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sur 4622 notes
C'est l'insupportable destin d'un jeune surfeur en mort cérébral à 19 ans, suite à un stupide accident de la route. Si vivant quelques pages en arrière, terriblement attachant, soudain allongé immobile sur un lit blanc.
Mais une constellation de petites lumières s'allument dans la nuit, lorsque tout bascule pour Simon et que le téléphone sonne pour demander à sa mère de venir très vite. Les phares de la voiture qui roule en direction de l'hôpital, les écrans de téléphones qui éclairent les visages fatigués et les machines clignotantes qui maintiennent Simon dans une vie artificielle, sont aussi une promesse de renaissance pour d'autres êtres en attente d'une greffe. Une course contre la montre vient de commencer, Réparer les vivants, en 24 heures, grâce au don. le don de soi de tous les intervenants au sein d'équipes médicales absolument merveilleuses, le don d'organes accepté par les parents de Simon pourtant terrassés par la douleur.
Maylis de Kerangal décrit cette chaîne humaine avec beaucoup d'humanisme et de justesse, son écriture fouillée, sensuelle, crue, évite tout pathos ou simple récit documentaire. Elle rentre dans les détails de toutes les étapes qui mènent à cette aventure humaine d'une rare intensité avec beaucoup de subtilité. On ne peut effacer aucun des personnages de sa mémoire après avoir lu ce roman époustouflant, porté par une écriture belle et forte.
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Un roman sur la mort et sur la vie, sur les greffes d'organes, sur le cheminement de chacun face à ce choc qu'est la mort accidentel et la décision de faire don.
La solitude ressentie par les personnes concernées.
Et la vie qui continue pour les personnes "à côté".
Bouleversant...
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Un livre dont on a tant parlé, que certains ont adoré, paraît-il.
Un style particulier, des phrases très longues, un style que certains ont aimé.

Désolée, mais vraiment, j'ai du mal avec ce style justement. Des phrases très très très longues, trop longues, façon "nouveau roman". Un style qui se veut palpitant, dans l'urgence, docu-fiction. Un style sans pause, sans respiration, en apnée. Un vrai problème de rythme pour moi.

Dans une revue, j'ai aperçu ce livre en édition audio "lu par l'auteur".
Je n'ai pas spécialement envie de me replonger dedans, mais je m'interroge, comment lit-elle un tel texte ? Elle doit découper plus ses phrases que la ponctuation ne semble le faire, sinon impossible. Impossible de respirer.

Des phrases aussi longues, ca m'a un peu coupée de la force de l'histoire, des messages essentiels, des émotions aussi, pas d'empathie réelle possible malgré les nombreux (trop nombreux ?) personnages, auxquels Maylis de Kerangal prête pourtant une vie privée qu'elle nous raconte avec beaucoup (trop ?) de détails ...

Dommage, car les sujets font la force du livre. Les sujets originaux, les personnages si humains par moments ... Mais trop de phrases longues, trop de digressions, de vie privée qui n'a rien à voir avec l'histoire principale, et qui ne sert pas tellement ou pas toujours l'humanité des soignants (l'épisode du chardonneret, et les épisodes avec la maîtresse explosive en t-shirt de foot, mais quel intérêt ? la jeune infirmière à la vie sexuelle trash, quel intérêt ...)

Dommage, car les sujets étaient du genre tabou, des sujets qui font peur, la maladie, la mort, le deuil, la mort d'un adolescent ... Je trouve ca bien, moi, de pulvériser les vieux tabous, d'oser évoquer la mort, la maladie, etc.
Il faut pouvoir en parler, on est tous donneur potentiel et/ou receveur potentiel.
Même si ca choque du monde, notre corps a une certaine mécanique qui parfois se dérègle, c'est bien d'oser évoquer le don d'organes. Salutaire.
Ca fait aussi partie de la vie, tout ca.

Dommage, car les personnages m'ont laissée sur ma faim, surtout les personnages féminins, à peine esquissés, un peu flous. Et les personnages masculins auraient gagné à être plus nuancés aussi.

Une impression en demi-teinte donc.
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C'est le Bison qui m'a ouvert la piste vers la merveilleuse plume de Maylis de Kerangal. Pas besoin de coupe coupe ou de machette pour se frayer un chemin dans ce récit au ton grave, non, il faut se laisser emporter par les longues phrases puissantes de l'auteur tel le surfeur au début du tunnel.
Je ressors de cette lecture passablement secouée mais confortée dans certains choix que j'avais en tête avant de lire ce beau roman qui pose le problème du don d'organe. Les différents points de vue sont disséqués avec la précision du scalpel: le parcours des parents du défunt: de la sidération à l'acceptation, l'approche de l'équipe médicale, rien n'est oublié, toutes les questions sont posées sans tabou et sans guimauve.
Réparer les vivants, est parfois la seule consolation que nous apporte le décès d'un proche, dernier cadeau d'une vie avant de nous tirer sa révérence.
Merci le Bison, merci pour cette belle découverte!
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24 heures, le temps d'un drame… le temps de mourir, le temps de survivre.

Un jeune homme est vivant, heureux de plonger dans la mer, une vie brutalement interrompue.

Une mère reçoit un appel de l'hôpital, c'est grave… le choc, la stupeur des parents qui ne peuvent accepter l'irrémédiable.

Des équipes médicales, des soignants qui ont chacun leur vie, qui travaillent ensemble pour sauver des vies, mais qui doivent quotidiennement accepter la mort.

Des décisions doivent être prises et rapidement, les heures tournent, les minutes comptent, mais compte encore plus le respect des personnes, le respect des volontés des parents et le respect pour celui qui n'est plus qu'un corps.

Une belle écriture, malgré de longues énumérations, une précision dans les descriptions des interventions médicales et surtout, des émotions, des mots qui nous pour percevoir la douleur de la perte et la difficile décision du don d'organes.

Le 17 octobre, c'était la JOURNÉE MONDIALE DU DON D'ORGANES ET DE LA GREFFE. Bon moment pour lire ce roman de Maylis de Kerangal, qui parle de ces dons inestimables qui permettent de « Réparer les vivants ».
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Une lecture qui remue, comment pourrait-il en être autrement ? Quand les sujets abordés répondent aux enjeux de la vie : mort violente, deuil de l'enfant, don d'organes et transplantation, process médicaux aussi fascinants que terrifiants assumés par les femmes et des hommes véritables missionnaires de la science.

"Réparer les vivants" est un roman largement plébiscité par le public et la critique. Peu de pages, beaucoup d'intensité. Deux parties distinctes et pourtant aussi indissociables que le donateur et le receveur, que le mort et le vivant, le vivant par le mort.

Pour commencer, Simon a vingt ans et la vie devant lui. Sa courte vie passionnée s'achève brutalement à cause d'un détail à la con : le port d'une ceinture de sécurité. L'absence de ce mince baudrier de fibres tissées autour de son thorax entraîne l'écroulement de son monde et de celui de sa famille, de ses amis, de ses proches. C'est la partie des morts, Maylis de Kérangal traite de l'annonce, de la perte, du deuil, des non-choix, c'est évidemment poignant, comment pourrait-il en être autrement ?

Pour poursuivre, Claire est une quinquagénaire au coeur nécrosé, en attente d'un miracle qui paradoxalement ne peut venir que de la mort : un coeur sain. C'est la partie des vivants, Maylis de Kérangal aborde l'attente, la peur, le doute, l'espoir, le risque, les non-choix, c'est évidemment poignant, comment pourrait-il en être autrement ?

Reliant ces deux parties d'une même histoire, d'un même corps, évolue tout un personnel, des professionnels ayant chacun son parcours fait de réussites ou d'échecs, tous unis et tendus dans un but ultime : soigner, sauver, réparer les vivants. C'est juste beau et c'est ce qui m'a peut-être le plus touchée, en tout cas le plus absorbée dans le récit.

"Réparer les vivants" est un texte dur, lourd, grave, triste qui fait certes s'interroger mais qui donne un gros coup au moral. Il offre néanmoins l'avantage de fournir un éclairage important sur un sujet mal connu, peu débattu, un sujet quasi tabou. C'est bien dommage que j'ai détesté le style de Maylis de Kérangal.

Un style qui dissèque au bistouri jusqu'au vertige et la nausée, qui cherche à mettre de la poésie dans des petits riens pas poétiques, qui cherche à concurrencer Proust pour la longueur des phrases qui se terminent en logorrhée. Un style que j'ai trouvé verbeux, oiseux, un rien racoleur, manquant de finesse tout en voulant jouer la délicatesse, bref manquant terriblement de naturel et versant non pas dans le sublime mais dans le pathos.

Ce que je retiendrai de "Réparer les vivants", c'est surtout l'urgence de l'action, l'impossible distorsion de temps entre la nécessité de ménager d'un côté les endeuillés et celle de sauver ceux qui peuvent encore l'être, cette insoutenable violence de la décision, de l'ablation, de la conscience de la perte mise sur pause le temps de "sauver les meubles" quand ces derniers peuvent servir à meubler d'autres êtres, d'autres vies. Complexité et juxtaposition des sujets, d'où l'intensité, ni le temps de penser ni celui de s'épancher.

"Réparer les vivants", c'est enfin une densité de faits, d'émotions et d'actions en seulement une journée et c'est finalement ça qui est vraiment marquant.


Challenge PLUMES FEMININES 2021
Challenge ATOUT PRIX 2021
Challenge MULTI-DEFIS 2021
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Il aurait dû avoir la vie devant lui… A tout juste 19 ans, Simon Limbres est un adolescent comme les autres. Il vit pour le surf, les sorties entre amis et pour Juliette, son premier amour. Mais alors qu'il revient d'une session matinale, vanné mais serein, tout comme ses deux acolytes, Chris et Johan, un terrible accident de la route se produit. Pour Simon, le seul à ne pas avoir de ceinture de sécurité, le choc est fatal. Transporté d'urgence à l'hôpital, il est plongé dans un coma dont il ne se réveillera pas…

Tout va très vite, tests en série et batterie d'examens s'enchaînent afin de constater l'état de mort cérébrale de Simon. C'est à Pierre Révol, le médecin de service, que revient la responsabilité d'annoncer à Marianne et Sean, les parents de l'adolescent, le décès de leur enfant, mais c'est Thomas Rémige qui leur parle du don d'organes. Un rôle délicat, alors que la douleur de la perte est à vif, mais nécessaire, car de la réponse des parents dépend la vie de plusieurs patients… Foie, reins, poumons et coeur peuvent être récupérés et offrir une seconde existence à ceux qui en ont besoin. Dès l'accord donné, une véritable course contre la montre s'engage dans laquelle il s'agit de déterminer quels sont les patients prioritaires et d'envoyer des équipes récupérer les précieux organes car le coeur, le plus fragile de tous, ne peut vivre plus de cinq heures en dehors de l'organisme…



Dans ce roman mené à tambour battant, Maylis de Kerangal nous offre une vision des urgences bien éloignée de celle véhiculée par certaines séries américaines… Des médecins épuisés, tendus, parfois debout depuis plus de quarante heures, qui côtoient la douleur et le malheur au quotidien et qui sont prêts à tout pour la soulager. Des hommes et des femmes qui vivent sous tension en permanence et croulent sous le poids des responsabilités…

L'histoire, qu'on jugerait plus longue tant les actions se succèdent à un rythme effréné, se déroule en réalité sur 24h. Les différentes étapes après l'admission aux urgences : de l'annonce de la mort, à l'acceptation du don d'organes puis au prélèvement de ces derniers, sont entrecoupées de tranches de vie sur les différents personnages impactés par le drame (famille, médecins, receveurs…), faisant ainsi ressortir l'individu au sein de l'équipe. Tout est chronométré et s'enchaîne à une vitesse incroyable. le lecteur est pris dans ce tempo et cette tension jusqu'à ressentir une véritable empathie pour les différents personnages. Les phrases sont longues mais bien rythmées. le style est précis, travaillé et plein d'élégance.

Malgré la rapidité de l'action, l'auteur ne laisse pas de côté l'affect et prend le temps de détailler la psychologie des personnages, leur état d'esprit, leurs appréhensions, mais aussi leur excitation. le coeur est véritablement au centre du roman, en tant qu'organe vital bien sûr, au centre du fonctionnement de l'être humain, mais aussi dans sa représentation romantique en tant que siège de l'âme et des sentiments. Que ressent-on quand on vit avec le coeur d'un autre ? Un roman passionnant, intense et bouleversant, magnifiquement écrit, qui soulève des questions percutantes et essentielles !

A lire également, pour ceux qui auront aimé, « Profanes » de Jeanne Benameur.
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Dès la première page, on sait qu'on a affaire à un texte particulier : ces phrases qui jaillissent comme un souffle et s'enchevêtrent nous bercent d'un pouls familier, celui du muscle qui palpite dans notre poitrine.

Maylis de Kerangal invente une langue étonnante, rythmée et imagée pour raconter une transplantation cardiaque. Avec la puissance de la poésie, elle restitue la rapidité avec laquelle des vies peuvent basculer, l'attente désespérée des proches, les gestes concentrés de toutes celles et ceux qui s'activent dans l'espace tangentiel qui sépare la vie et la mort, les prouesses quasi-miraculeuses qui s'y opèrent. Les enjeux sont maximaux et tout se jouera en 24 heures exactement : impossible de ne pas être happée. L'autrice dose parfaitement le rythme, instaurant la tension tout en restituant l'allongement du temps et les réflexions parfois vertigineuses des personnages – car le coeur n'est pas qu'un muscle mais le siège des affects et le symbole de la vie et de l'amour.

« le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps. »

Ce n'est évidemment pas d'une gaieté folle mais cette lecture est loin d'être pesante. La vie s'insinue dans chaque interstice du récit – spirales de pensée, espoirs, souvenirs, triomphe de la vie sur la mort par le biais de la greffe. C'est très émouvant et cela nous ramène à l'essentiel. Et comment ne pas être fascinée par le prodige que représente une transplantation cardiaque ? J'en savais très peu sur l'histoire et les modalités d'une telle opération, j'ai été véritablement captivée par ce que j'ai appris en lisant ce livre et j'ai lu ce texte comme un hommage vibrant aux exploits collectifs accomplis par le personnel médical.

Un roman singulier qui m'est allé droit au coeur !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Je ne m'en vante pas mais j'ai beaucoup de mal avec la prose poétique. Rousseau dans ses promenades solitaires me fait bailler, la Sylvie de Nerval me tombe des mains. Et Maylis de Kerangal ne m'avait jusqu'ici vraiment pas convaincue, ni son pont, ni ses corniches. Pour tout avouer, je trouvais son style exaspérant, à la fois chichiteux et snob.
Mais là ! Alors là, chapeau bas.
Cela ressemble à un texte parfait.
Sa concision habituelle cesse d'être une marque de fabrique et procède d'une nécessité impérieuse qui nous embarque dans le compte à rebours de la greffe.
Ses longues phrases épousent (enfin! car la dame a longtemps boudé toute introspection) les émotions de ses personnages et nous promènent d'une vie à une autre, nouant les fils des destinées humaines, faisant de nous des surfers de haute mère.
Les descriptions techniques dont elle est coutumière ont ici une force inégalée puisqu'elles nous mettent au coeur de la technicité médicale tout en endiguant la force de nos émotions.
Bref, c'est une merveille. Si l'art se conçoit comme une esthétique au service d'une éthique, alors ce roman en est un des plus beaux exemples qui soient.
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Que demande-t-on à un roman ? de nous émouvoir ? de nous bousculer ? de nous séduire par la beauté de ses phrases ? de nous poser des questions ?

Emouvant, oui, ce roman l'est ; et même bien souvent éprouvant - oui, il bouscule, il remue, il secoue. Sans doute est-ce parce que j'ai des fils du même âge que le jeune surfeur qui meurt sur la route ; mais plus sûrement aussi parce que Maylis de Kerangal a le talent de nous faire entrer dans son roman, par les mots, les gestes, les douleurs, les questions de ses protagonistes et par sa manière de leur donner vie : en quelques paragraphes ou quelques pages elle les élève devant nous, les met en forme, en couleur, les rend réels, les faire devenir nos semblables ; presque nous-mêmes.

Et puis il y a son style, ces phrases interminables qui courrent sur une, voire deux pleines pages, comme la vague qui entraîne le surfeur, comme la camionnette qui quitte la route, comme le destin qui emporte les personnages, qui vers la mort, qui vers la vie, qui vers la douleur, qui vers l'action. Des phrases longues mais qui se vivent sans impression de longueur, sans sensation d'inutile : car ce rythme est celui de la vie (la vie qui part du corps de ce jeune accidenté, la vie de ceux qui tournent autour - parents, soignants) mais aussi parce que les scènes ainsi décrites n'ont rien de trop : les mots sont exacts, ciblés, précis et imagés ; ils savent dire chaque instant, chaque douleur, chaque question, chaque décision, chaque acte médical. Il n'y a pas de phrases toutes faites, pas de facilités, pas de baisse de régime : tous les mots sont à la hauteur, toutes les situations sont pleinement offertes aux lecteurs, dans les moindres détails, avec naturel et justesse.

Et puis, il y a ces questions : sur la valeur du corps, la signification de cette enveloppe ; sur la façon dont on réagirait face à une mort aussi brutale d'un fils aussi bouillant de vie ; sur la manière de vivre et de considérer sa vie quand on porte un organe défaillant et que l'on reste dans l'attente d'une greffe ; sur la façon d'accueillir cette greffe ; et sur la notion-même de don d'organe : faut-il donner ? préserver le corps ? vers quelles réponses nous mènent nos convictions, nos croyances ? Pour moi, il n'y a pas de doute : je donnerai tout ce qui pourra encore servir. Mais, même si je ne comprends pas les fondements de certaines convictions, je peux comprendre la difficulté que certains peuvent avoir au moment (souvent brutal) de décider.

Quoi qu'il en soit,je pense avoir répondu à mes toutes premières questions : ce que l'on peut demander à un roman, c'est bien de nous émouvoir ou de nous bousculer ou de nous séduire par son style ou de nous pousser à nous interroger. Mais parfois, certains romans parviennent à faire tout cela. Ce sont alors de grands romans. Réparer les vivants est un grand roman.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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