Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas risqué sur un livre de
Stephen King et j'ai bien fait de jeter mon dévolu sur celui-ci. J'ai pu l'intégrer dans mon challenge mensuel et comme septembre commence par la même lettre que ce bouquin, j'y ai vu là une très belle occasion. Dois-je dire que cette histoire est l'une des meilleures de l'auteur ? Y a de fortes chances. Néanmoins, comme la plupart des livres, celui-ci présente quelques points négatifs que je ne manquerais pas de lister bien plus loin. En tout cas, je dois évoquer un sujet très présent dans cette oeuvre et lorsque je suis venu à en faire la constatation, je me suis montré très étonné pour une raison précise. Vu le titre, vous vous doutez bien que la mort est au premier plan de cette histoire et que les protagonistes en discutent souvent, nous amenant à porter un oeil plus serein face à son existence. A la base, je ne vois pas la mort d'une manière malsaine, bien au contraire. J'aurais tendance à me montrer très apaisé lorsque cette dernière rôde autour de moi, en frappant un voisin, un membre de ma famille, etc. Peut-être le fait d'avoir exercer dans un corps de métier dans lequel nous nous sommes souvent côtoyés y est pour quelque chose. Enfin, je vois la mort comme une libération car c'est bien ce qu'elle apporte. En vivant, nous apprenons à gérer les sentiments, les émotions et tout un tas d'autres facteurs et malheureusement, on ne peut pas dire que nos existences soient les plus apaisantes tranquilles via les nombreuses épreuves qu'elles nous imposent. Pour l'heure, je clos ces quelques lignes pour m'atteler à la rédaction de mes fameuses listes.
Points négatifs :
- Très vite, une incohérence m'a sauté aux yeux dès les premières pages de bouquin. En effet, au sein de l'entourage du personnage principal, un bébé y évolue. Son fils, pour être plus précis. Néanmoins, ce dernier n'a même pas deux ans et alors qu'il commence tout juste à faire ses dents, l'enfant est apte à parler… Bon, venant de
Stephen King, un enfant qui parle avant d'avoir l'âge nécessaire ne m'aurait guère étonné, surtout si le bambin était l'incarnation d'une force maléfique ou d'un truc du genre mais ici, le gamin est tout à fait normal. Enfin, je sais aussi de quoi je parle car autour de moi, j'ai une petite demoiselle qui a vu le jour il y a de cela bientôt deux ans et cette dernière a bien attendu d'avoir toutes ses dents pour commencer à prononcer ses premiers mots. Forcément, face à cet élément de comparaison, il était normal pour ma part de me montrer un minimum dubitatif face à cet enfant aux capacités hors normes.
- Une scène de sexe hétérosexuelle se promène dans ce livre. Certes, elle n'a pas duré très longtemps, fort heureusement pour moi, mais elle est là tout de même… Et c'est moche !!!
- Les quelques longueurs qui se promènent, surtout lors des derniers chapitres.
Points positifs :
- La taille aléatoire des chapitres. Y avait quand même un chapitre de plus de quarante pages.
- le vocabulaire. Il est particulièrement riche et je me suis montré très surpris face à certains mots puisque je ne soupçonnais même pas leur existence.
- Je me suis pris d'affection pour Jud, le vieux voisin de la famille. C'est un homme très attachant et un tantinet protecteur. Bon, il a un léger penchant pour la bière mais j'ai beaucoup aimé le voir évoluer auprès de sa chère et tendre, qui, hélas, contrairement à lui, ne jouit pas d'une excellente santé.