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3,8

sur 1056 notes
Si je devais ne pas aimer un King, ce serait bien celui-là. Si le côté fantastique à de quoi séduire et l'histoire de cette femme battue prometteuse, c'est l'ennui qui m'aura gagné au long du paver.

Le seul passage qui m'aura vraiment angoissé… je ne peux même pas en parler pour ne pas spoiler. Disons qu'il y a un passage où le lecteur est en pleine paranoïa, tellement la plume de l'écrivain est remarquable.

Ceci n'empêche que Rose Madder et son tableau ne m'aura pas convaincu. Ce qui est tout même rare chez King.
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"Rose Madder" reste encore à ce jour, un excellent crû Kingien à grande échelle. Il forme une espèce de lien avec "Dolores Claiborne" ou "Jessie", avec cette femme mise en avant, un peu comme le sera "Histoire de Lisey"
une dizaine d'années plus tard. L'auteur débute justement de façon très banal et prosaïque avec des choses normales qui pourraient nous arriver dans la vie de tout les jours. Ce n'est que plus tard dans l'histoire que l'élément fantastique survient, un genre de schéma qui est souvent identique dans les oeuvres Kingiennes. Et comme à l'accoutumée, le Maître a le don pour nous conter une intrigue machiavélique et horrifique, tout en nous entraînant dans des contrées lointaines, peuplées de créatures belliqueuses. Dès le lancement, le roman annonce la couleur avec sa scène choc d'ouverture, et l'on sait d'ores et déjà que l'on tient entre les mains
un bouquin d'exception. On est vraiment touché par cette femme qui tente de reconstruire et de refaire sa vie. Dès qu'elle met la main sur son tableau, on ne peut plus décrocher. Il n'y a, à proprement parler, que très peu d'action mais nous avons envie que d'une seule chose : de suivre la rédemption de cette femme, Rosie McClendon.
Du surcroît, Norman Daniels est l'un des personnages les plus inquiétants et terrifiants dans le bestiaire de Stephen King. L'ensemble du récit est prenant, intense de bout en bout avec beaucoup de suspense et des thèmes très forts. Les premières pages m'ont vraiment captivé, que l'on ressent de la terreur, la haine et tout ce qu'il faut pour du fantastique.
Certes, il y a des passages un peu longuets mais tout de même, indispensable à la bonne compréhension du livre. Puis les personnages sont très bien dépeint, ainsi que l'étrange tableau et l'arrière-monde aux parfums mythologiques.
Le dénouement final ne m'avait pas réellement déçu outre mesure.
J'avais notamment trouvé que l'épilogue était (pour une fois) très utile, puisqu'il montre un changement très particulier de la personnalité des personnages et l'impact de "l'après-roman" si j'ose dire. Ce qui lui confère une aura menaçante et empreinte d'une certaine folie. Un bouquin dont je me suis délecté et qui fera date dans mon esprit pour longtemps.
Un somptueux chef-d'oeuvre à couper le souffle qui prouve que le Maître a plus d'une cordes a son arc. du grand art Kingien que je vous recommande.
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Rosie regarde avec insistance la petite tache de sang présente sur un des draps du lit. Il a sûrement dû couler de son nez cette nuit. Il suffirait simplement de changer les draps. Oui, simplement changer et reprendre sa routine jusqu'au retour de Norman, son mari. Laissez cette torpeur familière l'envahir. Mais elle ne peut pas… 14 ans…14 ans à vivre en enfer auprès de cet homme sadique et subir « ces petites discussions entre quat'zyeux ».

-« Si ça continue comme ça, il me tuera » (page 31)

Rosie décide de fuir cette maison et son conjoint avant que la peur ne la paralyse et qu'elle retombe dans sa torpeur. Cette jeune femme apeurée va puiser dans sa colère latente et son désir de tout quitter pour avancer dans le monde extérieur qui lui est devenu totalement inconnu. Mais Norman ne peut pas accepter cela. Elle a osé quitter leur foyer et voler sa carte bancaire. Elle l'a désobéi. Mais il va la retrouver et avoir une conversation avec elle… Entre quat'zyeux.

A travers le symbole du labyrinthe, tant au sens propre qu'au figuré, Rosie devra parcourir de nombreux chemins avant d'accéder à une pleine liberté tout en évitant Norman, dont ses pas semblent s'approcher de plus en plus des siens.

À partir de cet événement, la narration va se diviser entre ces deux protagonistes. Alors que l'un essaye de retrouver une vie normale et sa liberté, l'autre part à sa recherche laissant la folie l'envahir complètement. Je n'ai pas lâché ce roman, tout en étant prise par des sentiments assez forts.

J'avais mal pour Rosie et mal pour tout ce qu'elle a vécu. Lorsque une brève étincelle de colère la sortit de sa torpeur pour enfin fuir de ce lieu, je l'encourageais intérieurement à continuer d'avancer malgré que sa peur lui dictait de rentrer. Au fil des pages, j'ai regardé cette femme craintive devenir une personne forte et prête à se battre et ne plus courber l'échine. Pour Norman, je n'avais que colère et mépris. Stephen King nous livre ici un antagoniste des plus effrayants se cachant sous l'image d'un super policier et héros local médaillé. Nous avons là des personnages forts bien développés dont la plume de l'auteur nous plonge, sans aucune retenue, dans leurs psychés. Et tout au long d'un chassé-croisé haletant, la tension montera pour finir dans un dénouement plein de symbolisme.

Et sur ces derniers mots, je vais venir sur le point qui divise les lecteurs: la présence du tableau. Beaucoup de personnes n'ont pas vu l'utilité de cet objet qui apporte une part de fantastique dans un récit qui se suffisait à lui-même. D'autres leur ont répondu qu'au contraire, le tableau a un rôle essentiel.

Et je suis d'accord avec le deuxième avis. Ce tableau est très important. Sans rentrer dans les détails, il illustre à travers de nombreux symboles antiques, la vie de Rosie: sa jeunesse, son mariage et ses sentiments. Mais pour moi, elle personnifie surtout sa colère. Durant 14 ans, elle a subi les coups de son mari, occultant ses sentiments pour ne plus rien sentir. Mais cette goutte de sang a suffi pour éveiller cette colère qu'elle couve depuis de longues années. A travers les différents événements qu'elle va vivre à travers ce tableau et son importance dans le dénouement, je n'ai pu m'empêcher d'avoir des frissons. Sur le coup, je pensais être prise par l'ambiance du roman. C'était le cas bien sûr. Mais à la fin du livre, je me suis sentie… Bizarre.

J'ai relu plusieurs fois le livre pour en comprendre la raison. Puis j'ai saisi. Stephen King traite d'un des gros problèmes de notre société, les femmes battues, à travers l'histoire de Rosie. Il a su mettre des mots sur l'enfer que vivent ces femmes et la force et le courage qu'elles puisent en elles pour pouvoir se relever et ne plus se sentir brisées. Mais l'autre sujet qui s'entremêle à ce thème, c'est la colère. Ce sentiment qui a force de la contenir peut devenir un poison, qui conduit à la rage… Voir à la folie. Lorsque je l'ai compris, j'ai lâché mon roman et je suis restée pensive un instant.

Dans ma chronique « La nuit des enfants rois », je soulignais « de ne plus couvrir cette colère en moi pour comprendre ces jeunes protagonistes ». Pour « Rose Madder », elle était là. Plus jeune, je gardais mes sentiments. Je ne dévoilais pas ma colère. Je la conservais au fond de moi. Et elle grandissait, grandissait… Parfois, pour une chose futile, je la sentais sur le point d'exploser, mais je la retenais. En lisant « Rose Madder » et voyant Rosie comment elle a réagi face à la sienne, j'ai décidé que la mienne ne saura pas non plus un « poison ». Voilà pourquoi j'aime ce roman qui m'a autant marqué que le « Talisman ».

CONCLUSION:
Rose Madder fait partie de ces livres qui ont eu un énorme impact sur ma vie. Il est clair et dieu merci, que je n'ai pas vécu la même chose que Rosie. Mais je comprenais son sentiment de satisfaction quand sa colère se libérait et sa peur qu'elle puisse en devenir la marionnette.
Rosie, « La vraie Rosie » comme elle le dit, est un des personnages féminins auxquels j'ai ressenti une très grande empathie au point de me pousser à certaines réflexions. Stephen King m'a fait frissonner, voyager, rire, pleurer… Mais je ne pensais pas qu'il aurait eu un tel impact sur l'adolescente que j'étais.
Je vous invite vraiment à découvrir ce roman où l'auteur y glisse de nombreux symboles donc chaque lecteur aura sa propre interprétation.

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Avec un nombre incalculable de livres, Stephen King est l'homme à abattre dans le domaine de l'horreur/fantastique tant le spectre de ses oeuvres plane au-dessus de ce style littéraire faisant de l'ombre, par la même occasion, à un nombre massif de jeunes auteurs qui aimerais être lus eux aussi. Seulement voilà, le Monsieur est sûrement l'un des plus prolifiques dans ce domaine avec plus d'une soixantaine d'écrits étalés sur une trentaine d'années et s'impose logiquement comme une référence. Mais en littérature comme en musique, il arrive que dans la vie d'un artiste son inspiration prenne du plomb dans l'aile et Stephen King ne déroge pas à cette règle. C'est donc avec Rose Madder, sorti en 1995, que ce constat s'impose à moi. Rien de catastrophique cependant, car même le plus pourri des romans du King restera à mon avis toujours un cran au-dessus de certains romans (moi une groupie ?).

Pourtant, sur le principe, je jubilais d'avance. Un sujet sensible, un bouquin épais, un quatrième de couverture qui me filait l'eau à la bouche, tout était couru d'avance, on tenait là encore un bon cru. Cette fois-ci, le maître arrive avec un sujet qu'il survole souvent, mais sans jamais vraiment l'approfondir : la maltraitance faite aux femmes. Connaissant maintenant assez bien le lascar, plus de doute possible, le sujet est riche, le tout devrait être crédible.
Rose est une femme battue copieusement depuis quatorze ans par son mari, officier de police de son état. Un beau jour, prenant son courage à deux mains, elle décide de quitter le cocon familial *ironie*, marre des tortures quotidiennes infligées par Norman. Son périple commence alors, et Rose par en quête de son indépendance bien prête à vivre la vie qu'elle mérite. Elle traversera le pays pour se mettre à l'abri de son timbré de mari et repartira sur de bonnes bases, épanouie et heureuse. de rencontre en rencontre, Rose finira par tomber sur un tableau représentant une femme qui suscitera chez elle un intérêt plutôt étrange (qui a dit élément fantastique ?) et qui bouleversera sa vie pour toujours.

Allons droit au but. Rose Madder est loin d'être le meilleur roman du King même s'il révèle de bons éléments. le personnage de Rose, que l'on suit dans sa reconstruction personnelle et sociale, est touchant, car il faut dire que King ne lésine pas sur les scènes choques et malmène Rose d'une manière dont lui seul a le secret, provocant chez nous une vague de sympathie. Et même si Rose est surtout attachante, car elle pourrait être une personne de notre entourage (la maltraitance faite aux femmes est un fait encore trop souvent relaté), il reste parfois un personnage un peu trop prévisible, bien qu'elle soit sympathique et volontaire. À l'inverse, pour Norman, son mari, sorte de psychopathe notoire, King a mis le paquet, le genre de méchant comme on les aime, sadique et complètement imprévisible dans son comportement. Il aura pour but de traquer sa femme afin d'avoir « une petite discutions entre quat'zieux » et croyez-moi, il sera prêt à tout (surtout aux pires monstruosités) pour la retrouver. La chasse se déroulera souvent du point de vue des deux personnages, en alternant et croisant le récit pour une tension maximum. L'histoire recèle de situations abominables comme seul le King sait les imaginer et le personnage de Norman reste sans doute un de mes méchants préférés.

Mais malgré une histoire qui tient la route, le livre comprend cependant quelques éléments qui peuvent dérouter et notamment le fameux tableau. Une seule question m'est venue à la fin du livre, pourquoi diable avoir entaché cette intrigue haletante avec un élément complètement dérisoire comparé au reste de l'histoire ? Il est vraiment difficile de dire pourquoi le King est venu glisser ce foutu tableau dans l'histoire tant il n'apporte rien au final. Rose tombe sur la fameuse croûte chez un antiquaire, une sorte de connexion s'établit entre eux et merci mon cul. Enfin non, pas merci, mais presque. le nombre de scènes en rapport avec le tableau est (heureusement) limité même si les allusions au cours de l'histoire sont nombreuses. Les références mythologiques sont certes intéressantes, il n'en reste pas moins que ce côté fantastique reste totalement inutile et brise le rythme « terre à terre » du récit. Ce problème va de pair avec un point que je soulève souvent dans mes chroniques de Stephen King et que je considère comme un atout d'habitude : les descriptions. Les scènes liées au tableau traînent en longueurs avec d'interminables descriptions pesantes et soporifiques et là où l'auteur a sans doute voulu créer une immersion, le lecteur n'a qu'une envie, fermer le livre ou zapper jusqu'à la fin du chapitre. Pourtant nombres de passages du livre sont tellement prenant qu'il est difficile de décrocher, je pense au départ de Rose ou j'étais accroché aux pages, transpirant à grosses gouttes, incapable de me lever ne serait-ce que pour assouvir un besoin naturel, alors bordel Stephen (oui tu m'obliges à te tutoyer) qu'est-ce que c'est que ce superflu de tableau tout pourrit ? Bon... il est vrai que je fais ma sucrée, mais quand même... avoir un roman béton et le salir avec une telle ineptie ça me scie les pattes....

Petite baisse de régime avec ce Rose Madder qui aurait mérité d'être plus abouti sur certaine chose, que ce soit sur certains personnages où sur certains côtés de l'histoire, ce roman est à placer sur la pile des livres moyens de Stephen King malgré le sujet coup de poing. L'auteur arrive cependant toujours à trouver les mots justes et forts pour décrire certaines situations et instaure ce malaise si propre à ses livres, mais le tout est un peu fade comparé à grands nombres de ses romans. À lire si vous êtes fan du Monsieur, à oublier si vous cherchez le grand frisson dans la biblio du maître, Rose Madder jouit tout de même d'une structure dynamique avec son chassé-croisé haletant qui nous fera passer tout de même un bon moment.

Zoskia


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Rose Mader est un des romans de Stephen King qui m'a le plus touchée et marquée. Je l'ai lu il y a quelques années et pourtant je m'en souviens très bien.

Le sujet de la violence conjugale et son traitement m'ont secouée. La première partie du récit ressemble à roman classique avec cette femme qui a fui son mari violent et tente de reprendre sa vie en main en se dégotant un travail et un amoureux. Puis Rosie déniche un tableau et le roman bascule dans le fantastique et l'épouvante.

L'aspect fantastique est brillamment amené et le mélange épouvante-réalisme-fantastique-suspense est parfaitement équilibré.
Le personnage du mari, Norman, est un psychopathe de haut vol qui m'a autant fait flipper (si ce n'est plus) qu'Annie Wilkes.

Enfin, je me suis attachée à Rosie qui est un de mes personnages féminins préférée de l'univers de King. Elle est émouvante dans ses douleurs mais aussi dans sa volonté de s'en sortir.
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L'idée était géniale, un tableau qui entre en symbiose avec une femme ou inversement. le tableau est vivant et des choses qui apparaissent. Pourtant, j'ai très vite lâché ce livre. le roman traine trop en longueur, on s'y perds, certains passages sont mêmes pénibles à lire. J'ai pourtant déjà lu quelques bouquins de King, mais pour celui-ci, son inspiration n'était pas au top. Dommage.
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Rosie a vécu l'enfer. Les coups, les morsures, la violence psychologique. Mais Rosie s'est enfuie. Loin, le plus loin possible de son tyran et mari. Et plus près, tellement près de Rose Madder.

Rosie va devoir se battre, car Norman finira par la retrouver, la rattraper. Il sera très en colère. Prêt à tuer pour se venger de Rosie!

Et... Il se peut que Rose Madder lui offre toutes les armes dont elle aura besoin pour le combat final.
Le tout étant de ne pas oublier de les utiliser! Ou pas: quel est le meilleur choix? En tout cas, une dette sera acquittée.
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Ce livre traite de la violence domestique et conjugale, avec brio et finesse, sans jamais tomber dans le "victimisant" ni atténuer l'abjection de ce type de situation, le tout recouvert d'un voile horrifique... J'ai adoré ce roman, car il m'a, à la fois, profondément touchée, tenue en haleine, fait frissoner, espérer et jubiler, grâce à une intrigue extrêmement bien menée et des personnages plutôt bien "élaborés", à la psychologie trés travaillée (Enfin... Surtout en ce qui concerne Rosie).

En bref, Rose Madder honore son contract "auteur-lecteur".

Si je me fie à mon ressenti, il me semble évident que Stephen King s'est renseigné sur son sujet avant de s'atteler à la rédaction de Rose Madder. Et je suis d'autant plus bluffée par la profondeur du personnage (On la voit évoluer, se reprendre en main, et- mais je ne détaillerai pas içi pour ne rien révèler de trop!- on a droit à un passage trés intéressant concernant son combat intérieur pour se libérer entièrement de l'emprise de Norman, son taré d'époux, ou tout s'incarne et s'anime) qu'il s'agit d'un " simple roman classé horreur".


Maintenant...

Ouvrez le livre, tournez ses pages. Et plongez dans l'horreur!

Mais dites-moi... Qui est le véritable monstre caché entre les pages de ce gros, mais envoûtant roman?
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Stephen King nous plonge dans l'enfer d'une femme sous l'emprise d'un mari pervers narcissique violent qui trouve un jour le courage de fuir.
C'est un bon roman, intrigue et suspens sont là malgré quelques longueurs...

Petit clin d'oeil pour la chanson "The Name Game" de Shirley Ellis que l'on retrouve également dans la série TV "American Horror Story : Asylum" :)
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Avec Dolores Claiborne et jessie ,Stephen King termine sa trilogie des femmes avec l excellent Rose Madder,poignant, touchant et dur a la fois.
Norman n est pas qu un mari violent,c est aussi un monstre ,un déséquilibré qui n a plus aucunes limites. Rosie trouve refuge chez filles et soeurs mais c est mal connaître son mari qui part retrouver sa trace et qui tient plus que tout a avoir une discution entre qua'zyeux.
Avec un final dantesque ,king nous concocte un roman magistral.
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Sortie en 1995, fort de 760 pages, et jamais adapté au cinéma, Rose Madder est pourtant un trés bon livre du maitre. Plongeant une fois de plus dans l'esprit d'une femme, il en tire le meilleur…
Rose McClendon, ou plutôt Rose Daniels depuis son mariage, est une femme battu. Depuis 15 ans, son mari ne cesse de s'en prendre à elle dés qu'il en a l'occasion. le problème pour elle, c'est qu'il est flic. Un matin, la simple vue d'une tâche de sang sur son oreiller lui fait prendre conscience de toute sa souffrance. Elle décide alors de quitter le domicile et de partir le plus loin possible de ce monstre. Prés de 900 kilomètres plus loin, elle est aidé par un groupe de femme dans des situations similaires. Un jour qu'elle veut revendre sa bague à un prêteur sur gages, elle tombe sur un tableau qu'elle décide d'acheter. Un tableau qui semble être la porte vers un autre monde. Pendant ce temps, Norman, son mari, la recherche activement pour lui faire payer son départ…
Rose Madder est un roman qui se déroule selon 2 points de vue. Celui du mari voulant à tout prix retrouver sa femme pour « avoir une discussion entre quatre z'yeux », et celui de Rose qui refait sa vie et rencontre même un homme. Si l'élément fantastique, par le biais du tableau et des dernières pages du livre, est important dans sa résolution, il est cependant mineur dans le roman puisqu'occupant à peine une centaine de pages (peut-être moins). L'essentiel est consacré aux peurs de Rose envers les hommes, envers sa nouvelle vie, mais aussi aux petits bonheurs qu'on lui laisse obtenir. Profitant d'une ambiance globale un peu moins sombre qu'à l'accoutumé et d'un final plus maîtrisé, Rose Madder est un trés bon livre et prouve que le King est aussi à l'aise dans la plongée dans une psyché quelconques que dans le fantastique pur. Faut-il en attendre une adaptation ? Ce ne serait peut-être pas une mauvaise chose.
Lien : http://www.jeuxvideo-live.co..
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