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sur 2106 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Approchez Mesdames et Messieurs, petits et grands, prenez votre ticket et entrez dans le seul et unique parc d'attractions Joyland !

L'endroit où vous repartez (ou pas) des étoiles plein les yeux et un souvenir de pacotille.

Cependant, même au pays des enfants heureux tout n'est pas toujours rose et c'est ce que va découvrir Devin, un jeune homme de 21 ans qui a plus de talent pour jouer la mascotte du parc que pour comprendre qu'il s'est fait larguer...

Avec ses acolytes ils vont s'attaquer à ma légende de la Maison de l'horreur du parc qui est censée détenir le fantôme de Linda Gray !

Un roman qui sort du style horrifique de Stephen King, avec beaucoup plus d'émotions et c'est pour moi une réussite.
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Une visite dans un parc d'attractions, ça vous dit ?

Lorsque l'histoire débute, on va faire la connaissance de Devin Jones. Un jeune homme de 21 ans, il est étudiant, après avoir lu une petite annonce dans un journal, voilà qu'il a trouvé un job pour l'été. Joyland est un parc d'attractions qui se revendique fête foraine. Il existe depuis un certain temps, et malgré tout, il marche plutôt bien. Devin sera engagé pour la saison en tant que Gentil Assistant, comprenez par là employé polyvalent. Il devra aussi bien faire du réassort, faire fonctionner les manèges, que de porter la fourrure, un costume de chien qui est la mascotte du parc. Il s'intègre facilement à l'équipe, se fait des amis et il est apprécié du patron. Mais dans sa vie personnelle tout n'est pas si rose. Et un chagrin d'amour a vite fait de vous plomber le moral. 

Et puis, il y a une rumeur. Une rumeur de fantôme qui hanterait le parc. Une histoire sordide, mais est-ce bien vrai. 

Très vite, je me suis laissée happer par l'histoire. Je me suis attachée aux personnages. Aussi bien Dev, que Erin ou Tom. Parce que, ici, nous ne sommes pas vraiment dans un roman effrayant, mais bien plus dans l'histoire de Devin. On le suit au cours de cet été, et même plus tard. On le voit évoluer, vivre de nouvelles expériences. Découvrir le monde des forains, se reconstruire, lier des liens d'amitié. Rencontrer d'autres personnes, à l'instar de Annie et Mike. Et c'est ça que j'aime dans les romans de Stephen King, bien plus que le côté effrayant, il a le don de créer des personnages complexes, attachants, aboutis, que l'on voit évoluer au fil des pages, qui nouent des relations.

Et puis, il y a l'histoire de Linda Gray. La fille du train fantôme. Cette jeune femme à qui il est arrivée quelque chose de terrible. C'est le côté mystérieux du récit. Une part d'enquête. Et ça aussi, cela vous poussera à tourner les pages pour découvrir la vérité. 

En bref, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Une plongée dans l'univers des parcs d'attractions, du monde forain. Une histoire passionnante. Alors, si vous avez envie de visiter Joyland un été, de rencontrer Howie le chien gentil, n'hésitez plus ! Mais un conseil, évitez la maison de l'horreur et le train fantôme. 


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Devin Jones, 21 étudiant, et en plein rupture amoureuse, débarque à Joyland pour y bosser tout l'été. Joyland, c'est un petit parc d'attraction familial situé sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec toute une bande d'étudiants et notamment Tom et Erin qui deviendront ses meilleurs amis. Il va aussi rencontrer un petit garçon atteint d'une maladie grave et sa mère qui vont changer sa vie à jamais. Sur Joyland plane le mystère du meurtre du train fantôme, un crime non élucidé d'une jeune femme égorgée, Linda Gray, quelques années plus tôt. Jonesy va s'intéresser à cette histoire au point d'enquêter et de craindre la possibilité d'un nouveau meurtre.

J'ai adoré Joyland de Stephen King, plongée dans le milieu des forains et cette ambiance si caractéristique. Dans Joyland, l'aspect fantastique est léger et le côté horreur est totalement absent du bouquin, c'est donc un bon Stephen King pour commencer, surtout si on a peur d'avoir peur ^^
On va suivre Jonesy, totalement désespéré d'avoir perdu sa petite amie qu'il croyait être l'amour de sa vie, c'est donc un personnage à fleur de peau et sensible qui sera notre héros. Un jeune homme qu'il est très agréable de suivre au gré de son passage à Joyland et qui, une fois vieux, reviendra sur cette période de sa vie.
Joyland est un roman d'ambiance, celle des années 70, celle des fêtes foraines, si particulière et si propice à toutes sortes d'histoires, celle des trains fantômes et des crimes inquiétants. J'ai largement préféré Joyland à Salem, que j'ai lu l'un après l'autre, j'ai vraiment adoré cette intrigue policière et suivre Jonesy durant toute une partie de sa vie, faite de rencontres capitales. Joyland est marqué par un peu de fantastique mais aussi des sentiments très forts, notamment après la rencontre avec Mike et Annie Ross qui va bouleverser Devin pour toujours.
En résumé, un King soft qui pourra en décevoir certains mais qui, personnellement, m'a totalement charmé pour ses personnages si touchants et ce voyage dans le monde des forains. J'ai moins pleuré qu'avec La ligne verte mais un peu quand même ;-)
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Je dois avouer que je m'attendais à ce qu'il y ait plus d'horreur et à avoir plus de frissons. Cependant j'ai adoré. Dès la première page j'ai été prise dans l'histoire et l'univers des forains est très intéressant.
Pour le meurtrier je me suis demandée un temps qui il pouvait être mais dès qu'Erin donne les photos à Devin j'ai compris été sûre, parce que mon préféré est toujours méchant. Je m'attendais donc à ce qu'il le soit. de plus à un moment il dit quelque chose à propos du fait qu'il ait dragué des filles plus jeunes. a ce moment j'ai commencé à le soupçonner.
Sinon je trouve que Mike est un personnage très intéressant et qu'il semble bien mâture et sage pour son âge et son état. C'est pourquoi j'aime beaucoup ce personnage.

Un livre que je recommande vivement.
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"JOYLAND est un livre riche en émotions.
[...]
Un Stephen King au sommet de son art de conteur. Comme l'avait déclaré une lectrice sur twitter : "Whole book is a JOY! I adored it" Je confirme."

Extrait de la critique sur le site du Club Stephen King

Lien : http://club-stephenking.fr/2..
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Contrairement à beaucoup, auteurs ou simples lecteurs, je ne suis pas une fan de Stephen King. Il y a très longtemps, j'ai lu un de ses livres, dont je ne me souviens plus du titre. Je l'ai terminé, mais le trop scato m'a épuisée et détournée de l'auteur encensé. Pourtant, un doute a subsisté dans le coin de mon esprit, car j'avais tellement apprécié certains films tirés de ses romans, Shining, Misery, Carrie (malgré l'hémoglobine), La ligne verte... Que se passait-il avec son écriture si des réalisateurs et d'excellents acteurs me faisaient vibrer d'émotion, d'effroi ou de terreur ? Aussi, prenant mon courage à deux mains, j'ai décidé de suivre Devine sur la grande roue, m'attendant à supporter des hauts-le-coeur dus au grand huit des montagnes russes, entourée des Ploucs et des Lapins.
J'ai pris conscience des raisons du quasi-culte voué à l'écrivain. En peu de mots, il crée une ambiance habitée par des personnages colorés d'un réalisme frappant. le lecteur est emporté par son imaginaire sans beaucoup d'effort. La téléportation s'effectue dans l'évidence. Si Joyland avait été mon livre découverte de King, je me serais aventurée depuis longtemps dans son monde. Ici, pas d'épouvante, ni de sueurs froides, simplement du mystère avec une pincée de fantastique. Un premier pas en douceur vers l'auteur.

Un chagrin d'amour, un trio d'amis, une attraction hantée, des forains énigmatiques, des peluches géantes, il n'en faut pas plus pour pénétrer dans le décor bruyant et sucré de Joyland, une barbe à papa à la main, en suivant le destin de Jonesy le temps d'un été. Il ne le sait pas encore, mais cette expérience va le faire grandir, lui apprendre la vie et le transformer en homme responsable.

Loin des thèmes habituels horrifiques qui ont bâti la réputation de l'auteur, et sous couvert d'enquête pour meurtre à résoudre, le coeur du livre se situe à un niveau plus élevé. L'amitié, l'altruisme, la maladie, le handicap et le monde forain, fourmillant et truculent, avec sa "parlure" tissent la véritable trame de l'histoire dans un style fluide, teinté d'humour qui donne du plaisir à la lecture.

Une belle surprise que je renouvellerai sans appréhension, tout en évitant les bains de sang. Il est difficile de passer de l'abstinence à l'excès sans quelques séquelles désagréables !
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Au début des années 70, Dev, un jeune étudiant américain travaille pendant l'été dans un parc d'attractions, Joyland. Il y rencontre deux étudiants qui vont devenir ses meilleurs amis, et fait la connaissance de la propriétaire de la maison de vacances voisine de sa pension de famille, et de son fils gravement malade, Mike. Dans ce parc a été assassinée des années auparavant une jeune fille dont certains ont paraît-il vu le fantôme, et Dev rêve aussi de le voir...
Un roman avec très peu de fantastique finalement - un enfant doué de quelques capacités paranormales salvatrices et deux fantômes ...- et sensible, avec des personnages riches et intéressants, forains, fille de prédicateur, enfant handicapé... Un très bon King.
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C'était mon deuxième King et en quittant 22/11/63 j'avais des craintes. Aucune déception. Encore des personnages très intéressants, une intrigue avec pointe de fantastique, un régal.
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Avec Joyland (2014), Stephen King (1947) nous emmène dans un parc d'attraction à Heaven's Bay en Caroline du Nord où Devin Jones, à tout juste vingt-et-un ans en cette année 1973, s'apprête à vivre quelques mois aussi intenses qu'inoubliables en tant qu'employé à Joyland, « un parc indépendant, pas aussi grand qu'un Six Flags et même pas comparable à Disney World, mais suffisamment grand pour en mettre plein la vue ».

Désormais sexagénaire, Devin revient sur cette année 1973 qui a changé sa vie à tout jamais. Joyland est écrit à la première personne du singulier et se compose de deux parties bien distinctes: si la première s'articule essentiellement autour du quotidien de Devin à Joyland pendant les trois mois du rush estival et apparaît comme festive et relativement légère, la seconde -plus grave mais aussi beaucoup plus émouvante- se déroule après la fermeture du parc en automne, Devin ayant décidé de prolonger son contrat et de ne pas tout de suite retourner sur les bancs de l'université. L'insouciance heureuse des premiers mois laisse ainsi progressivement la place à un quotidien différent marqué par une certaine noirceur.

Joyland est un beau roman d'apprentissage teinté de nostalgie et de beaucoup de tendresse qui, malgré un petit côté thriller mâtiné d'un soupçon de fantastique, m'a enchantée par son atmosphère surannée si réaliste, sa sensibilité et ses personnages profondément humains.

Je suis conquise et j'en redemande!

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En 1973, Devin Jones débarque à Joyland pour y bosser un été. Puceau, fauché, transi d'amour, immature, paumé… un bon petit gars coincé entre deux mondes, plus tout à fait ado mais pas encore adulte. Jeune et con.
C'est sa version plus âgée qui raconte l'histoire, avec dans la voix un mélange de dérision, de bienveillance, de recul, de nostalgie.

Epoque crépusculaire, statut intermédiaire entre parc d'attractions et fête foraine, à la charnière des mondes enfantin et adulte, Joyland relève de l'entre-deux. Une enclave d'irréel où tout est pour de faux, boniment et poudre aux yeux. Dans cet univers à part, à l'instar d'Optimus, la notion de passage prime. le roman pourrait sans problème se classer en conte initiatique.

A défaut de clowns tueurs et de fête foraine terrifiante, Joyland offre une plongée dans le souvenir. “La vie m'a gratifié de fort belles années. (…) Mais quand même, des fois je déteste ce monde.” La vie c'est glop ou pas, ça dépend des jours. Sur cette idée affligeante de banalité, King se montre capable de pondre 400 pages profondes, belles et justes. Le gars sait vendre du rêve, y a pas à dire.
Lien : https://unkapart.fr/joyland-..
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