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EAN : 9782200250195
263 pages
Armand Colin (08/12/1999)
4/5   1 notes
Résumé :
Le concept d’énonciation fait figure de symbole et de catalyseur de la « mutation » qui caractérise la recherche linguistique aujourd’hui.
L’auteur tente de définir et de circonscrire ce concept de manière extensive d’abord puis restrictive : l’essentiel de son étude consiste à décrire systématiquement, à partir d’exemples concrets, les traces de l’inscription du sujet parlant dans l’énoncé, c’est-à-dire « la subjectivité dans le langage » (Benveniste), subje... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un des piliers de la linguistique d'énonciation, cet ouvrage théorique fait partie des bagages essentiels de toute étude en linguistique. Il est extrêmement complet, en commençant par l'oeuvre antérieure de Jakobson puis en traitant des notions de déictiques, de modalités affectives et évaluatives, de corpus, ainsi que de l'approche descriptive.

L'ouvrage en lui-même est structuré comme il le faut pour que le lecteur puisse plus facilement assimiler les notions, et un certain nombre d'exemples (ou de schémas et tableaux) sont fournis.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
(« L’énonciation sera pour nous l’activité langagière exercée par celui qui parle... ») : c’est l’émetteur du message ; privilège que connote et conforte à la fois le terme un peu malencontreux d’« énonciation », car même si l’usage linguistique prétend en faire un archilexème neutralisant l’opposition encodage/décodage, l’usage commun (« énoncer », c’est produire, plutôt qu’interpréter, un message) tend obstinément à le contaminer. C’est pourquoi le terme d’« énonciation », outre le transfert métonymique précédemment signalé, est fréquemment affecté d’un autre type de glissement sémantique, qui lui relève de la « spécialisation » (réduction d’extension) : au lieu d’englober la totalité du parcours communicationnel, l’énonciation est alors définie comme le mécanisme d’engendrement d’un texte, le surgissement dans l’énoncé du sujet d’énonciation, l’insertion du locuteur au sein de sa parole.
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– Certains faits énonciatifs, comme ceux qui reflètent la relation que l’émetteur entretient, via l’énoncé, avec le récepteur, ne trouvent place dans aucune de ces trois rubriques.
– D’autres en revanche en chevauchent plusieurs. C’est ainsi par exemple que le fonctionnement des déictiques met en cause : le locuteur + l’allocutaire (secondairement) + la situation spatio-temporelle de L (et éventuellement de A).
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« Une fille blonde » : il y a dénomination « absolue ». Le choix de l’étiquette signifiante est bien entendu arbitraire, c’est-à-dire relatif à un système linguistique particulier. Mais nous parlons de référence absolue dans la mesure seulement où, pour dénommer x, il suffit de prendre en considération cet objet x, sans l’apport d’aucune information annexe.
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