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sur 4603 notes
Simon surfait sur la vie, plein de l'élan de la jeunesse, de son optimisme, de sa force.
Après un accident il se retrouve en état de mort cérébrale. Commence alors une course contre la montre pour que cette mort fasse jaillir dans d'autres corps un espoir de vie, de guérison.

"Enterrer les morts et réparer les vivants", "histoires de greffes, de boutures, faune et flore". L'histoire est tellement belle, c'est un espoir si formidable de donner de la vie à la mort, de ne pas mourir pour rien.

Pourtant le donneur aurait aimé garder sa vie, et le receveur aurait préféré ne pas devoir sa vie à la mort. Est-ce un don ?
Les parents, la famille, les amis, voient dans le cœur de ce fils au-delà d'une simple pompe. Les médecins, pour se protéger, doivent jongler entre cette souffrance et cette espérance de dons d'organes, de dons de vie.
Il faut penser vie quand la mort vient de frapper.

Ce livre nous plonge à la fois dans une profonde tristesse et un formidable espoir. Une lecture qui nous confronte à la mort. On essaie de la mettre de côté pour penser au cadeau qu'elle peut offrir, comme un miracle, une renaissance. On panse une blessure.
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Simon Limbres a dix-neuf ans, il est jeune, il est beau, il est en pleine force de l'âge, passionné de planche à voile.
Simon Limbres, c'est un coeur à prendre...
C'est aussi un foie à prendre, et deux poumons, deux reins...
Simon Limbres est désormais en mort cérébrale, à la suite d'un accident de la route. Tout s'organise au plus vite, la famille est dépêchée, elle est là et il faut lui faire accepter la vérité. La vérité est désormais le don d'organe... Les organes de Simon. Passé le temps du deuil, de l'acceptation, vient comme une transaction.
Le coeur ? Aïe ! Oui le coeur est comme un symbole, une rate l'est moins, mais l'un comme l'autre peuvent sauver... Les yeux, non, les yeux de Simon, n'y touchez pas !
Le sujet est grave, le propos plein d'empathie, mais voilà, je suis passé totalement à côté de ce récit. L'émotion que j'aurais pu ressentir est restée au bord du chemin. Pourquoi ? Je ne saurais dire, ou plutôt si, je vois ce qui m'a résisté dans ce récit : l'écriture tout d'abord. Et puis les personnages ensuite.
Réparer les vivants, roman de Maylis de Kerangal, m'a hélas laissé au bord du chemin.
L'écriture en est sans doute la première responsable, mais pas seulement, une écriture chirurgicale, ciselée, au scalpel, une écriture qui a éteint chez moi toute émotion possible et m'a mis à distance du texte. Aussi, quelle déception ! Mais pourquoi ?
Et puis après, il y a l'émotion des personnages, je ne parle pas du milieu hospitalier fortement décrit ici, je parle de celles et ceux qui sont concernés, les parents de Simon, sa petite amie, nos proches parfois concernés, où sont-ils dans le récit ?
Oui, j'aurais tant voulu en savoir plus, l'émotion des parents, de la petite amie de Simon, les personnages principaux semblent autant esquissés qu'évacués, pour laisser place à un récit hospitalier, mécanique.
J'ai vu une mère effondrée, un père désemparé par ce malheur, on les oublie totalement. La petite amie, n'en parlons pas... J'aurais tant voulu en savoir un peu plus sur leurs émotions... Suivre leurs chemins après...
Laisser la parole uniquement au milieu hospitalier et à ses acteurs professionnels c'est un parti pris louable, mais quel dommage de laisser les principaux intéressés et leurs émotions au bord du récit. J'ai trouvé qu'il y avait ici une puissance émotionnelle qui avait été, selon moi, gâchée... Pourquoi ?
Je ne saurais dire davantage devant ce rendez-vous manqué à la la fois littéraire et émotionnel, je suis passé totalement à côté de ce texte et j'en ressens une sorte de tristesse.
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Très déçue par ce roman dont j'attendais beaucoup. Malgré le thème fort du roman, je n'ai pas réussi à m'immerger.

J'ai été très dérangée par le style dans lequel il y a, je trouve, une sur-utilisation des adjectifs et des figures descriptives. J'ai également été très gênée par toutes les digressions autour des personnages qui n'apportent pas toujours grand chose, ni à l'histoire, ni au cadre de l'histoire.

J'ai malheureusement abandonné ma lecture car je commençais à sauter des passages entier du livre, signe très significatif du décrochage qui a été le mien.
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Bien sûr que ça fait mal. Bien sûr que ça déchire. La mort d'un proche quand ça vous touche, ça vous tord, ça vous ruine, ça vous engloutit, ça va emporte dans des abîmes inaccessibles, ça vous étouffe... Et plus encore lorsqu'il s'agit d'un enfant. D'un enfant dans toute la gloire de sa jeunesse, dix-neuf ans, beau et sportif, amoureux et fougueux. Non, la vie ne peut pas s'arrêter ainsi.
Et pourtant, Marianne et Sean vont devoir affronter l'impensable, l'inacceptable. Simon est mort. Simon est en état de mort clinique. Mais Simon peut encore faire un ultime geste : donner ses organes, coeur, foie, poumons et reins. Et c'est bien l'histoire de la transplantation qui est le sujet de ce roman, la transplantation cardiaque. le coeur et toute la symbolique qui s'y rapporte. le passage de témoin d'un mort à un vivant.

Alors oui, l'écriture bouscule. Elle oscille entre lenteur (sentiments et émotions) et rapidité (gestes cliniques). Elle épouse le registre de la poésie et de la parabole quand elle s'attarde sur la mer, le froid, le surf, les relations familiales et amoureuses. Et elle devient clinique, chirurgicale et précise quand elle verse dans le domaine médical. C'est très bien observé, argumenté, décrit et ce quelque soit la personne ou l'action mises en lumière : une radiographie de l'instant.

C'est un immense hommage aux donneurs et aux équipes médicales qui effectuent ensemble un parcours vibrant d'humanité complexe, un chant d'amour et de partage.
Une claque monumentale sur ce qu'il faut affronter lorsque l'indicible s'annonce. Une lecture encore plus marquante, selon moi, que celle de « J'abandonne » de Philippe Claudel, plus centrée sur le médecin annonceur de mort... et de vie.
Mais cependant, pour moi, ce fut une lecture un peu dérangeante car ressemblant plus à un plaidoyer pour le don d'organe, un documentaire (contrairement à ce que l'auteure essaie de se persuader de ne pas faire) sur la transplantation, plutôt qu'un roman.
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Roman qui m'a bouleversée par la mise en mots de la grande détresse, de l'intolérable douleur qui suivent la perte d'un être cher. Je n'ai jamais rien lu qui aille aussi loin. Nul besoin de rappeler l'intrigue du livre, cela est fait dans le résumé. Je voudrais simplement mettre l'accent sur la magie de l'écriture qui, par les images ou le rythme de la phrase, permet de mettre en mots l'indicible. le phrasé de Maylis présente une virtuosité musicale, faite d'accélérations, de ralentissements ou de temps de suspension, de passages incantatoires, qui cisèle au mieux la profondeur ou l'intensité des propos.
L'écriture aussi est très fluide et le lecteur passe sans s'en apercevoir des faits rapportés aux monologues ou aux dialogues centrés sur les personnages principaux.
Tout ceci n'empêche pas l'extrême précision avec laquelle elle dépeint l'univers hospitalier et la transplantation cardiaque qui est au centre de l'intrigue. La responsabilité des soignants, l'importance de la parole, le poids des mots constituent également un des enjeux principaux du livre à travers le dialogue tragique qui s'instaure entre les parents de Simon et notamment le docteur Revol. "Mais cela fait déjà longtemps que Revol y puise autre chose : la conscience nue de son existence. Non pas le sentiment de puissance, l'exaltation mélomane, mais pile son contraire : l'influx de lucidité qui régule ses gestes, tamise ses décisions. Un shoot de sang-froid"
Et la phrase finale du roman apporte un magnifique point d'orgue à cette tragique histoire :"...il le propulse dans un espace post-mortem que la mort n'atteint plus, celui de la gloire immortelle, celui des mythographies, celui du chant et de l'écriture."
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La nuit est encore noire. Un livre se referme et des voix resonnent toujours dans ma tête. Un chant plus exactement. Celui de Thomas. Je ne comprends pas la signification des mots mais sa mélodie est parvenue jusqu'à moi. Il faut des âmes courageuses pour aider dans ces moments-là, des êtres connaissant l'empathie autant pour les vivants que les morts. Des êtres aux frontières de deux réalités. Je vous remercie pour ce don qui vous prend beaucoup de vous-mêmes. Oui c'est sans doute le personnage qui m'a le plus touché dans ce roman. Un roman qui a mobilisé beaucoup de mouchoirs, car il était hors de question que je stoppe cette lecture sous prétexte que l'humidité ambiante troublait la vision. Alors j'organisais, j'écopais pour garder la ligne de créte suffisamment sèche, et voir au dessus de l'horizon. Car le voir, le lire, dans l'écriture de Maylis de Kerangal, c'est entendre. Un rythme, un tempo, un phrasé qui se passe de sujet pour le mettre justement au centre du propos. J'avoue que les premières pages m'agaçaient, l'impression de replonger dans les songes de l'auteur une nuit de naufrage, Lampedusa... Et puis je suis entrée dans les têtes, de la mère puis du père. Et surprise j'étais essoufflée et degoulinante de sueur pour avoir voulu retrouver Juliette en haut. Tout en haut. C'est la retombée qui était difficile, la descente en courant avec juste mon T-shirt par ce froid hivernal pour arriver, au milieu de la nuit, chez eux. Sans lui. J'ai vraiment aimé ce roman, tous ces héros impliqués, chacun prenant sa part du combat avec maîtrise, contre le temps, pour la vie.

Un homme au loin se replie sur lui-même et pense a des pétales de digitales. Tout n'est pas poison dans cette vie.
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C'est l'histoire d'une transplantation d'organes...
C'est l'histoire d'un coeur orphelin de son corps d'ado et qui veut continuer de battre...
C'est l'histoire d'une famille disloquée, brisée par la tragédie et qui trouve pourtant le courage de la décision ultime, celle qui touche à la sacralité du corps de leur enfant....
C'est l'histoire d'une équipe médicale au sommet de son art et de sa compétence, millimétralement organisée, humainement respectueuse.
C'est l'histoire d'une femme qui ne peut concevoir aucun futur, qui restreint sa vie, suspendue à l'état de son coeur malade...

Quelle puissance émotionnelle dans le style de Maylis de Kerangal !
Quelle maîtrise dans l'art de tenir le lecteur en haleine, d'éveiller l'empathie, de susciter l'intérêt pour ce qui, de nos jours, reste tabou.
Quelle poésie dans l'émotion...
Quelle précision dans la relation des gestes médicament posés, jusqu'au prélèvement.

Mais ce qui m'a touchée bien au-delà de tout ça, c'est, par contraste avec toute cette agitation et omniprésent, le corps inerte et pourtant encore palpitant de Simon.
Ce corps, objet de toutes les attentions et pourtant si seul, délesté de sa part humaine.
Ce corps, réceptacle d'un coeur formé en premier dans le ventre de sa maman, qu'elle a entendu avant même d'apercevoir l'embryon à l'échographie, qui s'est affolé de peur, d'excitation, d'amour..
Le premier à battre, le dernier à s'arrêter.
Ce corps auquel Thomas, le médecin coordinateur, rend sa dignité après l'écartelement, le dépouillement.

Un livre choc, qui m'a agitée, bouleversée, captivée jusqu'à la dernière ligne !
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Je sors enfin de ma PAL ce très beau roman que je souhaitais lire depuis sa sortie, tout en craignant qu'il soit trop larmoyant pour moi.


C’est donc au petit matin, le jour à peine levé, que j'ai rencontré Simon Limbres, la vingtaine fougueuse, ayant tout juste découvert l’amour et, surtout, passionné de surf. Au retour d’une séance matinale éreintante dans les vagues glaciales, Simon et deux amis ont un accident de voiture. Simon n’avait pas de ceinture dans ce vieux modèle de van qui les transportait, il se trouve en coma dépassé avant d’arriver à l’hôpital.


Démarre dès lors un drôle de ballet : Celui des gestes médicaux, de l’annonce aux parents, de l’effondrement. Et des décisions. Quelles décisions, puisque Simon est mort ? Et s’il est mort, pourquoi une machine le maintient-elle encore en vie, pourquoi son cœur bat-il encore ?


C’est bien sûr toute la question du don d’organe, car il n’est pas question de brader l’intégrité du corps humain encore chaud au nom d’autres vies humaines. Si, en théorie, le fait que la victime n’ait pas laissé de consigne vaudrait acceptation, il s’agit pour les médecins de recueillir l’assentiment des proches qui connaissaient le mieux la victime afin, non seulement, de respecter sa volonté, mais également de ménager la famille qui doit faire face au difficile moment du deuil.


Il n’est pas évident, pour les parents de Simon, de concevoir que leur fils est réellement mort alors que son cœur bat toujours, et ce, uniquement en vue de lui prélever ses organes pour les donner à des inconnus qui en ont besoin… Ses parents doivent affronter de nombreux sentiments contraires en très peu de temps, et il s’agit pour les Médecins de ne pas les brusquer, tout en essayant de les amener à agir au mieux pour les autres patients sur le point de mourir, que ces organes pourraient sauver.


« Que faire Nicolas?
Enterrer les morts et réparer les vivants. »


*****

Verdict : Je suis soulagée de ne pas avoir trouvé dans cette lecture un livre qui fait pleurer sur le sort des parents ou des patients en attente d'une greffe, mais plutôt un roman doux et humain dont le mérite est de nous sensibiliser à cette question du don d'organes.


En seulement 300 pages, Maylis de KERANGAL nous offre les points de vue des divers intervenants, parvient à nous livrer des bribes de leurs vies respectives, un aperçu de leurs choix, de la psychologie des receveurs également ; Claire, par exemple, atteinte d’une myocardie, doit accepter de « jeter » son propre cœur pour sentir battre celui d’un inconnu – dont elle ne saura jamais rien à part qu’il est mort pour qu’elle vive, et qu’elle ne pourra jamais remercier – dans son propre corps. L’auteure nous montre l’imbrication de toutes ces vies (victimes, familles, patients, personnel hospitalier) dont les chemins se croisent au gré du destin.


Comme les parents de Simon tentent de respirer entre deux pensées qui se bousculent, le lecteur cherche à trouver son souffle au fil des phrases longues de l’auteure, à la fois filantes et saccadées. A bout de souffle, on cherche un sens à tout cela avec les parents de Simon, on croise les doigts pour Claire, dont le cœur est sur le point de lâcher et qui n’est pas à l’abri d’un rejet... ; on observe avec recul la salle d’opération qui, une fois vidée de ses intervenants, ressemble à un champ de bataille.


Grâce à ce récit aussi empathique envers tous les protagonistes que sont les victimes, patients, familles, médecins, que documenté sur la procédure médicale du don d’organes, on englobe en en clin d’œil les tenants et aboutissants de ce moment crucial, à la croisée des chemins de ces multiples vies. Et l’on espère que chacun, à sa manière, s’en sortira comme il pourra. Un très beau roman qui ne cherche pas à s’appesantir mais a le mérite d’attirer l’attention sur ce sujet important.

Lien : http://www.hellocoton.fr/to/..
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Ce genre de bouquin ce n'est franchement pas ma tasse de thé.

Un roman de la transplantation cardiaque donc, depuis le contexte ayant causé l'accident de Simon, jusqu'à la fin fin de l'opération de la receveuse. Bon.
Pourquoi pas ?

Ce qui me dérange c'est l'écriture. Ces digressions permanentes, cette manière de raconter un événement n'ayant rien à voir avec l'histoire pour l'apparition de chaque personnage afin de faire des "portraits".. Arg ! L'histoire prend mille détours et pour qui n'y est pas sensible, c'est vite usant.

D'autant qu'aucun d'entre eux n'est attachant. L'auteur a voulu ne surtout pas faire dans le pathos et c'est raté. Je reconnais que le sujet est extremement dur a traiter : comment etre dans la réalité, le quotidien des medecins, dans la douleur de la famille, tout en même temps ? Je n'ai pas la réponse mais pour moi cette histoire ne fonctionne pas, on ne crois tout simplement pas à ces réactions toutes trop attendues (le père submergé pas la colère, la mère plus douce, le medecin compréhensif mais ferme, l'infirmière qui rêve a celui qu'elle aime) Pitié, quelle galerie de clichés !

L'écriture en "liste" avec trop d'adjectifs, de métaphore et des dialogues noyés dans le texte... Ca peut fonctionner , donner de la force a certaine scène mais un roman entièrement construit de la sorte c'est seulement lassant.

En résumé je trouve que l'auteur s'écoute écrire et laisse le lecteur sur le carreau.

Loin d'être un coup de coeur, j'accorde tout de même une étoile pour les deux ou trois moments de grâce ou jolies réflexions qui ont réussit a susciter mon intérêt, même si ce fut trop rare.
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C'est l'histoire d'une vie qui s'arrête et d'une autre qui va pouvoir reprendre.
C'est l'histoire d'un coeur et de sa greffe.
Simon Limbres, 19 ans, est en état de mort cérébrale. Ce n'est pas la noyade, ce n'est pas l'écrasement de la vague de ses rêves qui a abrégé la vie de ce jeune surfeur. C'est la fatigue des sportifs repus et heureux, c'est une route verglacée, c'est un accident.
Simon est en état de mort cérébrale. Il est donc mort.
Mais son corps, lui, est en parfait état.
Pendant 24 heures, nous allons suivre la ronde d'une dizaine de personnages autour de la transplantation de ses organes : poumons, reins, foie. Et le coeur.
Le corps de Simon va être ausculté, coupé, dépouillé. Pourtant, ce corps dont l'image charnelle n'a jamais été aussi bien décrite, demeure sous la plume de Maylis de Kerangal un tabernacle sacré renfermant l'ultime trésor : le coeur, symbole de toutes les émotions.
Alors que nous suivons pas à pas les étapes d'une procédure de transplantation cardiaque, nous passons de l'attente à un rythme trépidant, stoppant parfois notre élan pour considérer cette vie qui s'arrête si brusquement et ces parents hébétés, fous de douleur et de chagrin. Et il y a cette autre vie, celle de Claire, 50 ans, qui semble s'éveiller d'un long sommeil. En une journée, des vies sont bouleversées, des décisions sont à prendre alors que la sidération et la colère n'ont pas encore eu le temps de passer.

Le roman de Maylis de Kerangal est à la fois d'une précision documentaire et d'un lyrisme bouleversant. C'est une formidable plaidoyer pour le don d'organes et un hommage vibrant à ces hommes et ces femmes qui oeuvrent dans l'urgence pour sauver des vies.

Un très beau roman, tant dans l'histoire que dans sa forme, porté avant tout vers l'espoir.

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