Rose Madder

Un de mes Stephen King préféré !

Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas lu de Stephen King (mis à part pour Dr Sleep) et, alors que je lisais avant tous ses livres dès leurs sorties, je m'étais arrêtée net après Dreamcatcher qui m'avait beaucoup déçue. La série Castle Rock a relancé mon intérêt pour l'auteur et j'ai repris grosso modo ma lecture là où je m'étais arrêtée.

Donc, Rose est une femme qui a subi un mari violent pendant plus de 14 ans (à ce sujet le prologue est hyper violent et met directement dans l'ambiance) et qui, par un beau matin, décide enfin que celà suffit. Et Rose se barre. J'ai beaucoup aimé le rythme de l'histoire entre les sentiments de Rose et ceux de Norman, son mari violent (qui finalement est réellement pitoyable et pour lequel on devine une enfance délétère, notamment en raison du souvenir du père qui est toujours présent ... On finit par avoir pitié de lui, sans pour autant l'excuser : mais ça donne un peu de nuances au récit).

La vie de Rose change au moment où elle fait l'acquisition du tableau Rose Madder...

J'ai beaucoup aimé le monde de Rose Madder, très fortement inspiré de la mythologie grecque : le labyrinthe gardé par un taureau puis plus loin par Norma devenu taureau grâce à un masque, comme une sorte de Minotaure fou; les grenades et leurs pépins et le ruisseau de l'oubli (semblable au Léthé, l'un des fleuves de l'Enfer ). La confrontation entre Rosie et Rose est également bien construite et j'ai apprécié la manière dont le monde du tableau s'imposait peu à peu.

La violence et la folie de Norman sont également bien décrite tout comme le côté corrompu des autorités. le vocabulaire est toujours vulgaire mais c'est du King dans le texte donc on a l'habitude et au final, j'ai beaucoup aimé ce roman


Ce que j'aime : l'utilisation de la mythologie grecque, la manière dont le personnage de Rosie s'épanouit , la violence de Norman


Ce que j'aime moins : le fait que Rose brûle la toile


En bref : Un excellent roman d'horreur qui réussit à réinventer la mythologie


Ma note


7,5/10
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Du pur Stephen King. L'histoire de gens normaux, ou du moins qui en ont l'apparence, qui d'un coup se retrouvent confrontés à leurs pires peurs. le tout à la king, à cette manière d'introduire le fantastique de telle façon qu'il s'insère l'air de rien dans le quotidien des personnages et de leur univers. Ce qui me buffle à chaque fois dans les livres de Stephen King est que l'on a jamais vraiment l'impression de lire une oeuvre fantastique. Franchement l'histoire de ce livre est simple, presque banale : un superflic, Norman, d'une petite ville américaine qui, une fois chez lui, se révèle un monstre battant sa femme, dérapant parfois (méchamment) au boulot. Un jour, Rosie, sa femme, se réveille et décide de le fuir afin de se reconstruire, de vivre enfin sa vie. Evidemment Norman se lance à sa recherche, bien déterminé à lui faire payer son audace. Bref, j'ai eu l'impression de lire un petit thriller bien sympathique. Evidemment il y a quelque chose qui dérape vers le fantastique, le monstre tapi dans l'ombre surgit mais, malgré tout, c'est fait avec un tel doigté que cela parait normal. L'on se dit "ouais je sais bien que cela peut pas exister mais peut être que...". Bref, un très bon Stephen King.

J'en sors... et je suis en pétard! Cependant, dès les premières phrases ça pue le King et c'est génial! Pauvre Rosie qui se fait tabasser par son mari policier. Femme battue qui prend la fuite. Mari fou furieux car elle s'est enfuie avec sa carte bancaire. Et puis la chasse commence ainsi que les liens d'amitié et d'entraide entre femmes. Ça aussi c'est bon. Et voilà que King bifurque vers la magie d'un tableau. Bon ok ça tient la route mais, lorsqu'on à hâte à la conclusion presque palpable, voilà t'y pas qu'on retourne dans ce monde bizarroïde et là j'ai dis STOP! Quoi ? On y retourne dans ce monde onirique avec Mr. Norman sur les talons. Non, je ne court plus. Imaginez un seul moment où on enlève toute la "magie" dans ce livre et où on se retrouve TOUJOURS dans la vraie vie. Ça aurait été vraiment un roman génial si ça avait été créé dans le vrai monde réel du "possible". Alors que là, King étire la sauce car il vend ses livres à la livre. Dommage.

Oui. Oui j'ai ressenti le frisson habituel des bouquins de Stephen King. Cela faisait bien longtemps que je n'avait pas ressenti ça, La petite fille qui aimait Tom Gordon m'avait particulièrement déçu. L'histoire de Rosie est vraiment exceptionnelle ! Roman conseillé mais attention, ames sensible abstenait vous.

Rose est battue par son mari, policier, depuis sa lune de miel il y a 14 ans. Mais une tache de sang sur ses draps la pousse à voler la carte bleue de son mari et à s'enfuir. Elle prend un bus et se retrouve à 800 km de sa vie passée. Dans cette grande ville elle est aidée et hébergée par une association et trouve rapidement un travail comme liseuse de livres. Mais son mari, furieux, fait tout pour la retrouver et se venger...
Stephen King sait peindre la noirceur des âmes et le monstre qui est dans certains hommes. Toute la partie du roman consacrée à la fuite et à la recherche est formidable. Mais l'aspect fantastique est décevant voire inutile. Et certains détails intriguent voire sont obscurs : pourquoi cette importance donnée à la voix de Rosie ? quel est le rôle de la renarde et que signifie l'arbre de la fin ?

Un gros pavé avec une belle intrigue dans lequel on se prend du personnage de Rosie.
On a envie de connaître la suite de la vie de Rosie! Captivant jusqu'à la fin que j'ai trouvé un peu surprenante!

Cela fait bien longtemps que je n'avais lu un Stephen King, découvert, il y a plus de 20 ans, j'ai adoré ces premiers romans puis moins par la suite.
Une amie qui a adoré ce roman, a insisté pour que je le lise, donc, je me suis décidée.
On vit, en tournant les pages, dans la peur de ce mari d'une cruauté extrême, le coté surnaturel du roman donne un touche de douceur, dans cette attente. Ce tableau vient alléger l" horreur : Rosie a vécu la maltraitance d'un mari sadique, le fait qu'il soit flic rajoute de la peur, c'est un héros pour la police.
Ces idées surnaturelles et ce qui en découleront à la fin de l'histoire, m'ont un peu déçue. Mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé cette lecture, très prenante tant qu'on reste dans le monde réel.

J'ai fait connaissance avec Rose McClendon Daniels d'une drôle de manière.
Recroquevillée dans un coin, elle est en train de perdre du sang, beaucoup de sang. La douleur est atroce.
Norman enguirlande les secours au téléphone avant de manger son sandwich. Puis il s'attaque au nettoyage de la scène: enlever le sang, mettre Rose dans les escaliers.
Les dernières recommandations d'usage: tu as bien compris ce que tu dois dire Rosie sinon je te tue.

Le décor est planté dès les premières lignes. Bienvenue dans l'enfer quotidien de Rosie. Cette fausse couche n'est qu'une épreuve parmi tant d'autres. Rosie est mariée à un cinglé ultra violent qui la frappe pour un oui ou un non (un drap froissé, un livre de poche qui traine).

Rosie reste 14 ans avec ce sale type.
Un matin, elle prend conscience que Norman va finir par la tuer et qu'elle doit partir. Rosie part sans rien hormis la carte bancaire de Norman. La cavale commence.

Si Norman est un connard de première et un cinglé, il n'en reste pas moins un flic plutôt doué qui marche à l'instinct. Il est bien décidé à lui donner une bonne leçon. "Il va falloir qu'on ait une petite discussion , mon chou , une petite discussion entre quat 'zyeux ."

Ce roman est vraiment bien écrit. La narration alterne entre le point de vue de Rose et celui de Norman. On le sent se rapprocher; on suit son cheminement. IL est sur ses talons.
Stephen King m'a épatée par sa capacité à traduire si justement l'enfer des femmes battues.

J'ai trouvé l'histoire captivante du premier mot au dernier mot. Je n'ai pas trouvé de longueurs comme dans Sac d'os. Comment ne pas être tenue en haleine lorsqu'on sait que si Norman retrouve Rosie, elle va y laisser sa peau? J'ai adoré la voir se reconstruire, s'épanouir;

Quant à Norman, on le voit s'enfoncer dans la violence et la haine.

J'ai apprécié aussi la partie fantastique. Fan de mythologie, j'ai bien aimé ces clins d'oeil notamment au Minotaure et à son labyrinthe.

Captivant, flippant aussi. Différent, très réaliste.

8e livre de cet auteur incroyable - Rose Mc lendon lit un livre un peu erotique, le voyage de Misery, et son mari Norman Daniels aime pas ça, il l'as frappe depuis 14 ans, mais rosie est enceinte de 4 mois, et elle est en train de perdre son bb, il lui dit tu dis rien ou je te tue, pendant ces 14 années jamais elle as penser a partir. Mais un jour a cause d'une tache de sang elle decide de partir de prendre la carte bleue de son mari son sac a main et elle part, pour une nouvelle vie, elle prends le bus et elle part a 900 km de son mari, et un homme lui conseille une maison ou on accueille les femmes victime de violence conjugale, apres plusieurs fois s'etre perdu, elle trouve enfin, elle se reconstruit, travaille, envisage d'avoir un appart, fait des projets. Et un jour décide de rentrer dans un preteur sur gages, pour vendre sa bague de fiancailles, son mari lui avait dit que c'était le prix d'une voiture, le vendeur lui en propose 50 dollars, elle refuse, et s"apprete a sortir du magasin quand elle tombe sur une peinture a l'huile qui s'appelle Rose madder, elle l'as veut, elle vois dans ce tableau, son avenir, son futur, et elle peut pas imaginer a quel point...
J'ai un seul mot pour ce livre exceptionnel, il m'as juste retournée comme un crepe, il est si juste, si vrai, on es avec Rosie, on souffre avec elle et chaque victoire et est un peu la notre, et puis ce tableau, quel genie ce Stephen King mettre de l'art et du fantastique dans une histoire de violence conjugale la fin est juste tres poetique, et un suspense tellement haletant tu peux pas lacher le livre, tu as peur avec Rosie, un livre juste exceptionnelement juste,