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3,74

sur 2096 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une vrai déception pour une fan de Stephen King comme moi !!
Je m'attendais à un roman dans la même veine que "ça" , "La tempête du siècle", "Christine" ou encore "Misery"... mais rien de rien
Le titre est assez trompeur et le résumé laisse à penser que des choses étranges se passent dans ce parc d'attraction... mais, il n'est seulement utilisé que comme lieu de l'action.
Le roman devient réellement intéressant qu'une fois que Dev rencontre Annie et son fils soit, à plus de la moitié du roman... et encore, je doute qu'on puisse qualifier ce qui suit d'action (excepté la découverte du meurtrier)...
Bref, je n'ai pas accroché du tout... A la rigueur, sous forme de nouvelle cela aurait pu passer... et encore

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Stephen King est souvent qualifié d’Edgar Allan Poe du XXe siècle : peut-être Richard Bachman l’a-t-il été, mais pas l’auteur du présent roman (marrant d’ailleurs que Richard Bachman n’ait jamais été primé, alors que Stephen King l’a quasiment toujours été)...
Dans ce livre Devin Jones revient sur son passé en évoquant l’année où pour lui tout a changé : en 1973, quand il est parti travailler l’été à Joyland en Caroline du Nord alors qu’issu du Maine il n’avait pas été plus loin que Boston, et que sa copine Wendy Keegan est en train de le plaquer (vous savez, une de ces saintes-nitouches qui ne veulent pas coucher avant le mariage mais qui écartent les cuisses devant le premier BG friqué qu’elles croisent). Nous découvrons à travers ses yeux un parc d’attraction, les forains et la Parlure ! C’est symboliquement un peu l’envers du décor du rêve américain, car le narrateur parle une peu des années 1970 comme d’un temps d’innocence désormais révolu : l’auteur prend un malin plaisir à pointer du doigt Apple, Google, Facebook, l’exploitation des immigrés, les maquereaux du divertissement de la Disney Corporation, les néocons illuminés des potes à Dick Cheney, mais surtout ses vieux amis les christianistes qui ont toujours voulu sa peau… On retrouve donc le sens de la formule de Stephen King qui nous offre moult punchlines corrosives, mais aussi beaucoup de sensibilité et d’émotion. Toutefois tout est raconté volontairement dans le désordre car nous sommes plongés dans la peau d’un senior des années 2010 perdu dans les méandres de sa mémoire donc dans un flot de souvenirs du passés, issus de différentes époques, interrompus par des réflexions du présent… On flirte même avec l’autofiction postmoderne, puisque quand le narrateur imagine la vie qu’il aurait pu avoir, il imagine celle de l’auteur Stephen King !
Ce qui m’a fortement agacé c’est moins la narration un peu inutilement alambiquée qui alternent passé décomposé et passé récomposé, que l’histoire qui n’en finit pas de ne pas démarrer… Et on est même pas dans le vif du sujet qu’il y a déjà un trou d’air avec le narrateur qui explique comment Errin Cook et Tom Kennedy sont devenus les meilleurs amis de sa vie alors qu’ils ont un temps de parole tellement réduit qu’ils font plus office de figurants que de personnages (par contre on sent bien que l’auteur kiffe les pin-ups en jupette déguisées en Robin des Bois : il nous les décrit dès qu’il en a l’occasion, et c’est tellement redondant que cela devient une private joke). L’histoire démarre finalement à moins de 100 pages de la fin, et de manière un peu poussive… L’idée, c’est qu’on est dans un roman d’apprentissage et qu’au contact d’Annie Ross la mère célibataire en froid avec son père nabab évangéliste (je vous avais dit que Stephen King avait des comptes à régler avec les christianistes et vice-versa), et de son fils Mike gravement affaibli par la maladie et dont les jours sont comptés (il est atteint de la Myopathie de Duchenne), Devin Jones va apprendre le sens de la vie et de la mort. Ce relationship drama est touchant donc réussi, mais du coup avait-on besoin d’autres choses ?

Dans les années 1990 l’auteur a basculé du fantastique au naturalisme, et force est de constater que je le trouvais mieux avant (sans que cela n’enlève quoi que se soit à son talent qui comme chacun le sait est très grand). Et ici le quatrième de couverture est assez putassier :
- pour la partie thriller qui est un prétexte, le serial killer ça fait aussi partie des années 1970 mais ici c’est mal amené, mal exploité, et surtout mal ficelé et bourré de clichés même si on sent un côté deuxième degré...
- pour la partie fantastique qui est encore plus un prétexte, le fantôme et l’enfant qui voit des choses ça fait aussi partie des années 1970 mais c’est clairement du contreplaqué dont on aurait aisément pu se passer car j’ai déjà vu cela et en mieux dans les 130 épisodes de la série "Médium"…
D’ailleurs c’est amusant de retrouver le serial killer, la fille fantôme, le sale gosse médium et même la très sexy mère célibataire dans le manga "Diamond Is Unbreakable" qu’Hirohiko Araki a réalisé dans la première partie des années 1990. Sachant qu’il est un grand fan de Stephen King, je laisse le soin aux fins connaisseurs de trouver les ouvrages que l’auteur américain cannibalisé pour écrire ce "Joyland"…

Au final je dirais que nous sommes dans une nouvelle maladroitement étirée en roman et que cela se sent fortement : si on enlève le décorum forain, la partie thriller qui est mauvaise et la partie fantastique qui est très mauvaise on se retrouve avec un remake de "Cœurs perdus en Atlantide", riche en émotion certes mais qui est mal conçu et mal exécuté (d’ailleurs le recueil de nouvelles racontait la disparition des années 1960, alors qu’ici on raconte la disparition des années 1970). J’espère que "Docteur Sleep" qui a été écrit la même année est de meilleure qualité…


PS : Stephen King se fait aussi plaisir avec des clins d’œil à James Bond, Alfred Hitchcock, Columbo, Mash, "Le Seigneur des anneaux", "Le Chat Chapeauté", "Harry Potter", Lovecraft… Mais on ne se refait pas, il déteste le Scrabble !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Commençons par le quatrième de couverture, qui ment directement à son lecteur : autant le dire tout de suite, pas l'ombre d'un clown dans Joyland, aucune référence à Ca, et pas la moindre angoisse.

Le Stephen King de Joyland, c'est le Stephen King qui racontait déjà si bien le malaise adolescent dans Marche ou Crève, dont l'intrigue puissante rythmait le violent passage à l'âge adulte de Ray Garraty. Sauf qu'ici, l'intrigue tarde à venir. On hésite entre polar et récit initiatique; le roman reste aussi à la lisière du fantastique, avec de vagues et timides apparitions de fantômes qui sont l'affaire de quelques lignes. A peine est-il question du fameux meurtre d'une jeune femme dans le train-fantôme de Joyland, que l'on nous vend en quatrième de couverture comme l'intrigue principale du roman. L'enquête est amorcée au bout de 170 pages, soit la deuxième moitié du livre, après une longue introduction à l'univers du Parc et aux déboires sentimentaux du héros, Dev.

Remettons les choses à leur place. Stephen King est un conteur hors pair, il n'est plus besoin de le prouver, et il n'est pas question d'une quelconque régression de celui qui restera parmi les écrivains les plus influents et les plus doués de son époque. Il conviendrait d'abord de condamner le rédacteur du quatrième de couverture, à qui l'on demandait sans doute de vendre les références du maître de l'horreur et du suspens. du parc d'attractions monstrueux et dérangeant, on ne verra rien. Ceci étant dit, il n'en reste pas moins que l'intrigue démarre doucement, et bien trop tard : Annie et Mike, personnages centraux, n'apparaissent réellement qu'après les 150 premières pages avalées. Si on se laisse volontiers séduire par l'ambiance désuète du Parc, on ne cesse cependant de guetter la faille dans cet univers brillamment décrit -comme toujours chez King-, mais si peu ou si superficiellement exploité.

Ce récit initiatique d'un jeune adolescent au coeur déchiré par son premier amour aurait pu s'inscrire dans la lignée de la Ligne Verte, où King avait laissé le fantastique s'insinuer peu à peu dans le récit, et c'est ce que j'attendais. Je ne regrette pas tant le maître du fantastique que le maître du suspens : le roman se déroule sans surprises. Encore une fois, on est à la lisière du polar et du fantastique, mais sans jamais pénétrer l'un ou l'autre.

Une réelle frustration à la lecture rapide de ce roman qui se dévore avec une impatience jamais satisfaite. En quête d'une intrigue remarquable telle qu'en est capable le maître King, qui peut décliner un simple concept en un récit à multiples interprétations (encore une fois, relire Marche ou Crève …), je n'ai pu que refermer Joyland avec cette désagréable impression d'un récit de commande, écrit sur une impulsion, avec la confiance légitime que King peut accorder à son lectorat. Contrairement à beaucoup d'autres de ses romans, on le sent peu investi, lui qui d'ordinaire sait si bien appuyer ses descriptions, avec cette plume sèche et franche, bien que remarquablement empathique.

Stephen King dans un parc d'attractions, c'était pour moi le roman de l'année. Je n'ai plus qu'à attendre que l'envie le reprenne de s'aventurer plus profondément dans Joyland
Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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Alors que la quatrième de couverture me donnais trés envie de commencer ma lecture, je dois avouer que j'ai été assez decu. je pensais frisonné de peur surtout grace au maitre de l'horreur qu'est Stephan King et bien malheureusement je n'ai rien ressenti de tel. Il s'agit plutot du affaire policiere assez simple.
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Effectivement comme dit précédemment ce livre ne ressemble pas à du Stephen King. Et du coup pour ma part c'est plutôt une déception....L'histoire est belle et intéressante mais quand on fait le bilan il ne s'y passe pas grand chose et du coup je me suis ennuyé. Je ne suis jamais rentré dans cet univers bref un livre sans grand intérêt pour moi....
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J'ai arrêté à la moitié, d'abord parce qu'il fallait écrire ce billet aujourd'hui, ensuite parce que je ne supportais plus le lecteur et que peut-être l'intrigue n'avançait pas assez vite.

Le personnage de Devin est assez attachant et son parcours est intéressant. Il ne fait cependant pas partie de ces personnages qui sont très marquants et ce sera surêment un personnage vite oublié.

L'intrigue m'a bien plu au début mais là où j'en suis je trouve que c'est trop long pour avancer dans la résolution de ce crime mystérieux.

Je n'ai pas aimé non plus le lecteur et sa façon de changer sa voix pour les personnages et comme il a une voix qui tire un peu vers les aigus pour le restant du récit, j'ai trouvé qu'il n'était pas la meilleure personne pour ce texte.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Un écrivain vieillissant raconte l'été de ses vingt et un ans. L'été où il a pour la première fois été réellement indépendant en travaillant dans un parc d'attractions nommé Joyland.
Au cours de cet été (et de l'hiver qui le suit), le narrateur fait plusieurs rencontres qui vont le marquer pour la vie: deux collègues qui deviendront ses meilleurs amis, un enfant malade et sa mère qui seront des maillons importants dans le processus de réalisation personnelle que décrit, en fait, ce roman.
En toile de fond, il y a l'histoire d'une jeune fille assassinée quelques années plus tôt dans un manège et dont l'assassin court toujours.
Le narrateur va, évidemment être amené à résoudre ce mystère, aidé en cela par le jeune garçon malade possédant des pouvoirs de médium.
Cette toile de fond policière et vaguement fantastique n'est là que pour le décor, car le sujet du livre est plus l'initiation à la vie d'adulte et, en filigrane, la nostalgie du vieil homme qui raconte sa jeunesse.
Comme toujours avec Stephen King, c'est bien écrit et cela se lit avec plaisir. le grand talent de King est, à mon avis, qu'il sait dépeindre avec brio le quotidien de ses personnages. Il sait nous les faire aimer et nous faire aimer leur vie. Alors, généralement, dans ses livres, quand leur quotidien bascule dans l'horreur, on bascule avec eux et tout dans le récit devient crédible, nous acceptons la part fantastique du récit car le héros l'accepte aussi, tout en en reconnaissant la nature surnaturelle.
Ici, pas de basculement dans l'horreur, ce qui n'est pas forcément gênant car King peut écrire de magnifiques textes non-fantastiques comme "le corps" ou "un élève doué".
Mais King cherche ici à tout de même ajouter une touche surnaturelle (qui n'était à mon avis pas nécessaire) avec la "médiumnie" du jeune garçon (ça rappelle un peu Shining). Mais comme il n'y a pas de rupture franche entre le quotidien trivial des personnages et cette part de fantastique, celle-ci perd en crédibilité (tout le monde semble cela normal, y compris le narrateur).
En plus l'auteur s'en sert comme d'un deus ex-machina dans la scène culminant le récit: l'affrontement entre le héros et le méchant de l'histoire et la fin de livre me parait aussi artificielle que celle d'un mauvais scénario hollywoodien.
En résumé, un livre peu convaincant qui semble avoir été écrit par un auteur vieillissant ressassant ses souvenirs de jeunesse. Une phrase revient à plusieurs reprises: "n'oubliez pas, j'avais vingt et un ans."
Ce leitmotiv résume, pour moi, le livre: le souvenir fantasmé de la jeunesse par quelqu'un préoccupé par son vieillissement.

Pour finir sur une note positive, je ne pense pas pour autant que Stephen King soit devenu sénile. Je n'ai pas vraiment aimé Joyland, mais j'ai beaucoup apprécié son roman suivant: Revival.
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J'ai été déçue! le personnage principal est, certes, attachant mais il n'y a pas d'horreur ni de suspens à proprement parler. Je suis restée sur ma fin...
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JOYLAND, Stephen King • 📕Au 1 abord (qu'est ce qui m'a mené à lire ce livre?)

Livre assez récent de Stephen King et le dernier que j'ai lu…( je ferais une revue sur tout les Stephen King que j'ai lu et cela va me prendre du temps + mes favoris :D) •
• 📗Impression/analyse


Je suis une fan de CLOWN, les clowns qui font peur ou qui sont étranges. haha et le synopsis de mon édition indiquait qu'il y a aurait possiblement des clowns avec un délire horrifique autour de la fête foraine. QUE NENNI. Aucun clowns dans cette histoire. Par contre oui de la fête foraine en long et en large. L'histoire est une expérience de vie d'un jeune homme tout à fait charmant qui passe son été à travailler dans une fête foraine, mélangé à une petite enquête. Se lit vite. le personnage est attachant mais …de loin le meilleur des Stephen King. Banal je dirais. •
•📘Je recommande?

Pour un Stephen King, je ne le conseille pas spécialement.
Lien : https://www.instagram.com/kh..
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Devin Jones, pour se remettre d'une douloureuse rupture amoureuse, décide de mettre en pause ses études universitaires pour travailler un été à Joyland, sorte de Disneyland de chez Wish, où les attractions sont un peu ringardes et passées de mode mais dégagent néanmoins un certain parfum de nostalgie.
Il apprendra rapidement que la maison hantée serait VRAIMENT hantée, par le fantôme d'une jeune fille assassinée là quelques temps auparavant...
De tous temps, il y a eu deux types de romans de Stephen King. le haut du panier, et ceux qu'on dirait écrits en mode pilotage automatique, sans gros efforts au niveau du scénario, de la conclusion, de l'ambiance...
Clairement, Joyland s'inscrit dans cette seconde catégorie. Hop, un parc d'attraction, un fantôme, deux ou trois ados vaguement attachants, on mélange le tout et let's go pour trois cents pages. L'histoire ne rime pas à grand chose, l'angoisse promise en quatrième de couverture est absente, diluée dans une récit mièvre dont la conclusion bâclée mériterait qu'on puisse demander un remboursement.
Je ne vais pas relancer les rumeurs sur l'armée de prête-plumes qui permettraient à King de suivre le rythme effréné de ses publications, mais ce n'est pas évident d'accepter que l'auteur de ceci et de 22/11/63 ou Simetierre soit la même personne...
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