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4,12

sur 4855 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je voulais absolument lire ce classique du maître (d'ailleurs lequel de ses romans ne sont pas des classiques...) avant la sortie en salle de la nouvelle adaptation cinématographique.
Je retrouve ici l'écriture propre à S.King, qui mêle terreur, fantastique et surtout style très imagé.
La première partie du livre pose les bases et nous plonge dans l'ambiance vie de famille en pleine découverte de son nouvel environnement, suite à un déménagement en campagne après avoir connu Chicago. C'est dans cette partie que l'on découvre l'existence du cimetière des animaux mais aussi de son "annexe".
Les deux autres parties nous plongent dans un univers différent, un peu comme si on avait retourné une pièce, et que du pile on passait au côté face. Pour notre plus lugubre bonheur. La tristesse laisse place à la perplexité, puis à l'espoir, tout en basculant assez vite vers le sordide.
Smucky "le chat le plus genty du monde" ;-) , promis, vous ne regarderez plus les chats de la même manière après avoir lu ce livre.
Un très bon King qui a une idée plutôt dérangeante de ce que pourrez être la résurrection.
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie

A l'époque de la lecture 1984, j'ai adoré cette histoire et tout ce que le grand maitre écrivait je l'avalais comme un merveilleux conte, qui n'a pas eu le coeur gros la larme à l'oeil de voir mourir son animal domestique et espéré qu'un miracle le ramène à la vie.
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Il faut bien avouer que certains concepts ne convainquent pas au premier coup d'oeil. Quand on m'a expliqué pour la première fois celui du Simetierre – « Tu vas voir, c'est une histoire de cimetière d'animaux domestiques bâti sur un cimetière indien hanté ! » – mon premier mouvement a été de m'ébahir : « Dieu que ça a l'air con… » Franchement, des histoires de minous maléfiques qui reviennent des morts pour trucider des piafs, ça fait vraiment peur à quelqu'un ? Et puis la plupart des chats sont déjà maléfiques et trucident déjà des piafs, alors comment faire la différence ? Depuis une histoire involontairement hilarante de machine à laver diabolique dans le recueil « Danse macabre », je me méfie un peu de l'imagination de Stephen King : certes, le bonhomme a du génie, mais il a aussi parfois des idées assez loufoques, plus propres à donner le fou rire qu'à nous hérisser les poils de la nuque. Alors « Simetierre », nanar littéraire ou roman authentiquement flippant ?

Eh ben, c'est pas si mal, voir pas mal du tout ! L'histoire commence de façon très classique pour un Stephen King avec l'arrivée d'une petite famille d'américains moyens dans le Maine (C'est fou le nombre de trucs horrifiques qui arrivent dans le Maine ! Moi, si j'étais un américain moyen, faudrait que l'on me traîne par la peau du cou pour que je mette un pied au Maine…). Ces braves gens emménagent dans une charmante maisonnette en pleine campagne, la maisonnette en question ne souffrant que de deux défauts : une rue voisine arpentée régulièrement par des poids lourds et un cimetière pour animaux domestiques, lieu à la fois charmant et un peu glauque où les enfants du coin ont pris l'habitude d'enterrer leurs petits compagnons disparus. Derrière les frontières du cimetière, s'étendent des forêts sinistre et inviolées, anciens territoires des indiens Micmac. Des légendes curieuses courent sur ces territoires : les terres seraient pourries, maléfiques et hantées par le Wendigo, sombre démon surgi des légendes indiennes dont le touché suffirait à transformer tout homme en cannibale. Mais les terres auraient aussi un pouvoir très particulier, celui de ressusciter les morts ! Très rapidement, Louis Creed, le père famille développe une fascination morbide pour ce lieu malsain et le jour où le chat de sa fillette, Church, est écrasé par un camion, il prend une dangereuse décision…

Sans me faire sauter en l'air d'enthousiasme ou de terreur, « Simetierre » a été une bonne expérience de lecture. Tout compte fait, l'idée du cimetière des animaux n'est pas si anodine qu'il y parait au premier abord : dans la plupart des cas, la mort de leur animal de compagnie constitue le premier rapport des enfants avec ce grand mystère que l'on appelle la Mort. Et puis, on se doute bien que le roman ne s'arrêtera pas à la mort d'un minou trop aventureux ! Ne nous mentons pas, « Simetierre » c'est un peu de la série B, mais de la bonne série B, bien construite et menée avec assez de subtilité pour nous prendre aux tripes et nous plongeait dans un doux sentiment d'oppression qui enfle lentement au fur et à mesure du récit. Histoire d'épouvante réussie, « Simetierre » est également un roman sur le deuil, la douleur et surtout sur la peur panique, expérimentée par tous les jeunes parents, de voir périr leurs enfants. C'est si fragile quand on y pense, un enfant en bas âge : un couteau oublié, une bouteille mal refermée, un instant d'inattention peuvent suffire et soudain, le cauchemar surgit, entraînant avec lui souffrance, horreur et folie… Très efficace.
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Louis Creed, jeune médecin, son épouse Rachel, ses enfants, Ellie et Gage quittent Chicago pour s'installer dans le petit village de Ludlow ( Maine ).
Louis va faire la connaissance de Jud Crandall, son voisin âgé de 83 ans qui vit depuis des générations dans ce bourg, il connait les histoires et habitudes de tous !
Jud veut faire visiter la campagne à Ellie et lui faire connaître le Simetière des animaux ou des générations d'enfants ont enterré leurs animaux familiers. Ellie est perturbée par cette visite car elle prend conscience que son chat adoré Church pourrait mourir...
Et, précisément c'est ce qui arrive au chat qui se fait écraser par un des nombreux camions qui circulent sur la route mitoyenne ! Rachel et les 2 gamins sont partis à Chicago rendre visite à leurs grands parents, Louis ne veut pas l'annoncer à sa fille et, c'est Jud qui va lui proposer une solution ! En effet, il va le conduire à travers la forêt avec le cadavre du chat, loin jusque sur les terres sacrées des indiens Micmacs, ils vont l'enterrer et retourner chez eux... mais le lendemain Church apparait vivant avec une forte odeur d'égout. Cette " résurrection " interpelle l'esprit cartésien du médecin mais il s'en accommode et trouvera une excuse valable lors du retour d'Ellie ! Malheureusement, Gage en voulant récupérer un ballon traverse la fameuse route meurtrière et meurt...
Les monstrueuses promesses apportées par les explications de Jud semblent être applicables aux êtres humains et, Louis submergé de chagrin va déterrer le corps de son fils et profiter du fait qu'il s'est débarrassé de sa famille en l'expédiant de nouveau à Chicago, pour l'emporter sur les terres sacrées !
Stephen King nous présente en 636 pages un roman d'horreur avec un suspens cauchemardesque et une issue dramatique comme il a coutume de le faire ! du grand King avec frissons, angoisses et frayeurs garantis !
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Au-delà d'un livre d'épouvante,celui-ci peut soulever une question fondamentale: Que sommes-nous face à la mort? Comment supporter la mort d'un être cher?
Bien-sûr ici,le chemin emprunté par le héros de la fiction est quelque peu troublant, disons tout simplement qu'il n'est pas sur le bon côté du chemin.
D'autres questions peuvent également se poser dans l'écriture de Stephen King,qu'en est-il des choses,des gens que l'on rencontrent sur sa route? Tout est-il établit d'avance ou avons-nous toujours le choix de dévier d'une trajectoire pré-établie?
En tous les cas,Simetierre reste pour moi un très bon moment de lecture,même si les actions sont parfois un peu lentes à venir et où la surprise de dernières minutes n'est pas toujours au rendez-vous.
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ENSCORCELLEMENT
Stephen King est le Maître de l'épouvante et du suspens par excellence. Avec Simetierre Stephen King s'approche de la perfection dans sa discipline de prédilection : faire peur au lecteur de façon puissante. Stephen King implique le lecteur dans la psychologie des personnages pour mieux lui glacer les sangs. Au cours des 600 pages le lecteur plonge petit à petit dans une atmosphère lugubre, humide.

Plantons le décor :
Un cimetière pittoresque d'animaux familiers dans un petit bourg du Maine plus loin des terres maudites Indiennes. Les Indiens Micmacs ont laissés là une sorte de temple inoccupé. La famille Creed, composée de Louis, le mari, Rachel, sa femme, Helen leur fille et leur bébé Cage, arrivant de Chicago s'installe non loin de ces terres. Un voisinage bienveillant, a priori rien d'anormal. C'est sans compter sur des phénomènes, provoqués par ces terres maudites, à la fois repoussants et irrésistiblement attirants. Pire que la mort ces terres maudites engendrent des abominations. Les nuisibles naissent. L'existence de la famille Creed semble remise en question, au final la terreur. le joyau Simetierre met en scène des personnages dont la folie ne connaît aucune limite. Simetierre demeure une épreuve, un envoûtement inoubliable.
Lien : http://short-edition.com/fr/..
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Drôlement efficace ! J'avais lu ce roman quand j'étais encore au lycée mais je ne m'en souvenais plus du tout (oui c'était … il y a un petit bout de temps !)
Louis Creed, sa femme Rachel, leurs deux enfants Eileen (5 ans) et Gage (1 an), et le chat Winston Churchill (Church) viennent s'installer à Ludlow, petite ville du Maine dans une belle maison blanche.
Leur vieux voisin, Judson Crandall, 83 ans et sa femme Norma sont merveilleusement accueillants et font tout pour qu'ils se sentent à l'aise dans leur nouvelle demeure.
A quelques minutes de marche de chez eux, un sentier entretenu par les enfants de la ville s'enfonce dans la forêt, en lisière du territoire que les Indiens Micmacs réclament au gouvernement, vers le cimetière des animaux inauguré par les enfants plus d'un siècle auparavant.
Quelle est le pouvoir des traditions des Micmacs ? Un Wendigo (démon) rôde-t-il dans les parages ?
Oui Stephen King est un bon auteur, et j'ai plaisir à le redécouvrir aujourd'hui !
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Encore un grand cru sorti de l'esprit (qui a dit dérangé ) du Maitre!!

C'est glauque , malsain a souhait mais tellement jouissif d'accompagner cette famille prete a tout afin de taire la douleur insupportable qu'est la disparition d'un enfant et susciter un nouvel espoir , aussi fou soit-il.

C'est encore du tout bon m'sieurs dames!!
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De base, il y a tout, absolument tout pour faire flipper dans cette histoire. de la baraque un peu isolée, de la forêt dont on voit pas le bout, du cimetière d'animaux et du vieux gentil mais un peu chelou quand même. le roman fait un peu plus de 600 pages et Stephen King prend tout son temps pour développer ses personnages mais aussi et surtout pour poser sa petite ambiance qui va monter crescendo dans le malaise.

Parce que c'est bien la mort dont il est question dans ce roman, de son impossible intellectualisation, de la terreur qu'elle nous inspire, de son déni, de la façon dont on tente de s'en protéger par tous les moyens tout en ayant une sourde conscience de son inéluctabilité. J'ai adoré le traitement qu'en fait l'auteur, notamment à travers l'opposition des points de vue de Louis et de Rachel avec un inversement subtil des valeurs à mesure qu'on s'enfonce dans la noirceur. Alors Stephen King a quand même pas peur d'aller très loin (âmes sensibles s'abstenir c'est vous qui savez), j'ai d'ailleurs vu ensuite l'adaptation tout en me demandant comment ils allaient restituer un truc pareil à l'écran et si le film ne vaut pas le roman, je reconnais qu'ils ont quand même assuré.

Mais ce qui est certain c'est que c'est d'une fluidité incroyable. Les six cent pages avaient l'air d'en faire douze (je suis jamais dans l'exagération). Si vous êtes branché.es fantastique, horreur, et que vous êtes en pleine panne de lecture, mais ouvrez cette pavasse, ça a été radical pour moi. Je le répéterai jamais assez mais quel plaisir de tomber sur un livre qu'on n'arrive plus à refermer.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Un bon livre du King ou se mélange horreur, suspense et récit de vie.
L'auteur réussit très bien à dépeindre la tristesse et la douleur consécutive à la perte d'un être cher. Et rien que pour cela, l'auteur mérite que l'on lui tire notre chapeau.
A côté de cela, il y a aussi des passages un peu moins bien réussi, qui paraissent trainé en longueur.
C'est vraiment un roman purement dans la lignée du maitre américain. Il mélange à souhait ses ingrédients favoris (l'Amérique profonde, une famille avec une cellule nucléaire, des frissons, une fin ambiguës, etc.)
Au-delà du simple livre fantastique, Stephen King nous confronte à nos doutes face à l'existence d'un au-delà et surtout par rapport à la résurrection (thème réellement récurent dans ce livre)
Que faire face à la tristesse et au vide que provoque la perte d'un proche ?
Et si on avait le choix de faire revenir l'être perdu, cela serait-il une bonne ou une mauvaise chose ? Difficile de trancher…En tout cas le maitre King, lui, a tranché…

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