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3,8

sur 1057 notes
Ce roman de Stephen King part d'une situation malheureusement assez classique, une femme mariée endure les sévices de son mari depuis de très longues années, mais préfère souffir que réagir, en se disant qu' elle le mérite peut-être ou que l'herbe ne serait peut-être pas plus verte qu'ailleurs, jusqu'au jour ou suite a un énième coup, elle finit par prendre ses affaires et s'en aller ...

Bref on démarre plutôt dans un problème sociétal que dans du SK pur et dur vous me direz, ce début de roman me fait pas mal penser à ces romans qui mettent en scène des femmes assez forte comme Misery, Jessie ou Dolores Claiborne.

Suite à cette fuite Rosie se retrouve dans un établissement pour femme battue, se trouve un nouveau boulot et rencontre un nouvel homme qui lui plait beaucoup, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour ou son mari décide de venir la chercher pour avoir une explication virile avec elle et lui faire comprendre qu'on ne le quitte pas aussi facilement...

Toute cette partie réaliste du roman m'a beaucoup plus, les touches fantaisistes m'ont beaucoup moins plus surtout toute la partie surnaturelle autour du " tableau ", alors que je ne suis pas spécialement rationnel et que d'habitude cela ne me déplait pas mais la cela tombait complètement à plat par rapport au reste de l'histoire.

Sinon c'était somme toute un bon roman avec certaines petites longueur dispensables, au lieu de 760 pages ce roman aurait été parfait avec 150 pages de moins. Un bon roman au final rien de mauvais ni d'exceptionnel donc...
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Stephen king traite, à sa manière toute particulière, des grands problèmes sociétaux. Dans Rose Madder, ce sont les violences conjugales qui alimentent un récit fascinant.
L'auteur passe avec une aisance confondante, de la violence la plus cruelle (de celle qui assèche la gorge du lecteur), à la bienveillance (tout le monde n'est pas brutal et psychopathe) des gens qui aident.
De l'aide, Rosie en a besoin après s' être enfuie de chez son sadique de mari-frappeur. Elle sait qu'il lui faut partir loin et sans se retourner.
King nous entraîne, encore une fois et une fois de plus, dans ces mondes entre veille et rêve teintés de fantastique et de folie.
Tiens, j' irai bien refaire un tour dans le tableau!
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Rose Mader, une femme battue, comme tant d'autres malheureusement. Un policier de mari, la fuite de Rose, mais va-t-elle y arriver ? Tout ce qu'on lui souhaite!!! Une lecture qui tient en haleine.
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Il y avait bien un p'tit moment que j'avais lu du King... mon dernier en liste, je crois que c'était It... alors, j'étais resté sur une impression d'ambiance tellement bien menée, des personnages très bien construits et une angoisse qui nous prend et nous lâche pas.... Ce ne fut malheureusement pas le cas avec ce livre-ci. J'ai trouvé beaucoup beaucoup de longueurs et de répétions. Les personnages ne m'ont pas parus attachants et pas cette aura de mystère et de fébrilité que m'ont procuré les précédents livres de King. Un bouquin qui se lit donc bien, mais sans plus. Il a l'avantage de ne plus être dans ma PAL ! ;)
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Avec Stephen King, auteur que j'apprécie énormément, c'est toujours tout l'un ou tout l'autre, et bien là c'est tout l'autre, je n'ai pas vraiment été satisfaite de ma lecture.
Nous suivons Rosie, qui est mariée avec Norman depuis 14 ans et qui subit sa violence quotidienne, au point de se retrouver à plusieurs reprises hospitalisée pour "chute dans les escaliers ou porte de salle de bain entrouverte pendant un réveil nocturne", et un jour, une simple goutte de sang sur les draps va la faire réagir, elle quitte Norman et part.
Oui mais voilà, on ne quitte pas Norman comme ça, flic de son état, il va tout faire pour la retrouver et bien évidemment il va la retrouver.
Ce livre et son histoire aurait pu être intéressants, même avec sa partie fantastique que je laisserai aux futurs lecteurs le plaisir de découvrir n'est pas déplaisante, mais que de longueurs dans ce pavé, il tourne en boucle, mais pour pas grand chose au final.
J'ai lu ce livre assez rapidement car l'envie qu'il se passe enfin quelque chose m'a motivé, mais au final, même la fin m'a déçue.
Je ne recommanderai donc pas ce livre, mais resterai fidèle à cet auteur qui arrive à me surprendre très souvent.
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Un de ceux que j'ai préféré!
Une femme battue quitte son mari un matin, presque sur un coup de tête. Mais son mari violent est aussi un policier et il la pourchasse malgré tous les efforts de Rosie pour se faire une nouvelle vie.
Elle loue un petit appartement et achète mème un tableau dans une brocante. Un tableau inquiétant fascinant qui exerce sur Rosie une influence étrange.
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Dans la série Stephen King aime les femmes, je demande Rose, Rosie la vraie, la vraie Rosie.
Rosie n'était que Rose Daniels, la femme de son mari violent et barbare, jusqu'à ce qu'elle mette les voiles, un matin comme un autre, poussée par, sans doute, le désir de survivre. Et la voilà dans une grande ville, anonyme et néanmoins prête à tout recommencer. Et le monde peut lui offrir cette chance. Mais Norman, son mari, est à ses trousses. Elle le sait, elle le sent...
Stephen King explore dans ce roman plusieurs pistes pour le surnaturel, plusieurs métaphores. La magie est dans un tableau que Rosie achète, et qui est une entrée pour un autre monde, où vivent des doubles des personnages réels, version mythologique. Stephen King entremêle des mythes grecs au réalisme de son histoire de femme battue. Pour se révéler à elle-même, pour devenir la "vraie Rosie", Rose devra combattre le taureau mythique du labyrinthe et sortir de celui-ci, comme une Thésée moderne.
Mais ce que j'ai trouvé le plus fascinant dans le texte, c'est la transformation de Norman, le mari violent, en fou furieux et en minotaure cannibale, hors même du tableau, dans la réalité. L'idée qu'en voulant détruire Rosie comme étant sa propriété il se détruit lui-même et s'anéantit en tant qu'être humain est ainsi incarnée d'une façon extrêmement efficace. Toute conscience, toute trace d'humanité s'efface, et il ne reste plus qu'une chose lamentable, horrible et sanglante ...Oui, vraiment, c'est une image très frappante.
Stephen King est un grand romancier, à l'imagination absolument exceptionnelle et à la sensibilité universelle.
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«Va falloir qu'on ait une petite discussion entre quat'z'yeux.»

Pour vous faire un résumé simple : c'est l'histoire d'une femme (Rosie Mc Clendon) qui a subit les sévices de son mari (Norman Daniels), pendant 14 années et qui un beau jour se réveille, commence ses tâches journalières, ... puis « la révélation ». Elle en a assez. C'est sur ce coups de nerf, qu'elle s'empare de son manteau, saisis la carte de crédit de son mari, et fuit le domicile. Lui, flic disposant de ressource, n'est pas décidé à laisser sa femme impunie. Comment a-t-elle pu le voler ? LUI !? C'est sur cette motivation, qu'il commence ses recherches bien décidé à lui apprendre une petite leçon.

Le roman tourne principalement autour du nouveau départ de Rosie. Son travail, ses ami(e)s, un tableau trouvé dans un troc et (bien évidemment), sur l'avancée de son mari. Ce qui est en soit une partie plutôt excitante. Je dirais même, LA plus entraînante des parties.

Garantie suspens, signé Stephen King !
Rosie femme qui prend son courage à deux mains.
Envie de vivre autre chose que la peur, la tourmente, la douleur des coups.
Grandie de son aventure, pourra-t-elle lui faire face ?

Mon point de vue.

Rose est une personne gentille, et à certes usée de courage pour sauter le pas et quitter l'horreur de sa vie quotidienne. Mais elle reste aussi guillerette, et franchement ennuyeuse,... Même ses sautes d'humeurs avaient un coté enfantin très désagréable. J'ai eu envie de la secouer. Pour être honnête j'avais hâte que son mari la retrouve et lui mette une branlée, histoire qu'enfin, elle puisse montrer que ces mois passés sans lui, on servit à quelque chose. Se venger, alors?

Sa nouvelle romance aux « JE TAIME », sucrés de vanille? gnan, gnan.
Quant aux dialogues? Prévisibles. too much.

J'aurais voulu juste un peu plus de consistance dans son personnage. J'ai eu l'impression que du début à la fin, elle ne faisait que « suivre », mais jamais « mener». Et quand enfin elle réagit, c'est à cause de quelque chose totalement indépendant d'elle. D'où ma déception.

MAIS, heureusement il y a Norman. On sait tous dès les premières lignes, qu'il la retrouvera. Sinon le roman n'a aucun sens. Mais alors que lui fera-t-il ? C'est encore plus effrayant que celui-ci sombre peu à peu dans la folie! On sent qu'il à des troubles psychologiques antérieurs. Ceux-ci exacerbés par le départ de sa femme. Rongé par la haine. Attisé par sa colère. Et animé d'une rage dévorante.

Tout ceci, le laissant conscient à mesure de son épopée ; qu'il y perdra probablement tout.
... mais pas avant de lui mettre la main dessus! Et quand ceci sera fait....

Et ça? J'adooore!

Toujours est-il que l'histoire aurait pu être sacrément bonne :

Si Stephen King ne l'avait pas gâché avec ses idées surnaturelles en ramenant un tableau «magique», qui fichera (simplement) en l'air toute la fin/beauté du roman. Et ça sans parler du retournement de caractère soudain de ses personnages. A en éclater de rire . A mon sens, un thème aussi fort que celui-là, avec un antagoniste pareil, n'a nul besoin d'artifice supplémentaire. Pas de grosse bête sortie d'un livre sur la mythologie.

Juste... cette peur viscérale et l'envie d'en réchapper.

Une leçon à apprendre : Celle de survivre.

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J'ai lu ce roman pour la première fois il y a quinze ans. Je me souviens qu'en le refermant, j'ai pensé qu'il faudrait, un jour, que je le lise à nouveau tant il m'avait plu. C'est chose faite, et je ne le regrette pas.
Comme souvent chez Stephen King-contrairement à sa réputation d'auteur à monstres sanglants, ce n'est pas le fantastique qui amène la violence : elle est d'origine humaine. La monstruosité que raconte et, ce faisant, dénonce, l'auteur est la violence conjugale.

J'avais oublié à quel point ce roman était angoissant. La contrainte, les sévices, la manipulation, l'agressivité : autant de choses que j'ai ressenti comme une gifle dès les premières pages du roman. La scène de la fausse couche de Rose est insoutenable, et ce n'est que la scène d'ouverture...
Norman est LE monstre de "Rose Madder", sa femme est sa victime depuis 14 ans. Un jour le brouillard d'anéantissement, de renoncement dans lequel elle est enveloppée se déchire brutalement, et elle fuit. Elle n'a plus de famille, et peu à peu ses amis se sont éloignés. Elle vivait par et pour Norman, au rythme de ses appels dans la journée, de ce qu'il autorise et interdit, au rythme des coups et des humiliations. Elle fuit sa maison comme on saute dans le vide : sans repères, sans appuis.Elle ne sait plus aller vers les autres. Ce qui semble évident pour beaucoup (comme prendre un bus) lui apparaît comme insurmontable. le sentiment de culpabilité enfle au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de chez elle, mêlé à l'exaltation de se libérer, mais aussi à la terreur : Norman la tuera quand il la retrouvera. Il est policier, personne ne peut la protéger, il le lui a répété :"les flics sont tous frères."

Norman est intelligent, vicieux, dangereux. Enfant, il a été victime d'abandons, de sévices, et voue une haine et un mépris sans bornes aux femmes, aux Noirs, aux homosexuels, en fait il est parano et méfiant envers le monde entier.
La violence de Norman est assénée au lecteur sans préavis, comme les coups qu'il a l'habitude de distribuer à sa femme.

Rosie trouve refuge dans une association, "Filles et sœurs", à des centaines de kilomètres de sa maison-prison. Mais Norman n'a de cesse de la retrouver.
Dans le roman, on suit soit Rosie, soit Norman, et les passages où on est de son point de vue à lui m'ont paru irrespirables, malsains et angoissants, ce type est un véritable char d'assaut toxique obsédé par le fait que Rosie a osé se servir de leur carte bleue dans sa fuite : ce fait-là lui apparaît comme totalement impardonnable et méritant une mort dans d'atroces souffrances. Quant à la fuite de sa femme, elle le laisse surtout perplexe parce qu'à aucun moment il ne s'est douté qu'elle serait capable de le faire : il lui semblait l'avoir suffisamment « matée », détruite, réduite à l'état de larve obéissante.
Norman est à vomir.

Ma lecture a été ralentie par mon appréhension à me confronter aux émotions de Rosie.Un des dons de Stephen King réside indubitablement dans sa capacité de décrire avec une justesse effroyable les émotions ressenties par ses personnages.
"Rose Madder" reste pour moi un des romans le plus angoissant de Stephen King; il met en relief ce qu'il peut y avoir de moins reluisant en chacun de nous, notre façon d'envisager l'autre comme un objet, un réceptacle à notre colère, et souligne combien il est banal aussi de considérer les femmes battues comme des "victimes consentantes", et combien il est difficile de briser le silence que l'on s'est imposé et de dépasser la honte et le sentiment de culpabilité.

Je ne vais pas parler ici de la partie fantastique, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur Rose Madder et Dorcas, leur bébé, le taureau du labyrinthe etc . Symboliquement, l'autre coté du miroir (enfin, du tableau), est très sympa, avec une sorte de quête initiatique que j'ai trouvé bien faite.
Encore un bon roman, merci Stephen King.

Les petits clins d'oeil que j'ai repéré :
La ville de Lud, de "La Tour Sombre", est mentionnée par Dorcas qui dit avoir été sur place .
De nombreuses allusions au romancier Paul Sheldon et à son héroïne Misery Chastain , de "Misery".
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mon avis:
J'avais déjà lu quelque Stephen King dont mon tout premier "Salem" que j'avais beaucoup aimer mon premier vrai livre non pas que la bibliothèque rose et chair de poule ne soient pas des vrais livres mais là on était plus dans le roman adulte!
Cela faisait pas mal de temps que je voulais lire "rose madder" et je ne le regrette pas.
C'est pour moi l'un des meilleurs avec "Jessie" que j'ai chroniquée il n'y a pas longtemps!
Tout commence avec l'explication de Rosie sur sa vie quotidienne au côté de son affreux mari Norman! Histoire comme on en lie dans les journaux...une femme qui se fait battre et a un jour un déclic et part sans rien emmener!À si la carte bleue de son co*****rd de mari!
Je ne vous mentirais pas il y a des longueurs le livre a été pour moi addictif! certaines personnes pourraient manquer de patience mais croient moi elles sont utiles au bon déroulement de l'histoire!
Et puis lorsque notre Rosie à enfin en possession son "précieux" tableau on ne lâche plus le livre croyez moi!
Alors que son mari ne cesse d'être à ses trousses, des choses bizarres viendront à se produire avec le tableau... de plusieurs façons et à plusieurs occasions elle est son tableau ne feront qu'un. Rose pénétrera dans le tableau.
Ce qui m'a fait plusieurs fois souffler à causse des longues a été lorsque Rose a combattu le taureau scène pour moi interminable, la rencontre dans le tableau avec Norman également. J'ai accroché au début du livre pour rester mitigée à la fin. Une fin un peu pour moi i love you baby ^^ et accrochez-vous car vous partez pour 768 pages et oui un beau pavé!
J'ai bien aimé mais je ne mettrais pas 5 étoiles ni coup de coeur trop de longueurs pour ma part mais je continuerais de lire cet auteur sans aucun problème!
Lien : https://lavisduneaccrodelale..
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