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sur 1056 notes

Résumé - 4e de couverture : Quatorze ans de mariage, quatorze ans de mauvais traitements : toute la vie de Rosie. Un enfer ! Doublé d'une obsession : fuir son tortionnaire de mari, flic jaloux, bourreau sadique, prêt à la massacrer à la première occasion. 900 kilomètres suffiront-ils à la préserver de Norman ? Qui donc pourrait lui venir en aide ? Personne en ce monde. Mais il existe un autre monde. Celui de Rose Madder. Cette femme n'est peut-être qu'un personnage de tableau, une hallucination. Elle possède pourtant un pouvoir étrange. Un pouvoir dont Rosie pourrait profiter. À moins qu'en traversant la toile, elle ne déchaîne l'apocalypse...
Après Jessie et Christine, le plus génial explorateur des zones obscures de notre inconscient se glisse une fois encore dans la peau d'une femme à l'âme fêlée, habitée par la peur. Cette peur qui conduit aux actes les plus fous, aux passions les plus noires.

En rentrant dans le récit, j'ai entendu les voix mêlées de Stephen King et de Roddy Doyle. Ces femmes battues. Mais j'ai tellement aimé "La femme qui se cognait dans les portes", de Dublin, d'Irlande, de Roddy Doyle que le récit de ce qui arrivait à Rose dans ce "Rose Madder" m'a paru.. sans goût.

Bien sûr qu'il y a rien de commun entre un roman "social" et un thriller mâtiné de fantastique, ni entre un écrivain Irlandais de Dublin et un écrivain hyper-prolifique Américain du Maine. Mais voilà. C'est ma faute. J'ai bien sûr quand même aimé le Stephen King, mais voir cette femme qui va être poursuivie et quasi retrouvée par un mari policier sombrant dans la psychose...... et voir comment il torture et tue chacune des personnes que Rosie aura croisées est difficile. le voir humilié par des femmes du foyer d'accueil, etc, c'est jouissif. Mais malgré le fait que ça soit "du Stephen King", je ne peux pas m'empêcher de trouver des invraisemblances, surtout dans ce qui est propre à la sécurité des femmes recueillies en ces foyers pour femmes battues.

Mais il s'agit d'un roman. On voit Rosie entrer dans la nouvelle vie qu'elle s'est choisie, aidée par les femmes du Foyer "Mères et Soeurs", on en voit quelques-unes le payer de leur vie. Norman est devenu fou. Les chapitres s'entremèlent entre la voix de Norman et la voix de Rosie. Arrivée au derniers tiers, je vois que lle rythme s'emballe enfin, et la magie entre en scène, aidant Rosie à gagner de la force. Mais cette force, cette rage peut être à double-tranchant.

Un Stephen King de 1997, toujours bien écrit, bourré de rebondissements, mais j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne et à ses amis. Probablement parce qu'à l'arrière de mon cerveau, j'entendais la voix de Paula Spencer, et celle de toutes les autres, mortes ou encore vivantes, en danger.

Rose Madder - Stephen King, Albin Michel 1997, J'ai lu (plusieurs rééditions), 601 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Une histoire terrible de violences conjugales quand l'horreur vient se nicher dans le quotidien une histoire sordide mais King en fait un superbe suspense et un huis clos angoissant: A decouvrir le livre ne vous laissera pas indemne !
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Terrible !
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Un bon thriller, et avec une pointe de fantastique, c'est tout ce que j'aime.
Un petit côté qui ressemble aux histoires grecques, comme le Minotaure, ou la bataille de Troie. C'est très agréable, entre cette femme dans le tableau, l'arbre aux graines ou le labyrinthe et ce qu'il renferme.
Le personnage qui perd complètement la boule, on ne peut pas s'en lasser dans un roman de Stephen King.
Une belle découverte, qui m'a transporté dans un autre monde... ou dans un tableau.
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Rose Madder est un livre qui m'a tout de suite attiré dans la bibliographie de Stephen King car traité de femme battu et de relation abusive .
Nous somme propulsé immédiatement dans la violence quotidienne de rose vivant une fausse couche du au coup de son maris . La psychologie des deux personnages y est tout de suite mise en évidence surtout celle de Norman .
Pour Rose, et bien pour Rose s'en suivront plusieurs années de profonde dépression, de retranchement sur elle même et de souffrance quotidienne . Puis une prise de conscience, assez réaliste, car partant d'un élément anodin pour beaucoup. Mais quand on vie dans une relation abusive ce qui semble être un détail pour beaucoup de monde sera le point de départ d'une dispute pour la personne abusive .

S'en suivra un roman qui varira tour a tour les points de vue de Rose qui fuit puis se reconstruit et de Norman qui la traque comme le chasseur et le prédateur qu'il est .

Le personnage de Norman m'aura beaucoup intéressé parce qu'on est face a un vrai monstre, loins des identités mythologique, fantastique, horrifique bref les 'lot' habituel de l'auteur non nous sommes face a cette image de l'autorité qui a basculé dans le malsain dans la déviance et dans la violence . Son personnage n'aura de cesse de plonger encore plus dans la folie la démence et l'ultra violence .

Le personnage de Rose a une évolution intéressante , touchante. Il serait d'ailleurs bien difficile de ne pas s'attaché a l'héroïne .

J'ai aussi aimé les personnage secondaire comme Gert, ou Pam. J'ai peut être un peu moins aimé Bill qui est peut être un peu trop 'idéale' . J'avoue que la scène de la fête foraine m'aura particulièrement marqué

Par contre, j'avoue que le passage qui nous présente le monde de rose madder au milieu du livre ne m'a pas captivé .Oui c'est utile pour la suite du livre , et intéressant en soit mais malgré tout ca m'aura cassé dans mon rythme de lecture .

Au demeurant tout ce pan de l'histoire et vital pour la fin du roman , mais peut être amené de manière un peu trop brusque . Je dirais qu'en contre parti la parti el toro est intégré de manière plus subtile .
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Avec ce roman, Stephen King conclut sa « trilogie féministe » entamée avec Jessie et Dolores Claiborne.
L'auteur part ici d'une femme, Rosie qui vit un enfer avec son mari, Norman, depuis 14 ans : sévices, humiliation, coups et tortures. Elle décide un jour de le quitter, elle profite qu'il soit au travail pour partir rejoindre une grande ville. Mais, Norman est un flic et va tout faire pour la retrouver. Voilà, le début de l'histoire, on va suivre ensuite la nouvelle vie de Rosie parallèlement à la traque menée par son ex mari.
L'élément fantastique (éh oui, on est dans un Stephen King quand même), est un tableau que Rosie achète pour son nouvel appartement et qui se révèle bien étrange.
Pour moi, ce roman est très bien écrit, on est pris tout de suite dans l'histoire de Rosie, par contre le côté fantastique est totalement ennuyeux, on y croit pas du tout. Dans cette histoire, le réel est suffisamment prenant sans qu'il soit utile d'y rajouter des touches bizarres qui ne font qu'embrouiller le lecteur.
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La langueur de nombreux paragraphes et le radotage de l'auteur aboutissent, comme souvent pour cet auteur, à une écriture alambiquée que j'ai du mal à suivre ! Par contre, l'atmosphère pesante de la traque et la violence animale du mâle sont admirablement reproduites. C'est uniquement parce que je voulais connaître le sort de la délicate Rose que j'ai lu ce roman jusqu'au bout.
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Lu en V.O.

Rose, une femme battue comme tant d'autres, embourbée dans un situation dont elle ne sait plus comment sortir, terrifiée par Norman, décide un jour de partir sur un coup de tête, de fuir cette terreur quotidienne et de partir loin vers une nouvelle vie.
C'est cette nouvelle vie qui va nous être racontée, la peur de ne pas pouvoir retrouver de situation normale, de ne pas la reconnaître quand elle se présente. Et puis bien sûr, la menace permanente que représente Norman.

Comme d'habitude avec le King, les personnages sont fouillés, attachants ou révoltants mais ils ne nous laissent pas indifférents. Sans qu'il ne se passe grand chose de fantastique dans un premier temps, je continuais sans relâche en attendant que la menace qui gronde d'abord au loin se rapproche sous la figure du monstrueux Norman.
Un King comme je les aime, qui me fait revenir peu à peu vers ses romans car il faut l'avouer, après une overdose pendant mon adolescence et un abandon total pendant de nombreuses années, il commençait à franchement me manquer.

D'un point de vue totalement personnel, non seulement j'adore le fantastique mais j'ai toujours été fascinée par les histoires de tableaux ou dessins vivants, de livres magiques, et j'ai été servie. Non seulement le tableau ne dessert pas l'histoire, mais il en renforce tous les sujets abordés certes de façon métaphorique, mais la symbolique y est tellement forte, pas besoin de croire en des monstres mythologiques pour croire en Norman. Et puis la description de certaines scènes relatives au tableau feraient justement de fantastiques oeuvres d'art.

Alors oui j'ai moi aussi trouvé certaines longueurs, le fait de raconter l'histoire systématiquement sous deux points de vue différents ne m'a pas dérangé mais trop de description tue la description, surtout arrivé un certain stade, on s'en fout on veut juste connaître la suite!
Et l'histoire d'amour, une vrai guimauve, et ça ça me gonfle...d'où l'étoile perdue.

Il n'empêche, pour moi ça reste un bon Stephen King que j'ai apprécié en tant que tel mais aussi pour le sujet difficile qu'il aborde, et qui me donne envie de continuer dans la "redécouverte" de l'auteur.

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Petite note supplémentaire au sujet des symboles et de la mythologie, qui ne dévoilent rien de l'histoire mais qui enlèvent peut-être un peu de mystère.

Si je ne reviendrai pas sur les mentions de mythes évidents à la symbolique très forte comme le Minotaure, le labyrinthe, Ariane et son "fil", le fleuve Léthé, j'en ai aussi découvert d'autres que je connaissais peu voire pas du tout comme la symbolique de la grenade et surtout Dorcas.
Dorcas est un personnage biblique, une femme qui faisait entre autres des vêtements pour les donner aux plus démunis. Morte de maladie, elle sera ressuscitée par Saint Pierre afin qu'elle continue son oeuvre. Bien qu'elle soit un personnage biblique, Dorcas est son nom grec, sa version araméenne étant Tabitha, qui est aussi le nom de la femme de Stephen King.

Bref, je pense qu'il y aurait pas mal à faire autour de toutes ses références et de leur interprétation consciente ou non, sans compter les clins d'oeil plus "populaires" comme le prénom choisi pour Norman, l'écrivain Paul Sheldon, ou la chanson "The Name Game".
Pour un peu je me croyais revenue en cours de littérature ou d'histoire de l'art! C'est peut-être pour ça que j'ai adoré cet aspect.
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Merci à "LiliGalipette" de m'avoir parlé du livre, j'ai beaucoup apprécié l'histoire, sur les 3 livres de Stephen King, il est à la 2e position, la 1er position (pour l'instant) c'est 22/11/63 et en 3e position "Marche ou crève". Si jamais vous avez d'autres suggestions d'un livre de Stephen King aussi bien que ceux-là dites le, merci.
Un petit hic, je n'ai pas apprécié le passage du début, quand elle accouche, j'ai "survolé" tout en comprenant tout de même, mais je suis sensible quand cela touche au nourrisson ou bébé.
Sinon l'histoire de ce mari ultra violent avec sa femme, sa femme qui reste malgré cela, qui aura ce déclic suite à un détail, son évasion, sa nouvelle vie, puis l'achat de ce tableau si particulier, Stephen King n'oublie pas aussi d'alerter face aux violences conjugales, enfin, je pense.
Du fantastique, mais aussi de la psychanalyse non ? Avec ce monde et ces symboles pourquoi pas..
Je conseille vivement cette lecture.


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Cela fait quatorze ans que Rose accepte son sort sans aucune forme de défense contre son mari Norman, flic émérite dans leur petite ville des États-Unis. Rien ne l'a jamais décidé à ne plus subir ce cauchemar constant, ni les coups ni toutes ces années perdues aux conséquences inhumaines. Jusqu'à cette infime goutte de sang sur les draps. Comme un électrochoc, l'idée de fuir est instantanée et elle n'a pas le temps de préparer son départ, Norman comprendrait ses plans. Celui-ci doté d'un sixième sens hors du commun, Rose sait qu'elle n'a aucune chance si elle ne part pas immédiatement. Après avoir volé la carte bancaire de son mari, elle s'envole pour une grande ville à des centaines de kilomètres de Norman. Seule sans défense, elle est rapidement recueillie au sein d'un foyer pour femmes battues.

Pour Rosie, c'est le temps de se livrer, d'enfin avouer les sévices de son mari déviant, d'essayer de s'affirmer et d'entamer cette nouvelle vie avec espoir et sérénité. Un appartement, sa rencontre avec Bill, un travail inespéré, tout semble lui réussir. Malheureusement, elle ne se doute pas encore que tout cela ne représente que le calme avant la tempête. Parce qu'elle a osé voler la carte de crédit. Parce que surtout, elle a osé fuir son mari, ce que toute femme respectable ne ferait jamais. le mariage est une union éternelle et Norman compte bien le rappeler à Rosie dans une conversation entre quatre z'yeux comme il l'aime les appeler. Limier hors pair, ses retrouvailles avec sa femme docile et chétive deviennent une obsession pour cette homme qui n'accepte aucun refus, surtout de la part d'une femme. Violent et meurtrier, il ne compte pas laisser partir son jouet de prédilection aussi facilement.

Comme toujours, Stephen King est particulièrement doué pour nous mettre dans l'ambiance, dans ce jeu sombre du chat et de la souris. Rosie s'émerveille de tout ce qui peut lui arriver de bénéfique sans déceler la menace grondant au-dessus de sa tête jusqu'au premier mort. Dès l'annonce de l'assassinat de l'une des premières personnes à l'avoir aidé dans cette nouvelle existence avec en prime la signature de Norman sur le corps, Rosie comprend que son cauchemar est loin d'être terminé. Les enfers comptent bien la reprendre dans leurs filets, qui pourra alors l'aider à s'en délaisser cette fois-ci ?
Lien : https://entournantlespages.w..
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