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3,11

sur 274 notes
J'ai lu au travers de critiques que ce livre n'était pas à faire lire à de futurs mariés ! Pourquoi cacher les difficultés que Douglas Kennedy expose dans la vie des couples. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille renoncer à la vie de couple avec l'incertitude et le bonheur qui la jalonnent. Ces nouvelles très courtes sont pour la plupart des remises en question de vies. L'écriture est superbe, la seule difficulté est de sortir d'une histoire pour entrer dans la suivante. le titre n'y suffit pas, il faut prendre un temps de réflexion entre chaque. Je ne crois pas que ces histoires lui soient toutes arrivées. Il serait à plaindre. Quoique ?
Il ne me reste plus qu'à lire d'autres DK !!
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Des nouvelles traitant de la vie de couple, mais de couples qui se déchirent, de déception de la vie commune, de lassitude et désillusion.
La majorité de ces nouvelles sont vue du côté masculin et Douglas Kennedy a "la dent dure" envers les femmes : rapaces désirant saigner à blanc les maris en cas de divorce, mégères acariâtres après 5 ans de mariage , écervelées qui ne savent pas ce qu'elles veulent etc... les hommes s'en sortent mieux, les pauvres qui désiraient trouver le grand amour et qui se retrouvent avec un ersatz de leurs rêves !!!!
Bref un livre pessimiste sur la vie, à ne pas faire lire à de futurs mariés.
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Quel beau titre. Malheureusement, il n'a rien à voir avec son contenu...
12 nouvelles, très courtes, qui pour moi n'ont pas la beauté et l'intérêt de ses autres romans que j'ai appréciés. Un livre que je trouve cher vu que c'est écrit en gros et donc qu'il se lit très très vite. Pourtant, les commentaires étaient mitigés : soit "superbe livre", soit "j'ai été déçu", mais j'ai tout de même voulu le lire et voici ce que j'en ai pensé.
En résumé, l'auteur nous livre une succession d'histoires de couples en perdition et malheureux, tous issus de milieux aisés, juridique ou de la finance, des hommes qui se plaignent toujours de leur femme (toutes mauvaises...), les trompent ou les quittent pour une autre ou pour vivre libres sans contraintes, sans femme ni enfants. Comme il leur est facile de "tout plaquer" ou de changer de vie puisqu'ils en ont les moyens financiers ! La seule histoire que j'ai retenue et appréciée est la dernière qui a un sens humain et où le héros est une héroïne qui va se servir de son argent pour faire une formidable action plutôt que d'en profiter elle-même.
En ce qui me concerne, ce livre m'a vraiment déçue...
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N°787 – Août 2014.

MURMURER A L'OREILLE DES FEMMES - Douglas Kennedy- Belfond.
Traduit de l'américain par Bernard Cohen.

Sacré Douglas Kennedy ! Je ne connais pas sa biographie et encore moins sa vie intime mais si ces douze nouvelles en sont le reflet, puisqu'elle sont écrites à la première personne, même sous le masque d'autres personnages, je me dis que soit c'est une sorte de don Juan, soit c'est un sacré vantard. Car qu'il se cache sous la masque d'un modeste comptable, d'une brillante avocate d'affaires ou d'un professeur respecté, il puise sans doute autant dans son imagination que dans son expérience les modèles qu'il met en scène, même s'il alterne, pour la crédibilité de la lecture sans doute, les hommes et les femmes, l'écriture permettant cette fiction. Ça l'aurait même pris de bonne heure, cette attirance pour l'autre sexe, dès l'âge de 7 ans, à l'entendre, à l'occasion d'une simple rencontre, puis ensuite il aurait connu le grand amour, à supposer bien sûr qu'il existe. Il pourrait même se dire qu'il a été « l'homme de la vie » d'une ou de plusieurs femmes, ce qui est plutôt flatteur et il est de bon ton pour un homme de se vanter de ses succès féminins ou de laisser planer un doute sur ses performances sexuelles! Pour un homme comme pour une femme, c'est tentant de pouvoir se dire « qu'ils sont faits l'un pour l'autre » et que par conséquent ils doivent passer leur vie ensemble. Alors on fait rimer « amour avec toujours », on parle de destin et si on y croit, de Dieu, cela ne coûte rien, mais finalement tout cela est bien artificiel et résiste bien rarement à l'épreuve des faits, du temps et de l'usure des choses, bien des mariages se concluent par un divorce... . Il a sûrement rencontré des femmes avides de se marier et ardemment désireuses de devenir mères mais l'amour est sans doute le domaine qui révèle le mieux la part d'ombre de chacun. Ici elle se nomme lâcheté, trahison, mensonge, adultère quand ce n'est pas, pour briser la routine matrimoniale destructrice ou l'illusion de la sécurité, pour accéder à cette envie de liberté, céder à l'espoir bien souvent déçu de faire fortune ou obtenir la notoriété, de satisfaire à ce désir inextinguible de tout jeter par-dessus les moulins et changer de vie pour l'inconnu ou les fantasme de la nouveauté, la folie quoi ! le mariage, surtout s'il succède à une déception amoureuse antérieure ne peut que se conclure par un échec[je suis frappé dans ces nouvelles par la facilité avec laquelle les conjoints ou les amants se séparent, souvent pour des raisons sentimentales mais sans oublier la dimension financière cependant]. Sans doute le charge-t-on de trop d'espérances mais je ne suis pas sûr que l'écriture, dénonçant ce désastreux état de choses, en constitue le baume, pas plus d'ailleurs que tous les produits excitants extérieurs... Quant aux relations extra-conjugales, elles ne valent guère mieux et la déconvenue en est souvent l'issue. de quoi êtres vraiment désespéré ! [« Est-ce que ça se passe toujours comme ça ? Vouloir ce que l'on n'a pas, avoir ce que l'on ne veut pas. Pensez qu'il existe une autre vie « là-bas » et redouter de perdre celle qui est ici. Ne jamais être sûr de ce que l'on poursuit... » et puis aussi « Rappelle-toi, petit, on est seul, toujours seul »].
Il y a aussi cette certitude qu'ont certains de n'être pas faits pour être heureux, à côté de qui le bonheur passera toujours... sans s'arrêter et pour qui le choix dans cette matière sera toujours mauvais quoiqu'ils fassent.

C'est vrai que la condition humaine est un spectacle à la fois changeant et constant. Quand on choisit l'aspect amoureux des relations entre les gens, le mariage qui épuise l'amour pourtant si ardemment promis et qui transforme les époux en véritables étrangers l'un pour l'autre, quand ce n'est pas pire, avec au bout du compte bien souvent la résignation... ou l'irréparable, c'est là un sujet inépuisable pour qui veut en parler et je crois de Douglas Kennedy le fait bien. Il promène un regard désabusé sur les hommes et les femmes qui composent cette chose étrange qu'on appelle la société avec ses convenances, ses règles, son hypocrisie. le fait que ce recueil se termine par un improbable conte de Noël veut-il il cependant dire que tout espoir n'est pas perdu ou au contraire que ce monde n'existe que parce que nous y instillons de temps en temps des choses qui n'arrivent que dans les livres ?

Si, dans ces textes, il fait simplement oeuvre d'écrivain, non seulement c'est bien observé mais aussi c'est bien écrit. Je ne sais pas si c'est grâce à son style ou à la traduction mais le texte est agréable à lire.

J'ai déjà dans cette chronique l'intérêt que je porte aux romans de Kennedy. L'univers de la nouvelle est très particulier et j'avoue une attirance pour ce genre littéraire. Là je n'ai pas été déçu .


©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com

Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Murmurer à l'oreille des femmes est un recueil de 14 nouvelles. 14 histoires qui vous mènent au coeur des relations hommes-femmes...
Excessives, passionnées, tendres, amères, destructrices... on pourrait trouver encore de nombreux adjectifs pour les décrire.
Dans cet ouvrage, l'auteur a tout de même sélectionné le côté le plus sombre, mais aussi, parfois, le plus réaliste d'une vie de couple, avec toutes ces imperfections et ces complexités.
Au final, sommes-nous vraiment fait pour vivre ensemble hommes et femmes ? Pouvons-nous surmonter les épreuves -nombreuses- d'une vie à deux ?
J'ai trouvé que dans ce livre, on pouvait facilement retrouver des similitudes avec nos propres expériences ou celles de nos proches...
Douglas Kennedy arrive à exprimer des sujets tels que l'amour, le désir, la complexité des hommes et des femmes et de leurs relations avec beaucoup de réalisme et de réalité.
Comme toujours, l'auteur nous happe et nous entraîne...
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12 nouvelles écrites pour des magazines entre 2005 et 2013. Elles traitent chacune de la séparation, chacune à leur manière, tantôt du point de vue de l'homme, tantôt de la femme, tantôt du séparateur, tantôt du séparé. Un kaléidoscope, mais dans des milieux aisés exclusivement.

Oui cela donne à réfléchir, mais fait aussi peur – cela se termine toujours mal, mais est-ce vraiment inéluctable ?

Indéniablement, il en a vu des vertes et des pas mûres ce vieux Douglas !

Livre pessimiste, bien écrit, mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, bien que, en y réfléchissant…
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Inégal. Certaines nouvelles sont de petits bijoux et absolument en accord avec titre de l'ouvrage. D'autres s'en éloignent, laissant la question des rapports hommes/femmes - sensée être le fil conducteur du livre - en position secondaire. On retiendra donc principalement la finesse des sentiments des premiers chapitres... Et on oubliera le reste...
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J'aime beaucoup cet auteur mais là franchement, peut mieux faire....
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Murmurer à l'oreillle des femmes - Douglas KENNEDY

L'amour face à la solitude
La possibilité de changer de vie
Le hasard des rencontres
L'art de la fuite
Des distances qui séparent
La négativité toxique
Echaudé par l'amour, des questions sans réponses, Douglas KENNEDY explore nos obsessions douces-amères des discours amoureux dans une écriture authentique et toujours plaisante à lire.
Murmurer à l'oreille des femmes ne vaut pas celles des chevaux, mais ces nouvelles offrent des variations de situation forcément vécu un jour. Ce sont bel et bien des coeurs douloureux qui s'expriment.
Coeurs fragiles attention, la nostalgie du passé pourrait refaire surface !
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Je ne suis pas une fan de nouvelle mais je m'y mets doucement. le sujet de celles-ci m'a donné envie de lire ce livre. Certaines sont plus intéressantes que d'autres. Celle qui m'a vraiment parlé c'est "Ton problème", elle est excellente sur le sujet des pervers narcissiques. Certains passage sont très durs et emprunts d'un réalisme effrayant. Je retiens aussi "Conte de Noël" parce qu'en ces temps difficiles ça fait toujours plaisir de lire de jolies histoires. Je déplore simplement que les histoires se situent trop systématiquement dans des milieux privilégiés voire très privilégiés. Qu'en est-il des problèmes de couple lorsqu'on n'a pas les moyens de partir ? etc...
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