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3,71

sur 1890 notes
Mon 2e Stephen King consécutif, et j'ai bien cru jusqu'aux toutes toutes (ce n'est pas une faute de frappe mais de l'insistance :) ) dernières pages, que je ne mettrai "que" 2,5 ou 3 étoiles au maximum à Jessie.
Cette malheureuse héroïne, qui se plie avec de moins en moins de plaisir aux petits jeux sexuels de son mari Gérald, accepte cette fois encore de se laisser menotter aux montants du lit de cette petite maison isolée sur les rives du lac Kashwakamak.
Sauf que quand Jessie tente de faire comprendre que cette fois ça n'ira pas au "bout", et qu'elle repousse Gérald, celui-ci bascule du lit et se tue...
Ou comment se retrouver entraver quasiment nue sur un lit dans une maisonnette perdue, son mari mort sur le parquet, les clés des menottes inaccessibles posées sur la commode...
Et nous voilà enchaîné avec Jessie, dont on ne comprend vraiment pas comment elle va pouvoir s'en tirer.
Et cette silhouette fantomatique qui apparaît la nuit venue dans un coin de la chambre plongée dans les ténèbres, hallucination ou maniaque attendant son heure ?
Et ce malheureux chien?
Faut-il s'en inquiéter aussi?
Jessie est contrainte de mener de longues discussions avec elle-même, inspirées de personnes qu'elle connait ou a connues, nous dévoile ses souvenirs d'enfance, le tout dans un rythme correct, même si l'idée de se voir bloqué a sans doute joué dans le fait que j'ai trouvé parfois le temps long, de façon irrationnelle je suppose car au final j'ai passé un bon moment de lecture, oppressant mais plaisant.
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Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller d'un cauchemar, soulagé(e) car ce n'était finalement qu'un mauvais rêve ? Cette sensation de soulagement est vraiment très agréable, n'est-ce pas ? Et vous est-il déjà arrivé de lire un roman et de vous sentir soulagé(e), tout au long de votre lecture, car vous n'êtes pas à la place de ce pauvre personnage qui vit un enfer ? Ça fonctionne très bien avec les films aussi. J'ai vécu ça avec Jessie qui fut une lecture un peu éprouvante, malgré cette sensation régulière de soulagement…

Stephen King est un de mes auteurs préférés. D'abord parce que j'aime beaucoup ses livres, son écriture et ses histoires, mais aussi, et peut-être surtout, parce qu'il arrive très bien à mettre ses lecteurs dans la peau de ses personnages, quels qu'ils soient et quoi qui leur arrive. Voilà comment j'ai pu transposer la pauvre Jessie tout près de chez moi, dans l'Amazonie :
« Tiens, ma cocotte (l'un des petits noms de Jessie), ça te dit un petit week-end en carbet* en amoureux ?
– Mais oui.
– Super, je prends les M-17, elles sont top ces menottes** ! (non mais quelle idée !!!) »
Sauf que là, il ne serait pas seulement question de chien errant, mais de jaguars, anacondas et autres jolies bêtes sauvages… Mais enfin, il faut reconnaître qu'être bloquée seule (le mari ayant eu la bonne idée de « clamser » comme dirait Jessie) et menottée à un lit sans moyen de contacter ou prévenir qui que ce soit, que ce soit dans le Maine ou en Amazonie, ça doit être assez terrifiant. J'ai rarement été aussi soulagée en lisant un livre mais c'est seulement parce qu'il m'a donné quelques sueurs froides. Régulièrement, comme lorsqu'on sort d'un mauvais rêve, je me disais : « Ouf ». Ravie de n'être ni Jessie ni à sa place.

Voilà donc encore un très bon Stephen King, captivant, angoissant, éprouvant. La psychologie et les souvenirs de Jessie sont disséqués pour nous permettre de comprendre comment elle a pu en arriver là – si tant est que se retrouver menottée, isolée et en danger de mort puisse s'expliquer par des événements passés traumatisants. En tout cas, c'est un concept intéressant. Pour finir, je dois dire qu'à aucun moment je ne me suis ennuyée en lisant Jessie malgré les longs monologues de l'héroïne. L'écriture de Stephen King a réussi à les rendre passionnants. Oui, oui, je suis fan…

(*Le « carbet » en Guyane est un abri en bois, le plus souvent situé en forêt, où on peut attacher des hamacs. On peut y dormir une ou plusieurs nuits, en famille ou entre amis. « Faire un carbet » ou « partir en carbet » est une activité très populaire.)

(**Note pour plus tard : ne jamais – JAMAIS – se laisser menotter dans un endroit isolé.)
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Menottes.

Ce n'était pas une bonne idée. Vraiment pas. Gérald n'est excité que quand il attache sa femme avant l'acte sexuel. Mais aujourd'hui Jessie n'était pas d'accord, d'où le coup dans les bijoux de famille. Coup qui a également entraîné l'arrêt cardiaque de Gérald. C'est embêtant. Mais ce qui l'est encore plus, c'est que Jessie est attachée et se trouve au milieu de nulle part.

J'adore Stephen King. C'est clairement un de mes auteurs préférés. Je suis venue à la base pour le caractère horrifique de ses histoires, et je suis restée pour l'ambiance et l'excellente écriture des personnages. Exit l'horreur fantastique ici, elle ne sera que psychologique. King signe un excellent huis-clos.

A la suite d'un jeu sexuel qui a mal tourné. Jessie se retrouve nue, attachée, loin de tout. Différentes voix viennent lui parler et elle se remémore divers souvenirs. Ceux-ci impliquent une ancienne amie, Ruth, et son père, notamment lors d'une certaine journée d'éclipse. Ces voix et ses souvenirs permettent de maintenir le rythme et de ne pas s'ennuyer durant la majeure partie du roman. Nous découvrons la vie de Jessie et comment elle en est arrivée là.

Bien sûr, Stephen King oblige, ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Une des séquences m'a donné la nausée à cause du comportement abject d'un des personnages. de plus, Stephen King est très friand des descriptions, surtout lorsque elles sont sanguinolentes. Vous aurez tous les détails et rien ne vous sera épargné.

En bref, un excellent King et un excellent huis-clos.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait une incursion dans un roman de Stephen King, c'est chose faite avec ce huis-clos plutôt bien mené par l'un des maîtres contemporains de l'horreur.

J'ai d'abord pensé que cela allait être compliqué de tenir le rythme pendant tant de pages en décrivant seulement une femme qui essaie de se libérer de menottes avec lesquelles son mari, qu'elle a accidentellement tué, l'a attachée au lit conjugal. Finalement, par un bon dosage de monologues intérieurs, mais aussi de dialogues intérieurs avec d'autres voix (appartenant soit à une amie, soit à Jessie, mais à différents âges), de nombreux flashbacks ou encore des évènements qui font pencher pendant un temps vers le fantastique / l'horreur, j'ai trouvé que le roman se lisait particulièrement agréablement, comme tout bon Stephen King qui se respecte.

Malgré tout, certains éléments m'ont semblé peu crédibles et ont quelque peu gâché ma lecture. Pour ce roman, je m'attendais à quelque chose de plus vraisemblable, de plus réaliste que ce dénouement qui tombe pour moi trop comme un cheveu sur le soupe, en ce qu'il mêle un sacré paquet de hasards qui s'imbriquent vraiment trop parfaitement pour boucler la boucle du calvaire de notre personnage éponyme.

Il n'en reste pas moins que Jessie a été un très bon moment de lecture, et que cela m'a fait plaisir de relire cet auteur qui était resté dans les oubliettes de ma PAL depuis quelques années.
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14e livre de @stephenking refermée choisis par @sallyrose pour le challenge #piochedanmapal de Mai - Je l'as remercie, excellent choix.

Jessie et son mari Gerald sont partis dans leur maison de campagne pour s'offrir du bon temps, ce qui fait triper cet époux, c'est d'attacher sa femme, et pour ça, il as récupérer de jolies menottes, Jessie n'as jamais aimer ça, mais comme bonne femme aimante, elle accepte les délires de son mari.

Mais ce jour la, elle en as marre, elle se révolte, elle veut qu'il lui enléve, mais il veut pas, donc elle lui donne un coup bien placer et dans son ventre, et Gerald ne bouge plus.

Jessie vas rester plusieurs jours prisonniéres de ces fameuses menottes, elle revivras sa vie, ce qui lui as fait subir son pére quand elle as eu 10 ans, et feras parler sa vieille amie. Et Aussi son double Minouche et ça va beaucoup l'aider.

Mais est ce que ça suffiras pour qu'elle s'en sortes ? Est ce qu'elle seras assez forte pour se sortir de cette situation, autant physiquement que psychologiquemment ?

J'ai vraiment aimer, c'est trés spécial, mais ce livre prouve que Stephen King est un grand auteur, faire 400 pages sur un monologue de Jessy, faut être effectivement excellent, c'est haletant, passionnant, et parfois trés émouvant.

J'ai apprecier tout ces petits personnages dans sa tête qui lui donne de la force, et aussi qui l'as décourage par moment.

C'est un peu difficile l'abus sexuel de son pére, mais c'était trés émouvant, et trés triste, on as tous besoin de parler, et même des choses trés graves, c'est aussi le message qu'a voulu faire passer l'auteur.

Et puis cette fin que j'ai adorer, a la Stephen King, inattendue, belle.

Merci pour ce choix, ça était un bon moment passer avec Jessie
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Suite à un jeu sexuel qui a mal tourné, Jessie se retrouve seule, presque nue et menottée aux montants d'un lit, dans une maison de vacance au bord d'un lac, isolée du reste du monde.

Tout en cherchant une échappatoire, passant par des phases de colère, de peur et de découragement, Jessie se remémore sa vie. La terrible situation dans laquelle elle se trouve sera le révélateur d'un traumatisme plus ancien qui eu lieu – coïncidence ? - au bord d'un lac, lui aussi.

Avec ce roman, Stephen King réussit l'exploit de maintenir l'intérêt du lecteur pendant 400 pages avec un seul personnage coincé dans un lit. À la grande question : "Comment Jessie va s'en sortir ?" s'en pose une autre : "Est-elle vraiment seule ?". Car, lorsque la nuit tombe et que la folie guette, entre rêve et cauchemar, qui sait quels monstres vont sortir du placard ?

Comme à son habitude, Stephen King parvient à nous dépeindre un cadre et des personnages rassurants car normaux et identifiables, et à plonger progressivement, presque naturellement, dans l'horreur.

Un récit captivant.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un bon moment que je n'avais rien lu de Stephen King, que je redécouvre avec Jessie.
Je ne connais pas bien l'auteur, mais il me semble que dans ce roman figurent certains ingrédients chers au maître du suspense : un huis-clos, un esprit dérangé dans lequel se bousculent rêves, délires et hallucinations, un chien affamé et menaçant, une créature terrifiante dont l'existence même est sujette à interrogations.
Par un terrible concours de circonstances, Jessie se retrouve menottée nue aux montants de son lit, avec le cadavre de son époux étendu sur le sol de la chambre, dans une maison isolée, où personne ne pensera venir la secourir.
Stephen King réussit le tour de force d'entretenir le suspense pendant 350 pages : Jessie parviendra-t-elle à s'en sortir ? Affaiblie, déshydratée, la jeune femme alterne entre moments d'espoir fou et de découragement. le moindre de ses gestes est minutieusement décrit, comme si une caméra la filmait « en temps réel ». de la même façon, on peut lire toutes les pensées qui bataillent sauvagement dans son cerveau. Enfant, Jessie a subi un traumatisme de nature sexuelle de la part d'un père qu'elle vénérait. Depuis lors, plusieurs voix se bousculent dans sa tête, la sermonnent, la conseillent, lui dictent la conduite à adopter. Ces voix se mêlent à l'évocation de souvenirs et aux cauchemars qui assaillent l'esprit perturbé de Jessie.
Une ambiance. Un pari réussi de la part de l'auteur : celui de nous embarquer dans cette histoire qui démarre comme une mauvaise farce, et gravit patiemment les paliers de l'horreur et de l'introspection. Chapeau bas.
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Un des romans les plus controversés de Stephen King : on aime ou on déteste et, si on a aimé, il vaut mieux ne pas en conseiller la lecture à une amie car si celle-ci déteste cela risque de jeter un sérieux froid si votre relation avec l'amie en question n'est pas solide.
Car ce livre est une sorte de huis-clos étouffant évoluant vers un dénouement final passablement "gore".
Jessie, pour faire plaisir à son mari, accepte pour la énième fois de se laisser menotter au lit alors qu'ils se trouvent dans leur maison de vacances perdue au milieu de nulle part. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu : mue par une sorte d'élan lui venant du plus profond des tripes et qu'elle ne comprend pas elle-même Jessie expédie son mari au tapis dont il ne se relèvera pas, terrassé par une crise cardiaque...
Jessie se retrouve désormais solidement menottée à ce lit en un lieu où elle est sûre que personne ne viendra, en tout cas pas avant qu'elle ait eu largement le temps d'y périr de faim et de soif... Après des heures et des jours partagées entre épisodes quasi hallucinatoires qui la ramèneront aux tréfonds de son inconscient et lui feront revivre une scène douloureusement refoulée de son enfance, elle parviendra à se libérer mais à quel prix...
Personnellement j'ai vu dans ce livre une sorte d'allégorie sur le thème de la libération d'une femme et finalement une oeuvre féministe.Car mine de rien et en dépit, je le répète, du caractère extrêmement gore de certaines des scènes de ce roman, King traite son personnage central avec beaucoup de bienveillance.
Toutefois ce livre est susceptible de réveiller des souvenirs extrêmement sombres chez nombre de femmes ou de les emmener précisément là où elles ne veulent pas aller, soyez-en prévenus...
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Grande Fan de Stephen King, je n'ai pas du tout accroché à Jessie. La lecture m'a semblé ennuyeuse ... J'ai trouvé Jessie idiote et pas du tout attachante.
Pourtant, l'histoire était bien partie, un bon scénario, dans toute la splendeur de Stephen King :
Jessie, et son mari Gérald, dans leur maison de campagne isolée au bord d'un lac, histoire d'être tranquilles pour leur jeu sexuel favori !
Jessie, menottée aux barreaux du lit avec un Gérald (avocat .. quand même !) se dandinant comme un coq avec Zizi-la-joie (sic) en l'air !!.. Puis la violente dispute éclate, Jessie n'est plus du tout d'accord avec ce jeu stupide qui ne fait que rêver son époux, puis un coup de pied fatal et Gérald s'écroule .. Mort ! Jessie à moitié nue, attachée et livrée à elle-même avec ses démons et le cadavre de son mari au pied du lit.
Le battant de la porte qui n'est pas fermé, puis la venue de Prince, un chien abandonné et surtout affamé (tiens ?? il y a du Cujo ici ..), je vous laisse imaginer la suite sordide.

Jessie est donc seule avec elle-même, mais aussi avec Ruth, son amie d'enfance, puis avec bobonne (elle-même vieilli), puis avec l'ovni (une voix inconnue), puis c'est là que j'ai franchement commencé à m'ennuyer. Des monologue avec elle-même à ne plus en finir, avec tous ces intervenants dans sa tête... des pages et des pages ...
Je peux comprendre l'auteur qui a dû chercher, se creuser la tête pour arriver à bout de son huit-clos (puisque Jessie est seule et attachée !.. à qui aurais-t-elle pu parler sinon ??) .. c'est donc plutôt un livre sur la psychologie d'une personne qui remet à plat son passé, ses erreurs et d'une auto-guérison des relations incestueuses qu'elle a eu avec son père ...
J'ai eu du mal à finir ce roman, que j'ai fini en diagonal, alors que les lectures de Stephen King se font toujours rapidement tant on est dans l'histoire.
Allez : 4/10 pour la trame de fond !
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Encore un Stephen King qui clôture ce mois d'octobre : Jessie.

Jessie et son mari Donald sont dans leur villa de campagne et s'apprête à passer un moment très "hot" , surtout Donald, qui, tel le mâle dominant a décidé qu' attacher sa femme au lit avec des menottes était nécessaire à son plaisir.
Seulement Jessie n'est pas prête du tout à jouer et lorsque des souvenirs traumatisants vont refaire surface au mauvais moment, Donald va en faire les frais.
Mais pas tout seul...

Dans ce roman , King nous entraîne dans un suspense ahurissant, une atmosphère étouffante et parfois même écoeurante.
Or, j'ai adoré vivre moi aussi dans la tête de Jessie, cette femme brisée par les Hommes , mâles " surdominants " et qui, malgré tout va se battre jusqu'au bout.
Petit plus : les passages où l'on croise Dolores Claiborne lors de l'éclipse de 1963. Car Jessie et Dolores sont toutes deux prisonnières d'un secret ainsi que d'un monde où les hommes ne sont que brutalité et condescendance envers nous, pauvres femmes.

Une énorme lecture qui ne fait qu'augmenter mon envie de continuer à découvrir cet auteur.
Je vous conseillerais donc vivement cet ouvrage.
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