu la chair de poule pour lui, c'est dire, que les personnages qu'il décrit ont une réelle épaisseur. On passe un bon moment...
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Ouarp ! Brrr !!!! La jungle impitoyable du monde des affaires US (US only ?), dans l'édition, dans l'informatique, dans tous secteurs finalement... et le basculement de pacha à paria au niveau de la vie privée aussi.

Un roman dur, sombre.
Ce pauvre Ned Allen, qui va de déchéance en déchéance (est-ce possible ? oui, on y croit, et ça doit être ça, la vraie vie, sans humanité, sans avenir, qu'on n'a pas encore peut-être rencontrée), je l'ai soutenu quand même ce pauvre Ned en tournant les pages, mais inévitablement, impitoyablement, on assiste à sa déchéance. Il se fait larguer comme un moins que rien par sa femme, son réseau, l'Amérique. Triste. Réaliste j'en suis sûre. Dur dur comme livre.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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xcellent
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J'ai lu beaucoup de livres de Douglas Kennedy et j'ai été rarement déçue.
Pour celui-ci j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et je l'ai trouvé très longue. J'ai donc mis beaucoup de temps à lire ce livre.
Les personnages ne m'ont pas convaincu également.
Ce Douglas Kennedy ne restera donc pas dans les anales.
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Ce livre se decoupe en plusieurs parties.
La première m'a parue un peu longue. On y découvre l'univers de la presse, de la publicité, dans le monde informatique, à travers la vie de Ned Allen. Une partie qui ne m'a pas vraiment emportée …
La deuxième, elle, nous relate la descente aux enfers de notre pauvre Ned, dont le karma n'est pas au beau fixe.
A partir de la troisième partie, ma lecture est devenue addictive, le complot apparaissant enfin !
C'est la première rencontre avec la plume de Douglas Kennedy. Bien qu'elle soit fluide et agréable, je lui trouve quelques longueurs et je vais de ce pas attaquer un autre roman de cet auteur, histoire de savoir si ces longueurs sont récurrentes dans son oeuvre, ou pas !
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Un bon cru.
Première partie en réflexion, sur le poids de l'aspect professionnel, ses impacts, le trahison ne de la cupidite et du rapport à la rentabilité. L'influence de la.pression sur la vie de couple, les dérives négatives, l'alcool, l'infidélité.
Et une seconde partie plus thriller.
Il y a du Ghisham dans ce Kennedy. Magouilles évasions fiscales, blanchiment d'argent.
Mes deux auteurs fétiches rassemblés dans un seul roman ? Est ce bien raisonnable ?
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Le livre commence sur une histoire des plus banales avec un homme marié qui connaît quelques déboires dans sa vie conjugale et une vie professionnelle relativement intense comme responsable de la vente d'espaces publicitaires pour un célèbre magazine d'informatique.
Après 80 pages difficiles de digestion d'entreprises commerciales, de noms, le ciel s'éclaircit et laisse place à un triller, certes romancé, mais très bien amené.
Si l'on voit assez facilement la descente aux enfers, l'auteur ne laisse rien paraître du comment ?
La volonté de Ned Allen le pousse dans une chronologie de l'histoire qui nous entraîne aux files des pages dans la quête de savoir comment le protagoniste va s'organiser pour s'en sortir.
Un très bon triller sur le business new-yorkais où l'on passe de rebondissement en rebondissement, pour ne pas dire de paliers de l'enfer en paliers de l'enfer et qu'on a envie de tendre à Ned Allen la main.
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Du bon Kennedy !
Je n'ai jamais été déçu par cet auteur. J'ai pu lire "L'homme qui voulait vivre sa vie" "la femme du Vème" et bien sur "Cul de sac", avec celui-ci j'ai toujours le même plaisir à découvrir une histoire incroyable. Une fois que la descente est commencé pour Ned Allen, on ne s'arrete plus. Chaque marche de la descente vers l'enfer nous prend a l'estomac comme un coup de point. Et le rythme ne s'arrete pas. Tel un match de boxe, Ned encaisse les coups avec parfois l'espoir qu'un repos au coin du ring va pouvoir changer les choses. A tout moment on s'attend au KO.
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